TESTEZ-VOUS - Le Moniteur des Pharmacies n° 3125 du 23/04/2016 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3125 du 23/04/2016
 

Cahier Evaluation

Avez-vous assimilé l’essentiel des informations scientifiques et pharmaceutiques parues dans « Le Moniteur des pharmacies » depuis le 20 février 2016 ?

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3116 du 20 février 2016

RUPTURE DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR DU GENOU

Vrai ou faux ?

1 La rupture du ligament croisé antérieur du genou se manifeste par un craquement, une douleur, une impotence, un gonflement du genou.

2 C’est avant tout une lésion observée chez les personnes âgées, liée à l’arthrose.

3 Le genou doit être immobilisé pendant au moins 15 jours.

4 Le patient peut reprendre le jogging ou le vélo un mois après ligamentoplastie de reconstruction.

Réponses : 1 vrai. 2 faux. La rupture du ligament croisé antérieur du genou touche principalement les adolescents et les sportifs. 3 vrai. 4 faux. Vélo, natation, jogging ne peuvent être repris qu’après 3 mois, 6 mois pour les sports de pivot.

HUILE ESSENTIELLE DE SARO

1. L’HE de saro, obtenue par entraînement à la vapeur d’eau des feuilles de Cinnamosma fragrans, peut être proposée :

a. en cas de traumatismes musculaires

b. en cas d’état grippal

2. Sa composition et son utilisation sont très proches de :

a. l’HE de ravintsara

b. l’HE de cannelle de Ceylan

Réponses : 1 b. 2 a.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3117 du 27 février 2016

HORMONES SEXUELLES FÉMININES, ESTROGÈNES ET PROGESTÉRONE

Vrai ou faux ?

1 L’estradiol est en partie produit parles glandes surrénales.

2 Les estrogènes peuvent être indiqués chez l’homme, dans certains cancers de la prostate.

3 Dans les contraceptifs, les estrogènes inhibent l’ovulation, rendent la glaire cervicale imperméable aux spermatozoïdes et l’endomètre non réceptif à la nidation.

Réponses : 1 vrai. 2 vrai, c’est le cas du diéthylstilbestrol (Distilbène), indiqué dans le cancer de la prostate hormonodépendant. 3 faux. C’est l’action des progestatifs. Les estrogènes freinent la sécrétion d’hormones sexuelles.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3117 du 27 février 2016

FIÈVRE ET DOULEUR AU COMPTOIR

Vrai ou faux ?

1 La notion de fièvre est établie lorsque la température corporelle est supérieure à 38,5 °C.

2 La prise d’un antipyrétique est systématique à partir de 38,5 °C.

3 Le refroidissement par un bain à 2 °C en dessous de la température corporelle est recommandé chez les jeunes enfants.

4 Une consultation médicale s’impose pour une fièvre chez un patient de retour des tropiques.

Réponses : 1 faux. La notion de fièvre est établie lorsque la température corporelle est supérieure à 38 °C. 2 faux. Le traitement médicamenteux se justifie uniquement lorsque la fièvre est mal tolérée ou en cas de risque avéré de complications (convulsions). 3 faux. Le refroidissement par le bain n’est plus recommandé : ses effets sont modestes et transitoires, et il peut majorer l’inconfort du patient. 4 vrai.

Cas 1

Yohan, 32 ans et sans antécédents, souffre d’une rage de dents depuis hier matin. Le paracétamol seul ne suffit pas à soulager sa douleur. En attendant son rendez-vous chez le dentiste, vous conseillez :

a. de l’aspirine

b. de l’ibuprofène

c. de la codéine

Réponse : c. En cas de douleur dentaire, les AINS et l’aspirine sont à éviter en l’absence d’avis médical ou d’une couverture antibiotique adaptée car, en présence d’infection dentaire sous-jacente, ils masquent les signes d’une évolution vers l’abcès dentaire et favorisent une cellulite cervicofaciale grave.

