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Entreprise
Auteur(s) : Stéphanie Bérard
En 2014, les petites entreprises du commerce et de l’artisanat ont, plus que jamais, ressenti les effets de la crise. « L’indice d’activité a régressé de 3,2 %, contre seulement 0,1 % en 2013 », déplore Yves Marmont, président de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA). Lequel vient de publier son Observatoire de la petite entreprise à partir des CA d’un échantillon de 15 000 entreprises, dont 3 893 pharmacies, membres des CGA.
Les pharmacies ont connu une dégradation de leur activité, affichant une diminution de leur chiffre d’affaires moyen de 1,3 % en 2014, alors que cette baisse n’était que de 0,9 % l’année précédente. « Attention, ce n’est qu’une moyenne, prévient Yves Marmont. Dans les pharmacies, on constate d’importantes distorsions selon la taille du point de vente et l’implantation géographique. La pharmacie reste l’activité qui a la meilleure rentabilité de tous les commerces et services étudiés. »
Au vu des premiers chiffres, 2015 laisse entrevoir une probable sortie de crise, tous secteurs confondus. « Nous notons une reprise de confiance des chefs d’entreprise, avec une augmentation des carnets de commande et une hausse des investissements », constate Yves Marmont. La demande de prêts d’équipements est, en effet, en hausse de 11 % sur les trois premiers mois de l’année 2015 par rapport à la même période de l’année précédente. La pharmacie suit la même tendance : sur les deux premiers mois de l’année, aucune dégradation du chiffre d’affaires n’est observée, mais une stabilisation de l’activité (0 %), alors que, tous secteurs confondus, l’activité recule de 2 %. La projection sur l’ensemble de l’année 2015 montre un très léger recul de l’activité de 0,3 % pour les officines. « Le métier change de modèle. Ce recul ne sera pas lié à des baisses de volume mais simplement à des baisses de prix », conclut Yves Marmont.
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