TESTEZ-VOUS - Le Moniteur des Pharmacies n° 3108 du 12/12/2015 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3108 du 12/12/2015
 

Cahier Evaluation

Avez-vous assimilé l’essentiel des informations scientifiques et pharmaceutiques parues dans « Le Moniteur » depuis le 17 octobre 2015 ? Vous le saurez en répondant à cet ensemble de cas de comptoir, d’ordonnances pièges et de quiz inspirés des 4 derniers « Cahiers Formation » et des dernières publications du « Moniteur » autour du médicament. Bon test !

D’après Le Moniteur n° 3099 du 17 octobre 2015

CRINONE

Vrai ou faux ?

1 Crinone 80 mg/g est un gel vaginal à base d’estradiol.

2 Il est indiqué dans le cadre d’une assistance médicale à la procréation.

3 La posologie recommandée est de 2 à 3 applications par jour.

4 Le traitement commence le jour du transfert d’embryon, et se poursuit 30 jours après confirmation de la grossesse.

Réponses : 1 faux. Crinone 80 mg/g est composé de progestérone. 2 vrai. 3 faux. Crinone s’applique une fois par jour, à l’aide de l’applicateur, de préférence le matin et en position allongée, les genoux légèrement repliés. 4 vrai.

CONTRE-INDICATIONS AU DON DU SANG

1 – Le nombre de dons de sang total par année est limité à :

a 4 pour les femmes et 6 pour les hommes

b 6 pour les femmes et 4 pour les hommes

c 4 pour les femmes comme pour les hommes

2 – Après un traitement par isotrétinoïne, le délai à respecter pour le don du sang est de :

a 7 jours

b 1 mois

c 6 mois

3 – Le don de sang total est possible jusqu’à :

a 60 ans

b 65 ans

c 70 ans

Réponses : 1 a. Il est possible de faire, dans une année, 12 dons de plaquettes et 24 dons de plasma. 2 b. 3 c. Les dons de plaquettes et de plasma sont, eux, possibles jusqu’à 65 ans.

D’après Le Moniteur n° 3100 du 24 octobre 2015

LE COQUELICOT

1 – Le coquelicot (Papaver rhœas) est traditionnellement utilisé :

a pour réduire la nervosité, en particulier en cas de troubles mineurs du sommeil

b pour favoriser les fonctions d’élimination de l’organisme

c dans le traitement symptomatique de la toux

2 – La drogue utilisée en phytothérapie correspond :

a aux pétales

b aux feuilles

c au latex

Réponses : 1 a, c. Le coquelicot est également utilisé dans les troubles de l’éréthisme cardiaque (adulte uniquement). Il entre dans la formulation de tisanes pour améliorer l’aspect de celle-ci. 2 a.

D’après Le Moniteur Formation n° 3100 du 31 octobre 2015

LES TROUBLES BIPOLAIRES

Vrai ou faux ?

1 Le trouble bipolaire est la pathologie psychiatrique conduisant le plus fréquemment aux tentatives de suicide.

2 Un trouble bipolaire nécessite une prise en charge à vie.

3 Les patients bipolaires peuvent bénéficier du statut de « travailleur handicapé ».

4 Le trouble bipolaire de type II (succession d’épisodes dépressifs prolongés et de brèves hypomanies) est le plus fréquent.

5 Un trouble bipolaire débute le plus souvent après 40 ans.

6 Le trouble bipolaire, du fait d’un tableau clinique franc, est l’une des pathologies psychiatriques les plus aisément diagnostiquées.

Réponses : 1 vrai. 2 vrai. Le diagnostic est posé avec un retard de 8 à 10 ans en moyenne. 3 vrai. 4 faux. C’est le type I ou ancienne psychose maniacodépressive (alternance d’épisodes maniaques dominants et d’épisodes dépressifs caractérisés) qui est le plus fréquent. 5 faux. Le début de la maladie est souvent précoce (entre 15 et 25 ans). 6 faux.