Cas 2

Sarah, 41 ans, sous paroxétine, se plaint de fièvre : sa température, mesurée par voie axillaire, est de 38,8 °C. Quel conseil donnez-vous ?

a. Consulter en urgence un médecin

b. Prendre 1 g de paracétamol et renouveler dans 4 à 6 heures si absence d’amélioration

c. Prendre 400 mg d’ibuprofène à renouveler toutes les 6 heures

Réponse : a. La paroxétine peut provoquer un syndrome sérotoninergique grave, dont l’un des principaux signes cliniques est une hyperthermie.

1. Lola, 15 ans, demande des comprimés de phloroglucinol : c’est son premier jour de règles qui, cette fois-ci, sont douloureuses. Vous proposez également :

a. du paracétamol

b. de l’ibuprofène

c. de l’aspirine

2. Vous rappelez à Lola des mesures complémentaires qui peuvent aussi se montrer efficaces :

a. appliquer un pain de glace sur l’abdomen

b. appliquer une bouillotte chaude sur l’abdomen

c. pratiquer une activité physique légère

Réponses : 1 a, b. L’ibuprofène, ainsi que le kétoprofène dont il existe une forme conseil, sont à proposer en première intention : en inhibant la synthèse des prostaglandines, ils agissent directement sur l’origine des dysménorrhées primaires. L’aspirine semble peu efficace et contribuerait à augmenter les pertes sanguines et la durée des règles. 2 b, c.

Reliez chaque actif antalgique à son mode d’action

1. Méphénésine

2. Camphre

3. Menthol

4. Myrtécaïne

5. Capsaïcine

a. Révulsif

b. Sensation de fraîcheur

c. Anesthésique

d. Myorelaxant

Réponses : 1 d. 2 a. 3 b. 4 c. 5 a.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3118 du 5 mars 2016

L’ACIDE SALICYLIQUE

1. L’acide salicylique est utilisé en cosmétique, notamment :

a. comme agent conservateur

b. comme tensioactif

c. pour son effet peeling

d. comme agent cicatrisant

2. Les produits cosmétiques renfermant de l’acide salicylique doivent être évités :

a. chez les patients hypertendus

b. chez les patients diabétiques

c. chez les patients sous anticoagulants

d. chez les femmes enceintes

Réponses : 1 a, c. 2 b, c, d.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3118 du 5 mars 2016

DOULEURS INTENSES

1. Avec l’échelle visuelle analogique, une douleur est considérée comme intense si le curseur est déplacé au-delà de :

a. 5

b. 6

c. 7

d. 8

2. Le traitement des douleurs neuropathiques fait appel à :

a. certains antidépresseurs

b. certains neuroleptiques

c. certains antiépileptiques

d. certains anxiolytiques

3. Sauf mention expresse du prescripteur, la délivrance des spécialités à base de fentanyl est soumise à un fractionnement à :

a. 7 jours pour les formes transdermiques

b. 14 jours pour les formes transdermiques

c. 7 jours pour les formes transmuqueuses

d. 14 jours pour les formes transmuqueuses

4. Le délai d’action des patchs de fentanyl est d’environ :

a. 4 heures

b. 8 heures

c. 12 heures

d. 48 heures

Réponses : 1 c. 2 a, c. Deux hypothèses expliquent la douleur neuropathique comme résultant soit d’un défaut de contrôle physiologique de la douleur reposant sur les voies supraspinales sérotoninergiques et noradrénergiques (intérêt des antidépresseurs), soit d’une hyperexcitabilité neuronale (intérêt des antiépileptiques). La neurostimulation transcutanée est également indiquée dans les douleurs neuropathiques. 3 b, c. 4 c.

Vrai ou faux ?

1 Un enfant peut souffrir de douleurs neuropathiques.

2 Les formes transmuqueuses de fentanyl ne peuvent être utilisées que chez des adultes cancéreux bénéficiant d’un traitement de fond morphinique.

3 En cas de traitement morphinique, une coprescription de laxatif n’est envisagée qu’en cas de constipation.

4 La prise en charge de la douleur psychogène fait appel aux opiacés.

5 Les formes transmuqueuses de fentanyl peuvent être utilisées pour soulager au maximum 6 accès paroxystiques douloureux par jour.

6 L’intensité de la douleur est généralement corrélée à la gravité de la pathologie.

Réponses : 1 Vrai. 2 Vrai. Le fentanyl transmuqueux n’est indiqué que pour soulager des accès paroxystiques douloureux chez des adultes cancéreux bien contrôlés par un traitement de fond morphinique. Les formes transmuqueuses ne doivent pas être administrées à des patients naïfs de morphine (risque accru de dépression respiratoire). 3 Faux. La coprescription et la prise de laxatif doivent être systématiques pour prévenir une constipation sous morphinique, sans attendre que le patient soit constipé. 4 Faux. La douleur psychogène ne relève jamais d’un traitement opioïde, elle implique un suivi par un psychiatre et le recours à la kinésithérapie. 5 Faux. Il est possible de traiter 4 accès paroxystiques par jour au maximum. 6 Faux.

ORDONNANCE

Délivreriez-vous l’ordonnance ?

Non : Il n’y a pas d’équivalence entre les différentes formes transmuqueuses de fentanyl, aussi une titration est-elle nécessaire en cas de changement de forme. Ici, il convient de téléphoner au prescripteur pout titrer Instanyl en commençant par le dosage à 50 µg.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3119 du 12 mars 2016

MÉDICAMENTS À LIBÉRATION MODIFIÉE

1. Les formes à libération immédiate :

a. comprennent des formes comme les comprimés effervescents ou orodispersibles

b. permettent une absorption rapide du principe actif

c. doivent être mâchées

2. Les formes à libération retardée :

a. permettent l’absorption du principe actif au niveau de l’intestin

b. sont essentiellement des formes gastrorésistantes

c. peuvent être écrasées pour faciliter leur administration

3. Les formes à libération prolongée :

a. maintiennent une concentration plasmatique efficace du principe actif dans le temps

b. peuvent être écrasées pour faciliter leur administration

c. permettent une survenue d’effets indésirables moindre.

Réponses : 1 a, b. 2 a, b. 3 a, c.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3119 du 12 mars 2016

RHINITE ET CONJONCTIVITES ALLERGIQUES

Vrai ou faux ?

1 Dans la rhinite allergique, les sprays nasaux de cromoglycate de sodium sont les seuls pouvant être conseillés chez l’enfant et la femme enceinte.

2 Les corticoïdes par voie nasale, à conseiller dès 15 ans, sont plus efficaces en cas de rhinite allergique, mais leur action est plus tardive.

3 Dans la conjonctivite allergique, les collyres antidégranulants (acide cromoglycique, acide spaglumique et lodoxamide) sont à conseiller en première intention.

4 Si les symptômes sont intenses, des comprimés antihistaminiques peuvent être proposés, mais uniquement chez l’adulte.

Réponses : 1 vrai. 2 vrai. 3 faux. Le délai d’action des collyres antidégranulants étant plus long, ils sont privilégiés en prévention ou en relais des collyres antihistaminiques, lesquels constituent le choix de première intention. 4 faux. La cétirizine peut être conseillée dès 6 ans, la loratadine à partir de 30 kg.

1. Pénélope, 28 ans, se plaint comme tous les ans au printemps d’une rhinite allergique. Elle souhaite tester l’homéopathie. Vous lui proposez le traitement de base des allergies aux pollens qui associe :

a. Belladonna 15 CH en alternance avec Pollens 30 CH + Poumon Histamine 15 CH

b. Apis mellifica 15 CH en alternance avec Pollens 30 CH + Poumon Histamine 15 CH

c. Allium cepa 15 CH en alternance avec Pollens 30 CH + Poumon Histamine 15 CH

2. Des éternuements en salves prédominent, avec démangeaisons du palais et écoulement nasal fluide. Vous ajoutez :

a. Allium cepa 9 CH

b. Euphrasia officinalis 9 CH

c. Sabadilla 9 CH

Réponses : 1 b. 2 c.

