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Actualités
Auteur(s) : Hélène Mauduit
Les caisses maladie allemandes titillent les pharmaciens. Alors que les officinaux réclament depuis plusieurs mois une revalorisation de leurs honoraires, l’Union des caisses maladie publiques (le GKV-Spitzenverband) a fait une proposition surprenante : la mise en place d’une « télépharmacie ». Le schéma serait le suivant : un pharmacien présent dans une pharmacie principale superviserait de multiples succursales tenues par du personnel spécialisé mais pas pharmacien. En cas de besoin (un conseil au patient pour le choix ou la délivrance d’un médicament par exemple), il ferait de la téléassistance par vidéo.
Selon le GKV-Spitzenverband, ce dispositif serait moins coûteux et résoudrait donc les problèmes de marges. Il a aussi estimé que le cadre économique de l’officine, trop rigide, devait être simplifié et plus ouvert à la concurrence, citant les règles de détention du capital (seul un pharmacien ou une société de pharmaciens peut être aujourd’hui au capital d’une officine) et de multipropriété (un pharmacien peut posséder au maximum un site principal et trois filiales). Le syndicat des pharmaciens ABDA a vivement réagi. « Ce ne sont pas avec de telles idées que l’assurance maladie répondra aux défis du changement démographique », déclare Friedemann Schmidt. Le GKV-Spitzenverband a « perdu tout contact avec la réalité », dit-il. Il est hors de question de s’orienter vers un modèle dans lequel « le patient connaîtrait son pharmacien à travers un écran d’ordinateur » et où « seule dominerait la poursuite sans relâche du profit ». L’ABDA veut croire à une provocation sans lendemain.
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