Vitaros ALPROSTADIL

FICHE TECHNIQUE

Alprostadil 300 µg pour 100 mg de crème blanche en récipient unidose à usage unique. Boîte de 4 unidoses, liste I, PPI : 40,18 € (hors honoraires de dispensation), remb. SS à 15 % pour certaines populations de patients, AMM : 34009 275 438 7 6.

Majorelle : 01 83 96 84 70

FACE AU PATIENT

→ Comment appliquer Vitaros ?

Vitaros peut être utilisé chez l’homme adulte à partir de 18 ans.

La totalité d’une unidose est appliquée à l’extrémité du pénis, au-dessus du méat urétral, sans introduire l’embout dans le méat. Le pénis est ensuite maintenu à la verticale pendant environ 30 secondes. La rigidité pénienne doit apparaître dans les 5 à 30 minutes suivant l’application et se maintient pendant 1 à 2 heures (durée variable selon les patients).

Se laver les mains après avoir appliqué Vitaros pour éviter toute irritation au niveau des yeux.

Eviter la conduite ou l’utilisation de machines 1 à 2 heures après l’administration.

Ne pas dépasser une application par tranche de 24 heures, et 2 à 3 applications par semaine.

→ Faut-il toujours le garder au réfrigérateur ?

Vitaros se conserve entre + 2 et + 8 °C. Cependant, les sachets non entamés peuvent être gardés hors du réfrigérateur pendant 3 jours au maximum, à une température inférieure à 25 °C. Au-delà de ce délai, les sachets seront jetés s’ils n’ont pas été utilisés.

→ Pourquoi faut-il une ordonnance de médicament d’exception ?

La prise en charge est conditionnée par le respect des indications thérapeutiques prévues par la fiche d’information thérapeutique. Dans ce cas, le médecin utilisera une ordonnance de médicament d’exception à quatre volets. Il faut conserver, pendant 3 ans, le volet 4 de l’ordonnance lors de la primodélivrance puis une copie de l’ordonnance à chaque renouvellement. En cas de prescription sur une ordonnance classique, le médicament ne sera pas pris en charge par l’Assurance maladie.

→ Dans quels cas Vitaros est-il pris en charge ?

Vitaros est pris en charge dans le traitement de l’impuissance sexuelle en cas de paraplégie et tétraplégie, de lésion du bassin ayant entraîné des problèmes urinaires, des problèmes consécutifs à certains actes chirurgicaux ou radiothérapiques abdominopelviens, de séquelles du priapisme, de neuropathie diabétique avérée ou de sclérose en plaques.