Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Actualités
Auteur(s) : Emilie Bollinger
Si vous ne voulez pas des vaccins, essayez les maladies ! », a lancé ironiquement le Pr François Bricaire, organisateur, le 2 février, d’une séance exceptionnelle de l’Académie de médecine, en présence de la ministre de la Santé, sur la vaccination. Sur le fond, la proposition des académiciens pour relancer la vaccination en France, si elle n’est pas aussi provocatrice, reste insolite. Partant du même constat que la ministre – les parents ne comprennent pas pourquoi certains vaccins sont obligatoires alors que d’autres sont simplement recommandés –, l’instance propose de tout remettre à plat et de supprimer l’obligation vaccinale, qui « n’existe de fait que pour des maladies presque disparues », a souligné Pierre Bégué, président de l’Académie de médecine. Et de la remplacer par une notion nouvelle : l’exigibilité de certains vaccins pour l’entrée en crèche et à l’école notamment. Ce qui revient à une obligation de fait avec une liste élargie de vaccins. « C’est un peu jésuite, a reconnu le Pr Bégué. Dans le même temps, cette exigibilité permettrait aussi aux médecins et aux parents de mieux comprendre le sens de la vaccination, en l’accompagnant de davantage de pédagogie. »
Cette liste, qui serait révisable chaque année, comprendrait les vaccins actuellement obligatoires ainsi que les vaccins recommandés, notamment le ROR, la coqueluche et l’hépatite B.
A l’occasion de cette séance, le Dr Daniel Lévy-Bruhl, de l’InVS, a présenté les chiffres de l’épidémie de rougeole : plus de 45 000 cas depuis 2008. « Refuser le vaccin est une décision individuelle mais qui peut aussi avoir des conséquences collectives, en favorisant la survenue d’épidémies dont les premières victimes sont les plus fragiles, dont les nourrissons qui ne sont pas encore protégés par la vaccination », a-t-il rappelé. Une question éthique partagée par l’Académie nationale de médecine.
Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !