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Temps forts
FOCUS
Auteur(s) : François Pouzaud
Au cours des quatre premiers mois de l’année, la rémunération totale des officines sur le médicament remboursable chute de 2,04 % pendant que le chiffre d’affaires baisse de 0,96 %. Une situation inquiétante, alors que se profile la préparation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017, synonyme d’un nouveau serrage de ceinture pour l’officine. Face à ce scénario prévisible, l’USPO a invité l’ensemble des instances de la profession (syndicats, Ordre, associations de groupements et étudiants en pharmacie) à une réunion d’urgence, le 15 juin, avec l’espoir de parvenir à une stratégie commune pour faire barrage à de nouveaux efforts qui seraient demandés aux pharmaciens. « A l’heure où toutes les professions négocient et se rassemblent pour faire un front uni, il faut en faire autant chez nous. C’est la seule façon pour amorcer une nouvelle négociation. En 2017, il sera trop tard », estime Gilles Bonnefond, président de l’USPO. La présence des trois syndicats à cette réunion semble montrer une unité retrouvée, après les déchirements électoraux des URPS. Mais l’emportera-t-elle sur les prises de position jusqu’ici défendues par chacun ? « Il faut reprendre, complètement à zéro, la négociation sur la rémunération », maintient Gilles Bonnefond, alors que Philippe Gaertner, président de la FSPF, ne souhaite pas faire machine arrière. « Je ne prendrai pas le risque, dans le condiv économique actuel, de supprimer les 120 millions d’euros qui représentent la différence en 2016 entre l’ancienne et la nouvelle rémunération », déclare-t-il. Jean-Luc Fournival, président de l’UNPF, paraît plus résigné : « Les dés sont jetés et la profession ne pourra rien faire face aux contraintes budgétaires du régime obligatoire ». A défaut d’infléchir la position du gouvernement actuel, Nassim Mekeddem, président de l’ANEPF, estime « qu’il faut adresser un message fort aux futurs candidats à l’élection présidentielle. »
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