1 – Quelles sont les particularités pharmacocinétiques du lithium ?

a C’est un médicament à marge thérapeutique étroite

b Il ne passe pas la barrière hématoplacentaire

c Il passe dans le lait maternel

2 – Parmi ces situations, quelles sont celles qui favorisent un surdosage en lithium ?

a Son association aux AINS

b Son association aux IEC

c La consommation de fromage

d Une déplétion hydrosodée

3 – Quels sont les signes d’un surdosage en lithium ?

a Des tremblements

b Des vertiges

c Une constipation

d Une confusion

Réponses : 1 a, c. Le lithium est un médicament à marge thérapeutique étroite, qui passe dans le lait maternel. Il est de ce fait contre-indiqué pendant l’allaitement. Le lithium passe la barrière hématoplacentaire et expose au risque de malformation cardiaque (la poursuite du traitement est toutefois envisageable pendant la grossesse sous surveillance fœtale et contrôle de la lithiémie renforcé). 2 a, b, d. Un surdosage en lithium est aussi favorisé par l’insuffisance rénale. 3 a, b, d. Un surdosage en lithium se traduit par des tremblements, des vertiges, des troubles visuels, des nausées, des diarrhées, une confusion.

Vrai ou faux ?

1 Lors d’une phase dépressive d’un trouble bipolaire, le traitement fait appel à un antidépresseur en monothérapie.

2 L’électroconvulsivothérapie n’est utilisée que lors de phases dépressives sévères.

3 Les femmes en âge de procréer traitées par divalproate ou dérivés doivent bénéficier d’une contraception efficace.

4 La quétiapine est indiquée dans le traitement des accès maniaques, mais aussi dans celui des accès dépressifs.

Réponses : 1 faux. Le traitement des épisodes dépressifs relève d’un traitement thymorégulateur éventuellement associé à un antidépresseur. L’utilisation d’un antidépresseur en monothérapie n’est pas recommandée (risque de virage maniaque). 2 faux : l’électroconvulsivothérapie est également utilisée dans le traitement d’accès maniaques résistants ou d’états mixtes. 3 vrai. 4 vrai. C’est le seul antipsychotique ayant une AMM dans le traitement de l’accès dépressif du bipolaire.

Associez à chaque thymorégulateur les principaux éléments de surveillance pendant le traitement

1 Lithium

2 Divalproate

3 Lamotrigine

4 Olanzapine

a Surveillance de l’état cutané

b Contrôle du poids, du périmètre abdominal et de la glycémie

c Dosage plasmatique de la molécule, bilan rénal et thyroïdien

d Bilan hépatique et hématologique

Réponses : 1 c. 2 d. 3 a. 4 b.

Ordonnance

1 - Cette ordonnance est-elle recevable ?

a Non, le divalproate est un médicament d’exception qui doit être prescrit sur une ordonnance spéciale, indépendante de la prescription de Cerazette.

b Non, la prescription initiale de divalproate est réservée aux médecins hospitaliers uniquement.

c Oui, un psychiatre libéral peut initier un traitement par divalproate.

2 - Le pharmacien peut-il délivrer cette ordonnance ?

a Oui, Mme V. bénéficie bien d’une contraception efficace.

b Oui, mais à condition de vérifier la présentation du formulaire d’accord de soins signé par la patiente.

c Non, car l’ordonnance doit mentionner la réalisation d’un test de grossesse négatif.

3 - Quel conseil donner à Mme V. concernant l’administration du divalproate ?

a Prendre les comprimés au cours des repas.

b Prendre les comprimés à distance des repas.

c Prendre les comprimés au cours ou en dehors des repas.

Réponses : 1 c. Depuis mai 2015, la prescription initiale de spécialités à base de valproate et dérivés chez les femmes en âge de procréer est réservée aux spécialistes en psychiatrie (Dépakote), en neurologie et psychiatrie (Dépakine). Elle est valable un an durant lequel le renouvellement peut être effectué par tout médecin. 2 b. Les patientes en âge de procréer doivent certes bénéficier d’une contraception efficace, mais à chaque délivrance la prescription initiale annuelle par le spécialiste et la présentation d’un accord de soins signé sont obligatoires. 3 a. Le divalproate s’administre de préférence au cours des repas.