1. La phytothérapie est proposée en complément d’autres thérapeutiques pour corriger le terrain allergique. Il convient déjà de proposer :

a. un drainage de l’appareil respiratoire avec, par exemple, les sommités fleuries de thym vulgaire

b. un drainage de l’appareil urinaire avec, par exemple, les feuilles de bouleau

c. un drainage du foie avec, par exemple, les feuilles de boldo

2. Puis associer des plantes aux propriétés antiallergiques, comme le plantain (feuilles) ou :

a. la réglisse (racine)

b. la reine-des-prés (sommités fleuries)

c. l’ortie (parties aériennes)

Réponses : 1 c. 2 a, c.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3120 du 19 mars 2016

KÉTOCONAZOLE HRA

1. Kétoconazole HRA, comprimés dosés à 200 mg, est indiqué :

a. dans le traitement des mycoses digestives

b. dans le syndrome de Cushing

2. La posologie initiale est de :

a. 1 comprimé par jour, de préférence le soir

b. 2 à 3 comprimés par jour

3. Au moment de la délivrance, prévenir le patient :

a. l’alcool doit être évité pendant la durée du traitement à cause d’un effet antabuse

b. les comprimés doivent être pris avec un repas riche en graisses.

Réponses : 1 b. 2 b. 3 a.

HÉMOGLOBINE GLYQUÉE À 8 %

1. L’hémoglobine glyquée HbA1c permet de suivre la glycémie :

a. des 2 derniers mois

b. des 3 derniers mois

c. des 6 derniers mois

2. La valeur de référence de l’hémoglobine glyquée HbA1c est inférieure :

a. à 6 %

b. à 7 %

c. à 8 %

Réponses : 1 b. 2 b.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3121 du 26 mars 2016

« Je voudrais un produit contre la toux »

QU’AURIEZ-VOUS RÉPONDU ?

Mme K., 35 ans, sans antécédent

– Je tousse, c’est très sec, donnez-moi un sirop efficace. Plus de 3 semaines que ça dure !

– Je vous propose un sirop à base de dextrométhorphane. Attention, il pourrait provoquer des somnolences…

Etes-vous d’accord avec votre confrère ?

Non ! Une toux de plus de 3 semaines nécessite un avis médical. Aucun antitussif ne doit être conseillé dans ce cas.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3121 du 26 mars 2016

LES 23 NOUVELLES MOLÉCULES DE 2015

Placez les 8 médicaments suivants : Bosulif, Erivedge, Ofev, Olodatérol, RoActemra, Stivarga, Tecfidera, Vilantérol.

Horizontal

1. Je suis un agoniste sélectif des récepteurs bêta-2-adrénergiques, indiqué dans la BPCO et présent dans Striverdi Respimat.

2. Inhibiteur de protéines-kinases (régorafénib) indiqué dans le cancer colorectal et les tumeurs stromales gastro-intestinales, je suis administré à heure fixe chaque jour après un repas léger pauvre en graisses.

3. Inhibiteur de tyrosine-kinase (bosutinib) indiqué dans la leucémie myéloïde chronique, je ne dois pas être administré en même temps que les antiacides.

4. Je suis un agoniste sélectif des récepteurs bêta-2-adrénergiques. Je suis associé à un corticoïde anti-inflammatoire (fluticasone) dans Relvar Ellipta et indiqué dans l’asthme et la BPCO.

Vertical

5. Je suis indiqué dans la sclérose en plaques rémittente récurrente. La consommation d’une grande quantité de boissons alcoolisées (taux d’alcool > 30 %) peut augmenter mon taux de dissolution et la fréquence de mes effets indésirables.

6. Médicament à base de nintédanib, je suis indiqué dans la fibrose pulmonaire. Sorti à l’hôpital en 2015, je suis désormais en ville depuis début 2016.

7. Indiqué dans le carcinome basocellulaire, ma dispensation est soumise à un programme de prévention de la grossesse, avec carnet patient, accord de soins et test de grossesse négatif effectué au plus tôt 7 jours avant la délivrance (vismodegib).

8. Je suis un immunosuppresseur (tocilizumab) et j’existais déjà sous forme injectable à l’hôpital. En ville, je suis administré une fois par semaine par voie sous-cutanée dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde.

Réponses : 1 Olodatérol. 2 Stivarga. 3 Bosulif. 4 Vilantérol. 5 Tecfidera. 6 Ofev. 7 Erivedge. 8 RoActemra.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3122 du 2 avril 2016

BOUFFÉES DE CHALEUR DE LA MÉNOPAUSE

Vrai ou faux ?

