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Édito
Auteur(s) : Laurent Lefort
Des explications, on peut toujours en trouver. Même si certaines ont de quoi laisser perplexe. Dernier exemple en date, l’olmésartan dont le Conseil d’Etat suspend en référé le déremboursement qui devait entrer en vigueur le 3 juillet. Depuis le 3 avril dernier, date de la parution au Journal officiel de la décision du gouvernement, c’était pourtant le branle-bas de combat aussi bien chez les pharmaciens, les médecins, qu’à la HAS ou à l’ANSM à grand renfort de fiches de bon usage et autres communiqués. Il ne vous reste plus qu’à dire tout et son contraire dans un grand exercice de rétropédalage. Et l’histoire n’est pas finie. Il reste aux juges à se prononcer définitivement sur le fond de l’affaire d’ici quelques mois. Vous ne saviez pas quoi faire pour gagner en crédibilité. Nul doute que ce rebondissement va vous y aider…
Comme, avant lui, l’épisode des tests rapides d’orientation diagnostique autorisés, puis interdits. Ou encore, les publications attendues depuis 2007 et 2009 de l’arrêté sur les bonnes pratiques officinales et du décret relatif aux « conseils et prestations destinés à favoriser l’amélioration ou le maintien de l’état de santé des personnes ».
Devant tant d’approximation dans le verrouillage des décisions prises, devant tant d’énergie déployée à ne pas en prendre d’autres, on se dit que nos gouvernants devraient un peu plus souvent se rappeler de la deuxième signification du proverbe « Charité bien ordonnée commence par soi-même ».
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