D’après Le Moniteur n° 3101 du 31 octobre 2015

STRIVERDI RESPIMAT

1 – Striverdi Respimat (olodatérol) est un bronchodilatateur administré par voie inhalée. Il est composé :

a d’un agoniste bêta-2-adrénergique de courte durée d’action

b d’un agoniste bêta-2-adrénergique de longue durée d’action

c d’un anticholinergique

2 – Striverdi Respimat est indiqué :

a dans l’asthme intermittent

b dans l’asthme sévère

c dans la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)

3 – La posologie recommandée est de :

a 2 bouffées par jour, administrées en une seule prise

b 2 bouffées par jour, administrées à 12 heures d’intervalle

c 2 bouffées par prise, 2 fois par jour

Réponses : 1 b. 2 c. 3 a.

D’après Le Moniteur n° 3102 du 7 novembre 2015

SEASONIQUE

Ordonnance

Pourquoi faut-il appeler le prescripteur ?

Seasonique est un contraceptif oral à la posologie particulière: les comprimés doivent être pris chaque jour à la même heure pendant 91 jours consécutifs, soit 84 comprimés roses (association lévonorgestrel/éthinylestradiol) puis 7comprimés blancs (éthinylestradiol seul). Les règles de privation surviennent normalement au moment de cette période de 7 jours. La boîte suivante, correspondant à un nouveau cycle prolongé, doit être entamée le lendemain du dernier comprimé blanc. La posologie inscrite ici correspond à celle des contraceptifs oraux classiques. Il convient d’appeler le prescripteur pour rectifier l’ordonnance.

COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES ET RÉGLEMENTATION

Vrai ou faux ?

1 Les compléments alimentaires relèvent du monopole pharmaceutique.

2 Avant commercialisation, ils font l’objet d’une demande d’AMM.

3 Le fabricant et le distributeur sont responsables de la conformité des produits avec les normes en vigueur.

4 Parmi les mentions obligatoires doivent figurer sur l’emballage les informations nutritionnelles pour une dose journalière.

5 Les effets indésirables des compléments alimentaires doivent être déclarés auprès de l’ANSM.

6 Il existe une liste de substances interdites pour la composition des compléments alimentaires.

Réponses : 1 faux. 2 faux. Ils font l’objet d’une déclaration qui s’effectue auprès de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). 3 vrai. Ils sont aussi responsables de la sécurité et de la non-tromperie du consommateur.. 4 vrai. 5 faux. La nutrivigilance est du ressort de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). 6 faux.

D’après Le Moniteur n° 3103 du 14 novembre 2015

L’HUILE ESSENTIELLE DE ROMARIN À VERBENONE

L’HE de romarin à verbénone, particulièrement réputée pour ses propriétés hépatoprotectrices, est potentiellement :

a neurotoxique

b phototoxique

c abortive

Réponses : a, c.

DÉPISTAGE DE LA BPCO

Vrai ou faux ?

1 Le dépistage de la BPCO s’effectue grâce au débitmètre de pointe.

2 Après inspiration profonde, le patient doit souffler le plus fort et le plus vite possible pendant au moins 6 secondes.

3 Une seule mesure suffit pour interpréter un résultat.

4 Une consultation médicale est nécessaire pour un résultat 0,8.

Réponses : 1 faux. Le débitmètre de pointe n’est pas recommandé pour dépister la BPCO. L’évaluation du souffle est réalisée à l’aide d’un minispiromètre électronique. 2 vrai (le patient doit souffler jusqu’au bip sonore). 3 faux. Il est recommandé d’effectuer 3 mesures du souffle successives. 4 vrai.

D’après Le Moniteur Formation n° 3103 du 14 novembre 2015

L’OSTÉOPOROSE

Ordonnance

Délivreriez-vous l’ordonnance ?

Non, pour donner lieu au remboursement, le tériparatide doit être prescrit sur une ordonnance de médicament d’exception. La prescription peut être faite par tout médecin. Le traitement est pris en charge pour une période de 18 mois au maximum (c’est donc les 6 derniers mois pour Mme V.) et dans tous les cas, sa durée ne doit pas dépasser 2 ans (24 mois). Ce traitement n’est pas renouvelable au cours de la vie du patient. Une fois l’ordonnance d’exception obtenue, vérifier qu’il reste à Mme V. des aiguilles à insuline pour réaliser les injections. Lui rappeler de conserver le stylo au réfrigérateur.