1 Les bouffées de chaleurs de la ménopause sont liées à l’arrêt de production d’estrogène par les ovaires.

2 Elles n’apparaissent que la nuit.

3 Le service médical rendu du traitement hormonal substitutif (THS) reste important lorsque les symptômes altèrent la qualité de vie.

4 Les risques thromboemboliques veineux semblent être inexistants lorsque le THS est administré par voie transdermique ou percutanée.

5 La prise de médicaments à base de Cimicifuga racemosa doit se limiter à 3 mois de traitement continu.

6 Autres alternatives : les isoflavones de soja, à condition de ne pas dépasser la dose quotidienne de 1 mg/kg.

Réponses : 1 vrai. 2 faux. Les bouffées de chaleur de la ménopause surviennent à tout moment. 3 vrai. 4 vrai. 5 faux. Les médicaments à base de plantes contenant Cimicifuga racemosa doivent se limiter à 6 mois de traitement continu. 6 vrai.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3122 du 2 avril 2016

LES OTITES

ORDONNANCE

Délivreriez-vous l’ordonnance ?

Non : Les aminosides locaux ainsi que la polymyxine B sont contre-indiqués en cas de perforation du tympan ou d’otorrhée sur aérateur transtympanique comme ici. Il faut contacter le médecin pour qu’il change la prescription. Seules les gouttes auriculaires renfermant des fluoroquinolones ou de la rifamycine (Otofa) sont indiquées dans cette situation.

Cas

Emma, 15 mois, 9,5 kg, a une otite moyenne aiguë (OMA) purulente.

L’ordonnance que vous tend sa maman comporte de l’amoxicilline 250 mg en suspension buvable, 1 cuillère mesure 3 fois par jour, du paracétamol et une solution d’eau de mer pour hygiène nasale.

1. Quelle doit être la durée du traitement antibiotique d’Emma :

a. 5 jours

b. 8 à 10 jours

2. L’antibiothérapie est-elle adaptée ?

a. oui, l’amoxicilline est le traitement de 1re intention

b. non, l’association amoxicilline-acide clavulanique est plus adaptée

c. non, une céphalosporine de 3e génération est plus adaptée

3. Des gouttes auriculaires auraient-elles pu être associées à l’antibiothérapie générale ?

a. oui, des gouttes antalgiques auraient été utiles (Otipax…)

b. oui, un antibiotique local est indiqué dans ce cas

c. non, ni les gouttes anesthésiques ni les gouttes antibiotiques ne sont recommandées en cas d’OMA purulente

4. Vous expliquez à la maman d’Emma que l’amoxicilline :

a. se prend de préférence avant les repas

b. se prend de préférence au cours des repas

c. qu’une administration sur 2 prises par jour, matin et soir est possible a. il faut poursuivre l’antibiothérapie

5. Trois jours plus tard, la maman d’Emma vous appelle : Emma a toujours de la fièvre et s’est réveillée cette nuit en pleurant suite à une douleur à l’oreille. Que lui recommander ?

a. il faut poursuivre l’antibithérapie

b. il faut appeler le médecin

Réponses : 1 b. 2 a. 3 c. 4 b, c. Pour limiter les troubles digestifs, une prise au repas peut-être conseillée. Si l’administration de l’amoxicilline ne peut se faire en 3 prises équidistantes espacées de 8 heures, la dose journalière peut être administrée en 2 prises quotidiennes. 5 b. En cas de persistance des symptômes après 48 heures d’antibiothérapie, une résistance au traitement doit être suspectée. Une consultation médicale s’impose.

Vrai ou faux ?

1 Une antibiothérapie par voie générale s’impose en cas d’otite externe chez un patient diabétique, notamment mal équilibré, ou immunodéprimé.

2 L’association amoxicilline/acide clavulanique est indiquée en première intention en cas d’OMA purulente associée à une conjonctivite.

3 Une otite séromuqueuse est souvent à l’origine d’une douleur importante.

4 Chez l’enfant de plus de 2 ans, en cas d’OMA purulente, l’antibiothérapie par voie générale n’est pas instaurée systématiquement si les symptômes sont peu « bruyants ».

