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Actualités
Auteur(s) : Yolande Gauthier
Un bracelet connecté pourrait bien permettre d’améliorer la prise en charge précoce des rechutes dépressives. Partant de l’hypothèse que la dépression induit des modifications physiologiques non perceptibles par le patient au début de la maladie, ce bracelet mesure plusieurs paramètres : pH cutané, température corporelle, fréquence cardiaque et oxygénation, exposition à la lumière, quantité de mouvements au cours de la journée et de la nuit… Le Dr Philippe Nuss (hôpital Saint-Antoine, Paris) va lancer une étude de 3 mois sur ledit objet. « Nous recrutons une soixantaine de patients dépressifs en rémission, en privilégiant ceux qui ne sont pas sous traitement antidépresseur. Ils porteront le bracelet et seront interrogés sur leur ressenti de manière aléatoire, explique le psychiatre. Certaines personnes rechuteront pendant l’étude, d’autre pas. On regardera rétrospectivement les différences d’ajustement des paramètres enregistrés les uns par rapport aux autres dans les deux populations. L’idée est de rechercher des modifications qui permettront de définir un algorithme prédictif d’un risque dépressif chez un chez un patient donné. »
Ce projet fait partie d’une étude plus vaste qui tente d’analyser le risque de dépression chez différentes catégories de personnes (avec antécédents cardiovasculaires, soumises à un fort stress comme les militaires…), menée notamment au Etats-Unis avec la Mayo Clinic. En France, le Dr Nuss espère pouvoir livrer ses premiers résultats en septembre 2016.
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