1 – Mme M., 66 ans, s’est fracturé le poignet il y a quelque temps et, au vu de ses facteurs de risque (DMO faible, fracture du col du fémur chez un parent du 1er degré), le médecin a instauré Adrovance 70 mg/2800 UI (alendronate/colécalciférol), 1 cp par semaine. Mme M. vient à la pharmacie renouveler son traitement. Vous vérifiez que la patiente prend bien son médicament :

a le soir au coucher

b le matin, au milieu du petit déjeuner

c le matin à jeun, 30 minutes avant toute prise alimentaire

2 – Vous lui rappelez que la prise du médicament :

a se fait uniquement avec un grand verre d’eau plate comme l’eau du robinet

b peut se faire avec un jus de fruits

c peut se faire avec un verre de lait

d nécessite de ne pas sans se recoucher les 30 minutes qui suivent

3 – Adrovance, comme tous les bisphosphonates, peut entraîner des effets indésirables (prise au long cours, etc.). Il conviendra de vérifier régulièrement que Mme M. ne souffre pas :

a d’inflammation dentaire ou gingivale

b de douleur brutale ou inhabituelle de la cuisse, de la hanche ou de l’aine

c de vertiges ou d’hypotension

d de migraines

4 – Vous rappelez aussi les mesures d’hygiène de vie qui permettront d’optimiser la prise en charge et de limiter toute nouvelle fracture :

a éviter de marcher plus de 30 minutes par jour d’affilée

b supprimer les apports calciques, en particulier les produits laitiers qui peuvent diminuer l’efficacité du médicament

c aménager son domicile pour limiter les chutes (suppression des tapis, barres d’appui…)

d corriger un trouble visuel ou orthopédique

5 – Mme M. prend habituellement son comprimé d’Adrovance le dimanche matin. Le mercredi suivant, elle vous appelle à la pharmacie car elle a oublié la prise du comprimé il y a 3 jours. Peut-elle rattraper l’oubli ?

a Oui, en prenant le comprimé oublié le lendemain matin, ce qui l’oblige désormais à prendre Adrovance chaque jeudi

b Oui, en prenant le comprimé oublié le lendemain matin, puis en reprenant habituellement Adrovance le dimanche

c Non, elle doit attendre la prochaine prise, le dimanche suivant.

Réponses : 1 c. 2 a, d. 3 a, b. Toute douleur, inflammation et/ou mobilité dentaire impose de consulter rapidement un dentiste et toute douleur de la jambe doit être signalée au médecin. 4 c, d. 5 b. En cas d’oubli lors d’une prise hebdomadaire, un rattrapage est possible en poursuivant aux jours initialement prévus. Jamais 2 comprimés le même jour.

Vrai ou faux ?

1 Chez le patient ostéoporotique, il est recommandé de limiter la consommation d’alcool et d’encourager le sevrage tabagique.

2 La prise de corticoïde sur plus de 3 mois à une dose supérieure ou égale à 7,5 mg/jour d’équivalent prednisone est un facteur de risque d’ostéoporose.

3 Une supplémentation calcique est le plus souvent recommandée en prévention de l’ostéoporose.

4 Un faible poids (IMC 19) est un facteur de risque d’ostéoporose chez la femme ménopausée.

5 Une perte de taille rapide ou importante (par ex. 4 cm ou plus par rapport à sa taille à 20 ans) fait suspecter une fracture vertébrale, parfois indolore.

6 Les activités physiques en charge (avec impact au sol) sont déconseillées.

Réponses : 1 vrai. 2 vrai. 3 faux. L’efficacité du calcium seul dans la prévention du risque fracturaire n’est pas démontrée. Le calcium n’est indiqué qu’en cas de déficit notamment si un traitement médical est envisagé. 4 vrai. 5 vrai. 6 faux. Elles sont particulièrement recommandées.