Réponses : 1 vrai. 2 vrai. 3 faux. Une otite séromuqueuse peut passer inaperçue mais les périodes d’hypoacousie induite par l’otite séromuqueuse peuvent avoir un retentissement sur l’acquisition du langage, la scolarité, l’attention (irritabilité…). 4 vrai. Elle n’est instaurée qu’en cas de symptômes bruyants (fièvre élevée, otalgie intense) ou en l’absence d’amélioration après 2 à 3 jours de traitement symptomatique.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3123 du 9 avril 2016

STYLOS AUTO-INJECTEURS D’ADRÉNALINE : MODE D’EMPLOI

Vrai ou faux ?

1 Dans le traitement d’urgence des réactions allergiques sévères, l’adrénaline est injectée en sous-cutané.

2 Les sites d’injection possibles sont la cuisse, l’abdomen ou le muscle fessier.

3 L’injection est possible au travers d’un vêtement : jean, coton, polyester…

4 Une seule injection est autorisée.

5 Une fois l’injection effectuée, appeler les services d’urgence (15 ou 112).

6 Les stylos à dosage pédiatrique (0,15 mg/0,3 ml) sont réservés à l’enfant de 15 à 30 kg.

Réponses : 1 faux. L’adrénaline est injectée par voie intramusculaire. 2 faux. L’injection ne peut se faire que dans le muscle de la face antérolatérale de la cuisse. 3 vrai. 4 faux. Une seconde injection est possible si aucune amélioration des symptômes n’apparaît après 5 à 15 minutes. 5 vrai. 6 vrai.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3123 du 9 avril 2016

MÉDICAMENTS ET ALIMENTS

Reliez chaque médicament avec le (s) aliments (s) avec le (s) quel (s) il interagit

1. Bisphosphonate

2. Lévothyroxine

3. Antivitamine K

4. Simvastatine

5. fluoroquinolone

6. métronidazole

a. Pamplemousse

b. Café

c. Canneberge

d. Soja

e. Alcool

f. Calcium

Réponses : 1 f (chélation). 2 d (diminution de l’absorption de la lévothyroxine). 3 c (potentialisation de l’effet anticoagulant). 4 a (inhibition enzymatique). 5 b (augmentation de la concentration en caféine), f (chélation). 6 e (effet antabuse).

1. Le pamplemousse est :

a. un chélateur

b. un inducteur enzymatique

c. un inhibiteur enzymatique

2. L’interaction pamplemousse-médicament est cliniquement significative, après une consommation de :

a. 1 quartier de pamplemousse

b. 1 pamplemousse entier ou 200 ml de jus

c. 5 pamplemousses ou 1 litre de jus

3. Après la consommation de pamplemousse, une interaction est possible pendant :

a. 2 heures

b. 3 jours

c. 1 mois

Réponses : 1 c. 2 b. 3 b.

Vrai ou faux ?

1 Les interactions médicaments-aliments (IMA) doivent être déclarées auprès des centres de pharmacovigilance.

2 Les IMA sont toujours bénignes ou modérées.

3 Une IMA est possible même en cas de nutrition entérale.

4 Les IMA sont toujours liées à une modification de l’absorption.

5 Certains aliments facilitent l’absorption de médicaments.

6 Au cours du ramadan, il est conseillé de prendre la plupart des médicaments en prise unique le soir.

Réponses : 1 vrai. 2 faux. 10 % des IMA entraînent des conséquences graves voire fatales. 3 vrai. 4 faux. Les IMA peuvent être dues aussi à une diminution du métabolisme, un antagonisme des effets, un cumul d’effets indésirables… 5 vrai. C’est le cas des aliments riches en lipides avec par exemple l’atovaquone. 6 vrai. Sauf les diurétiques, les corticoïdes et les antidépresseurs stimulants pour lesquels l’administration le matin est conseillée.

Question

Qu’est-ce que la table Ciqual ?

