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Actualités
Auteur(s) : Loan Tranthimy
La profession souffre. L’avenir instable fait que les pharmaciens perdent leur repère. L’Ordre est à l’écoute des confrères. » Reconduite à la tête de l’instance ordinale à 84 % des voix exprimées du Conseil national, Isabelle Adenot, seule candidate à ce poste, ne mâche pas ses mots. Lors d’une conférence de presse, la présidente de l’Ordre national des pharmaciens a dévoilé plusieurs chantiers ambitieux pour sa troisième mandature.
Son premier mot d’ordre : la qualité. L’instance veut assurer le haut niveau de compétences des pharmaciens. « Malgré des conditions économiques difficiles, il ne faut pas lâcher sur la qualité sinon la profession sera vite fauchée », insiste Isabelle Adenot.
Pour ne pas tourner le dos à l’avenir, l’élue souhaite aussi ouvrir le chantier de l’innovation numérique. « Les possibilités offertes par la révolution numérique, bien intégrées et maîtrisées, sont immenses », dit-elle en annonçant l’organisation à l’automne d’un hackaton
Outre la réforme qu’elle devra mener pour s’adapter aux évolutions réglementaires (réforme territoriale et loi égalité homme-femme), l’instance veut repenser le code de déontologie. « Si les valeurs sont constantes, les modalités de mise en œuvre devront évoluer. On ne va pas mettre 25 ans pour le faire. Des groupes de travail vont se mettre en place. » Cette feuille de route servira de ligne directrice pour chacune des huit sections.
Du côté des titulaires d’officine, Alain Delgutte, président de la section A, élu le 15 mai, regrette la faible participation des pharmaciens de sa section (moins de 30 %). Peu importe, deux grands enjeux attendent les confrères dans les prochaines années :les nouveaux outils de communication et la simplification des règles de transfert. « Le projet de loi de santé veut simplifier les règles de transferts par ordonnance. C’est un impératif de la réussir », a insisté Isabelle Adenot.
* Evénement où des développeurs se réunissent pour faire de la programmation informatique collaborative.
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