D’après Le Moniteur n° 3104 du 21 novembre 2015

LIPTRUZET

1 – Liptruzet est une nouvelle association hypocholestérolémiante qui combine :

a ézétimibe et fénofibrate

b ézétimibe et atorvastatine

c fénofibrate et atorvastatine

2 – La délivrance de Liptruzet nécessite :

a une ordonnance de médicament d’exception

b une demande d’accord préalable

c aucune de ces dispositions

3 – Parmi les effets indésirables les plus fréquents, il faut citer :

a des myalgies et des rhabdomyolyses

b une toux sèche

c une diarrhée

Réponses : 1 b. 2 c. Une ordonnance classique suffit pour la délivrance du Liptruzet, contrairement à Ezétrol ou Inegy, autres médicaments contenant de l’ézétimibe, soumis à une demande d’accord préalable. 3 a, c.

L’HUILE VÉGÉTALE DE BOURRACHE

Vrai ou faux ?

1 L’huile végétale de bourrache est réputée pour ses propriétés régénérante et anti-âge.

2 L’huile de bourrache se conserve facilement.

3 Elle se distingue des autres huiles végétales par sa richesse en acide gammalinolénique.

4 Son administration par voie orale est contre-indiquée.

Réponses : 1 vrai. 2 faux. L’huile végétale de bourrache est très sensible à l’oxydation : elle se conserve très mal. 3 vrai. 4 faux. L’huile de bourrache s’administre aussi par voie orale : pour contribuer à la souplesse et l’élasticité de la peau, pour améliorer l’état des peaux atopiques, pour lutter contre les troubles prémenstruels…

D’après Le Moniteur Formation n° 3104 du 21 novembre 2015

LES HUILES ESSENTIELLES

Vrai ou faux ?

1 Les huiles essentielles sont des substances hydrophiles.

2 La composition chimique (ou chémotype) de chaque HE conditionne son activité et sa toxicité.

3 Certaines HE peuvent être utilisées en injection IM.

4 Il est conseillé de diluer les HE dans un véhicule approprié avant utilisation.

5 Toutes les HE sont contre-indiquées en dessous de 3 ans.

6 Certaines HE peuvent être phototoxiques.

Réponses : 1 faux. Les HE sont lipophiles : elles sont totalement solubles dans l’alcool à 90° et les huiles végétales, partiellement solubles dans les teintures mères et les macérats glycérinés, insolubles dans l’eau. 2 vrai. 3 faux. Les injections IM ou IV sont formellement contre-indiquées. 4 vrai. 5 faux. Un avis médical est nécessaire. 6 vrai.

Reliez chaque HE à son chémotype

1 HE de cannelle de Ceylan (Cinnamomum camphora, écorce)

2 HE d’eucalyptus globuleux (Eucalyptus globulus)

3 HE de menthe poivrée (Mentha piperita)

4 HE d’origan compact (Origanum compactum)

5 HE de cyprès toujours vert (Cupressus sempervirens)

6 Essence de citron (Citrus limonum)

a Cédrol (sesquiterpénol)

b Cinnamaldéhyde ou aldéhyde cinnamique (aldéhyde aromatique)

c Furocoumarine (coumarine)

d Menthol (monoterpénol)

e 1,8-cinéole (oxyde terpénique)

f Menthone (cétone)

g Carvacrol (phénol)

Réponses : 1 b. 2 e. 3 d et f. 4 g. 5 a. 6 c.

Reliez chaque chémotype à son ou ses risques iatrogènes principaux

1 Cédrol (sesquiterpénol)

2 Cinnamaldéhyde ou aldéhyde cinnamique (aldéhyde aromatique)

3 Furocoumarine (coumarine)

4 Menthol (monoterpénol)

5 1,8-cinéole (oxyde terpénique)

6 Menthone (cétone)

7 Carvacrol (phénol)

a Hépatotoxicité

b Neurotoxicité

c Dermocausticité

d Risque abortif

e Phototoxicité

f Risque de spasme laryngé par effet froid

g Réactions allergiques

h Activité œstrogène-like

i Assèchement des voies respiratoires (à éviter chez l’asthmatique)

Réponses : 1 h. 2 c, g. 3 e. 4 f. 5 b (à hautes doses), i. 6 b, d. 7 a, c.