Réponse : C’est une table de composition nutritionnelle mise en ligne sur le site de l’ANSES (pro.anses.fr/tableciqual). Elle recense environ 1 500 aliments. Pour chaque type d’aliment sont mentionnés le nombre de calories et les valeurs en lipides, protéines, glucides, vitamines et minéraux. Une recherche par nom, famille ou constituant, la vitamine C par exemple, est possible. Les aliments sont alors classés par ordre décroissant de leur teneur en vitamine C.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3124 du 16 avril 2016

HEXYON

1. Hexyon est un vaccin :

a. tétravalent

b. pentavalent

c. hexavalent

2. Il est composé des antigènes :

a. dTCaP-Hib-HepB

b. DTCaP-Hib-HepB

c. dTcaP-Hib-HepB

3. Hexyon présente l’avantage :

a. d’être prêt à l’emploi

b. d’être administré par voie orale

c. de se conserver à température ambiante

4. Hexyon peut être proposé :

a. pour la primovaccination, à l’âge de 2 mois et de 4 mois

b. pour le premier rappel, à l’âge de 11 mois

c. chez l’adulte uniquement

Réponses : 1 c. 2 b. 3 a. 4 a, b.

Cette plante est-elle toxique ?

Non. Il s’agit de l’angélique, Angelica archangelica L., plante médicinale dont la racine (souche radicante), est traditionnellement utilisée dans les pertes d’appétit, pour faciliter la digestion ou pour calmer les douleurs abdominales d’origine digestive. Elle est reconnaissable par sa tige robuste, creuse et cannelée, violacée, pouvant atteindre 2 m de haut, ses fleurs jaune verdâtre en ombelles composées, et son odeur aromatique.Attention : l’angélique est phototoxique, de par la présence de furocoumarines. Eviter l’exposition solaire.

LA MÉSOTHÉRAPIE

Cas

Valérie souffre d’arthrose. Son médecin lui a proposé une séance de mésothérapie. Parmi ces classes thérapeutiques, lesquelles sont possibles en mésothérapie ?

a. les anti-inflammatoires

b. les anesthésiques locaux

c. les corticoïdes

Réponse : a, b. Les corticoïdes sont proscrits par la Société française de mésothérapie.

D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3124 du 16 avril 2016

LES PRINCIPALES ZOONOSES

Reliez chaque pathologie aux affirmations exactes

1. Toxocarose

2. Toxoplasmose

a. Zoonose due à un protozoaire cosmopolite.

b. Zoonose due à un ver rond (nématode).

c. L’animal contaminant est le chat.

d. L’animal contaminant est le chien.

e. Les symptômes chez l’homme sont visibles lorsque les larves migrent à travers les tissus (larva migrans) : douleurs digestives, hépatosplénomégalie, myalgies, troubles asthmatiformes…

f. Cette zoonose peut provoquer, au cours d’une grossesse, des séquelles neurologiques chez le fœtus, un accouchement prématuré ou une mort in utero.

Réponses : 1 b, c, d, e. 2 a, c, f.

Vrai ou faux ?

1 Un homme contaminé par le sarcopte de la gale animale peut transmettre la pathologie à son entourage.

2 En cas de suspicion de teigne animale, une consultation médicale s’impose.

3 La pyriméthamine (Malocide), indiquée dans la toxoplasmose grave, congénitale ou du patient immunodéprimé, nécessite une supplémentation en vitamine B12.

4 L’une des mesures de prévention de la maladie des griffes du chat est un traitement anti-puce bien conduit (traitement de l’animal et de l’environnement).

5 Les femmes enceintes doivent éviter les aliments au lait cru en raison d’un risque de toxoplasmose.

6 Le niclosamide (Trédémine, indiqué dans le tæniasis) est administré au cours d’un repas riche en graisses.

Réponses : 1 faux. Dans la gale animale, l’homme constitue une impasse parasitaire. 2 vrai. 3 faux. La pyriméthamine nécessite une supplémentation en folinate de calcium. 4 vrai. 5 faux. Les aliments pouvant transmettre la toxoplasmose sont les viandes crues et peu ou mal cuites, ainsi que les légumes et fruits crus et mal lavés. Les aliments au lait cru peuvent transmettre d’autres zoonoses : la listériose notamment. 6 faux. Le niclosamide est administré le matin à jeun, en ayant pris un dîner léger la veille. Les comprimés sont répartis en 2 prises à 1 heure d’intervalle.

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