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Actualités
Auteur(s) : François Pouzaud
Les dépenses de médicaments remboursés par l’assurance maladie sont reparties à la hausse, augmentant de 3,8 % à 23 Md€ en 2014. Une croissance portée principalement par les rétrocessions hospitalières qui progressent de 63,6 % (+ 2,7 Md€), sous l’effet de l’arrivée des nouveaux antiviraux d’action directe (Sovaldi et autres). Si on les exclut, les dépenses de médicaments délivrés en officine ont baissé de 1 % l’an dernier, sous l’effet des baisses de prix (- 818M€) et des économies imputables aux efforts de substitution (1,73 Md€), en dépit d’une légère hausse des volumes prescrits de 0,7 % liée aux épisodes grippaux.
Sur le premier semestre 2015, les évolutions sont toujours faussées par la croissance continue des rétrocessions (+ 56,8 %). La hausse est de 4,5 % par rapport aux six premiers mois de l’année 2014, alors que les ventes en ville chutent de 0,4 %.
Néanmoins, depuis l’été, l’Assurance maladie note un ralentissement de la progression des rétrocessions. Ce bilan faussé des dépenses de médicaments par l’Assurance maladie exaspère les syndicats. « C’est scandaleux!, elle fait croire que le poste médicament dérape au-dessus de l’ONDAM alors que la pharmacie se casse la figure », fulmine Gilles Bonnefond, président de l’USPO, qui demande à ce que les rétrocessions soient réintégrées dans l’activité hospitalière.
De son côté, Philippe Besset, vice-président de la FSPF, pointe du doigt le mode de financement des médicaments innovants. « On finance les nouveaux traitements de l’hépatite C par une baisse de la rémunération des officines de proximité, c’est inacceptable ! » Les baisses de prix portant sur des produits matures destinés aux pathologies chroniques, « c’est donc la double peine car la nouvelle rémunération favorise plutôt les pharmacies de passage que les officines traditionnelles », souligne Michel Caillaud, conseiller du président de l’UNPF.
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