CAS 1

1 – Eléonore, en réalisant une préparation magistrale mélangeant plusieurs huiles essentielles dans une huile d’amande douce, a reçu quelques gouttes d’HE de lavande vraie dans l’œil. Avec quoi faut-il le rincer ?

a Avec de l’eau

b Avec une huile végétale

2 – La préparation terminée, dans quel flacon faut-il la conserver ?

a Un flacon en plastique teinté

b Un flacon en verre transparent

c Un flacon en verre teinté

Réponses : 1 a. Les HE sont lipophiles. Pourtant, en cas de contact oculaire avec une huile essentielle (quelle qu’elle soit), il faut immédiatement rincer l’œil avec de l’eau pendant 15 minutes, montre en main. En pratique : passer l’œil sous un fin filet d’eau tiède, en écartant bien les paupières et en insistant dans les cul-de-sacs lacrymaux. Rincer l’œil avec une huile végétale, comme il est indiqué dans de nombreux ouvrages d’aromathérapie, est une fausse bonne idée : l’HE risquant d’autant plus de diffuser. Si des symptômes d’irritation persistent 2 heures après le rinçage (douleur, œil rouge, sensation d’inconfort…), orienter vers un ophtalmologue rapidement. En cas de doute, contacter le centre antipoison le plus proche. 2 c. Flacon à conserver à l’abri de l’air, de l’humidité et de la chaleur.

CAS 2

1 – La voie orale ou sublinguale est à conseiller :

a uniquement si l’on possède une bonne connaissance des HE

b à partir de l’âge de 15 ans

c en respectant une posologie journalière de 300 mg/jour chez l’adulte

2 – La diffusion atmosphérique est contre-indiquée :

a chez le patient asthmatique

b en présence d’enfants de plus de 7 ans

c avec l’HE de thym à linalol

d avec l’HE de thym à thymol

Réponses : 1 a, c. La voie orale peut être utilisée à partir de 6 ans, plus tôt pour les essences de citrus. 2 a, d. La diffusion atmosphérique est contre-indiquée en présence de patients asthmatiques. Les HE irritantes pour la peau et les muqueuses (HE de thym à thymol) sont à éviter.

CAS 3

1 – Parmi les HE hépatotoxiques, il faut retenir :

a l’HE de thym à linalol

b l’HE de thym à thymol

c l’HE de sarriette des montagnes

d l’essence de citron

2 – Parmi les HE les plus sensibilisantes pour la peau, il faut retenir :

a l’HE de cannelle de Ceylan (écorce)

b l’HE de lavande vraie

c l’HE de laurier noble

d l’HE de ravintsara

Réponses : 1 b, c. L’essence de citron est hépatoprotectrice. 2 a (aldéhyde aromatique), c (lactones sesquiterpéniques) et, dans une moindre mesure, b (présence de linalol). Un test cutané sur le pli du coude ou à l’intérieur du poignet est à effectuer avant toute utilisation.

D’après Le Moniteur n° 3105 du 28 novembre 2015

L’HYPERACTIVITÉ VÉSICALE

Vrai ou faux ?

1 L’hyperactivité vésicale touche plus particulièrement les hommes.

2 Elle se caractérise par une impériosité urinaire, un besoin fréquent d’uriner, même la nuit, et parfois de perte d’urine involontaire.

3 La grossesse et l’obésité sont des facteurs de risque courants.

4 Le traitement médicamenteux repose sur des principes actifs cholinergiques.

Réponses : 1 faux. L’hyperactivité vésicale touche en majorité les femmes (60 %). 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. Le traitement médicamenteux repose sur des agents anticholinergiques.

Photo mystère

Quelle est cette plante médicinale, dont la feuille est utilisée en phytothérapie ?

- l’eucalyptus

- le boldo

- la myrtille

Réponse : Il s’agit du boldo (Peumus boldus, Monimiaceæ), dont les feuilles sont ovales, coriaces, gris-vert pâle, aux bords légèrement enroulés vers la face inférieure et présentant sur la face supérieure des protubérances. La phytothérapie l’utilise traditionnellement dans les dyspepsies et les spasmes gastro-intestinaux légers, ainsi que pour faciliter les fonctions d’élimination de l’organisme.

D’après Le Moniteur Formation n° 3105 du 28 novembre 2015

CES INGRÉDIENTS COSMÉTIQUES QUI CRÉENT LA POLÉMIQUE

Reliez chaque ingrédient cosmétique à la polémique qui l’entoure

1 Triclosan

2 Parabènes

3 Baume du Pérou

4 Linalol

5 Ammoniaque

6 Colophane

7 Lauryl sulfate de sodium

8 Phénoxyéthanol

9 Paraphénylène-diamine

a Perturbateur endocrinien

b Allergisant

c Polluant environnemental

d Irritant (peau et/ou muqueuse)

Réponses : 1 a, c. Le triclosan est également suspecté d’être cancérigène hépatique, d’induire des résistances aux antibiotiques et d’affaiblir la contraction musculaire squelettique, sans que les preuves soient suffisantes. 2 a. 3 b. 4 b. 5 d. 6 b. 7 b, d. 8 d (irritation oculaire). 9 b.

vertical

1. S’il est bien responsable d’irritations oculaires, ses effets néfastes sur la reproduction et le développement restent insuffisamment prouvés.

2. Filmogène allergisant, obligatoirement mentionné lorsque sa concentration dépasse 1 %.

3. Allergène puissant.

4. Conservateur interdit dans les produits de rasage.

5. Conservateur autorisé dans les cosmétiques à 0,4 % maximum (0,8 % en mélange d’esters).

6. Filtre organique obligatoirement mentionné sur l’étiquette des crèmes solaires.

Horizontal

7. Substance parfumante appartenant à la liste des 26 substances allergisantes qui doivent être mentionnées dès qu’elles dépassent une concentration de 0,01 % dans les produits à rincer et 0,001 % dans les produits sans rinçage.

8. Elles renferment des filtres minéraux dans les crèmes solaires et ne devraient être appliquées que sur peau intacte.

9. Sel utilisé comme agent antitranspirant et dont le rôle dans le cancer du sein n’est pas établi.

10. Dans la nomenclature INCI : Baume du Pérou.

11. Allergène illégalement mélangé au henné naturel utilisé pour les tatouages éphémères, responsable de réactions de sensibilisation violentes.

12. Système de surveillance auprès duquel il faut déclarer les effets indésirables des produits cosmétiques.

Réponses : 1 Phénoxyéthanol. 2 Colophane. 3 Méthylisothiazolinone. 4 Triclosan. 5 Méthylparaben. 6 Benzophénone. 7 Géraniol. 8 Nanoparticules. 9 Aluminium. 10 Myroxylon. 11 Paraphénylène-diamine. 12 Cosmétovigilance.

D’après Le Moniteur n° 3106/3107 du 5 décembre 2015

LA LEPTOSPIROSE

1 – La leptospirose est :

a une zoonose d’origine bactérienne

b une maladie professionnelle

c une mycose cutanée

2 – La contamination s’effectue :

a par piqûre d’insectes (Aedes albopictus ou moustique tigre notamment)

b par contact cutané direct avec un animal infecté

c par contact cutané indirect avec une eau ou un sol souillés

3 – La leptospirose est notamment responsable :

a d’une fièvre élevée (> 39 °C)

b d’un syndrome hémorragique potentiellement létal

c d’une toux quinteuse

d de complications oculaires tardives

Réponses : 1 a, b. 2 b, c. 3 a, b, d.

PLEGRIDY

Vrai ou faux ?

1 Plegridy (peginterféron bêta-1a) est indiqué chez les patients atteints d’hépatite C.

2 Plegridy s’administre par injection SC chaque semaine.

3 Plegridy se conserve au réfrigérateur entre + 2 et + 8 °C.

4 Avant utilisation, il peut cependant se conserver 30 jours au maximum à température ambiante.

Réponses : 1 faux. Plegridy est indiqué dans le traitement de la sclérose en plaques. 2 faux. S’il s’administre bien en SC, Plegridy s’injecte toutes les 2 semaines. 3 vrai. 4 vrai.

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