Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Expertise
QUESTIONS DE COMPTOIR
Auteur(s) : Delphine Guilloux
LA PELADE est une maladie auto-immune qui touche les follicules pileux et se manifeste par des plaques alopéciques multiples épargnant généralement les cheveux blancs. Le cuir chevelu est sain, généralement totalement glabre. Poils, cils, sourcils peuvent être atteints et des lésions unguéales, entraînant un aspect rugueux de l’ongle, peuvent s’ajouter. La pelade peut être associée à une autre maladie auto-immune (diabète, thyroïdite, vitiligo, psoriasis…) et survient généralement sur un terrain atopique et familial. Elle débute dans un tiers des cas avant 20 ans dans les deux sexes. Différents facteurs déclenchants ont été identifiés : infections, prise de médicaments, stress important… La repousse, qui survient spontanément dans 80 % des cas au bout de quelques semaines, commence au centre de la plaque par des duvets blancs ; la repigmentation est progressive. Environ 2 % de la population est touchée au cours de sa vie. Les récidives sont d’autant plus fréquentes que la pelade débute tôt. Si une abstention thérapeutique peut être envisagée, le traitement des formes limitées (moins de 30 % de la surface du cuir chevelu atteinte) repose sur l’application de dermocorticoïdes locaux ou sur l’injection de corticoïdes. L’application de minoxidil à 2 ou 5 % peut y être associée pour favoriser la repousse. En cas de forme sévère, des traitements comme l’immunothérapie de contact consistant à rendre les produits allergiques à une substance chimique ensuite appliquée sur la zone à traiter, la puvathérapie, des corticoïdes per os ou du méthotrexate peuvent être proposés. Une prise en charge psychologique doit généralement être envisagée.
Sources : La Revue du praticien-Médecine générale n° 826 du 29 septembre 2009, tome 23, pp. 529-530 ; La Revue du praticien-Médecine générale n° 914 de janvier 2014, tome 28, pp. 67 à 73 ; Prescrire n° 387 de janvier 2016, tome 36, p. 22 ; therapeutique-dermatologique.org
Prévoyez-vous de fermer votre officine le 30 mai prochain en signe de protestation ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !