TESTEZ-VOUS - Le Moniteur des Pharmacies n° 3069 du 28/02/2015 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3069 du 28/02/2015
 

Cahier Evaluation

Avez-vous assimilé l’essentiel des informations scientifiques et pharmaceutiques parues dans « Le Moniteur » depuis le 13 décembre 2014 ? Vous le saurez en répondant à cet ensemble de cas de comptoir, d’ordonnances pièges et de quiz inspirés des 5 derniers « Cahiers Formation » et des dernières publications du « Moniteur » autour du médicament. Bon test !

D’après Le Moniteur n° 3060 du 13 décembre 2014

LES AHA

1 – Parmi ces ingrédients cosmétiques, lesquels sont des AHA (alphahydroxyacides ou acides de fruits) ?

a Acide glycolique.

b Acide citrique.

c Acide hyaluronique.

2 – Ils sont proposés en cosmétologie et dermatologie pour :

a Leurs propriétés kératolytiques et exfoliantes.

b Leur effet protecteur solaire.

c Leur effet anti-âge.

3 – Pour les peaux sensibles, leur concentration doit être limitée à :

a 2 %.

b 5 %.

c 10 %.

Réponses : 1 a, b. 2 a, c. 3 b.

LES FENTES LABIOPALATINES

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 Les fentes labiopalatines sont des malformations congénitales qui touchent 1 nouveau-né sur 700.

2 L’apport d’acide folique à partir du 2e trimestre de grossesse est recommandé en prévention.

3 Le traitement nécessite une chirurgie.

4 La fente labiopalatine contre-indique l’allaitement.

VRAI FAUX

Réponses : 1 Vrai. 2 Faux. La prévention doit débuter dès le désir de grossesse et se poursuivre jusqu’à la fin du 3e mois de grossesse. 3 Vrai. 4 Faux, l’allaitement est possible. Si besoin, des dispositifs d’aide à la lactation existent.

D’après Le Moniteur n° 3062 du 10 janvier 2015

ZANEA

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 Zanea, topique antiacnéique associant clindamycine et trétinoïne, peut être appliqué dès l’âge de 12 ans.

2 Zanea est photosensibilisant.

3 Zanea est recommandé dans la prise en charge de l’acné au cours de la grossesse.

4 Zanea ne doit pas être appliqué sur une peau lésée. vrai faux

VRAI FAUX

Réponses : 1 Vrai. 2 Vrai. 3 Faux. Zanea n’est pas recommandé pendant la grossesse, surtout au cours du premier trimestre. 4 Vrai.

Photo mystère

Cette plante est-elle toxique ?

Oui. Il s’agit du gui (Viscum album), dont les baies, ingérées en grande quantité (plus de cinq), peuvent provoquer des nausées et des vomissements, des diarrhées, des douleurs abdominales. Bien que l’évolution soit le plus souvent favorable, ces troubles peuvent induire une déshydratation, surtout chez le jeune enfant, pouvant aller jusqu’au collapsus. Plus rarement, des hépatites, des troubles neurologiques et cardiovasculaires ont été relevés.

LES DIURÉTIQUES

Quel est l’effet de ces diurétiques sur la kaliémie ?

1 Spironolactone (Aldactone)

2 Hydrochlorothiazide (Esidrex)

3 Furosémide (Lasilix)

4 Eplérénone (Inspra)

5 Bumétanide (Burinex)

a Hypokaliémie.

b Hyperkaliémie.

Réponses : 1 b. 2 a. 3 a. 4 b. 5 a.

D’après Le Moniteur n° 3063 du 17 janvier 2015

L’HUILE ESSENTIELLE DE CAJEPUT

1 – L’HE de cajeput (Melaleuca cajeputi) est particulièrement indiquée :

a En cas de grippe et autres infections hivernales.

b En cas de troubles digestifs.

c En cas d’insuffisance veineuse.

2 – Elle possède par ailleurs des propriétés :

a Photosensibilisantes.

b Dermocaustiques.

c Œstrogènes.

Réponses : 1 a, c. 2 b, c.

SYNDROME DE L’INTESTIN IRRITABLE

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 Le syndrome de l’intestin irritable reste une pathologie bénigne malgré son fort retentissement sur la qualité de vie.

2 Lait, lentilles ou encore pommes sont les aliments à privilégier.

3 Les fibres insolubles (graine de lin, son de blé…) sont mieux tolérées que les fibres hydrosolubles (psyllium, avoine…).

4 Certains probiotiques ont montré un effet bénéfique sur l’inconfort et la douleur.

VRAI FAUX

Réponses : 1 vrai. 2 faux. Les aliments riches en oligo- (lentilles), di- (lait) et monosaccharides (pommes), ainsi qu’en polyols (chou-fleur), doivent être réduits. 3 faux. Les fibres insolubles aggravent les ballonnements. L’apport en fibres hydrosolubles doit, dans tous les cas, rester progressif. 4 vrai.

D’après Le Moniteur Formation n° 3063 du 17 janvier 2015

LA DMLA

Choisir le bon mot :

1 La DMLA affecte uniquement la vision centrale/périphérique.

2 C’est une pathologie dont l’évolution est réversible/irréversible.

3 Un traitement par anti-VEGF ou par photothérapie dynamique est proposé uniquement dans la DMLA atrophique/exsudative.

4 Visudyne (vertéporfine) s’administre par voie intravitréenne/intraveineuse.

Réponses : 1 Centrale. 2 Irréversible. 3 Exsudative. 4 Intraveineuse.

1 – Mme G., atteinte d’une DMLA exsudative, débute un traitement par Eyléa (aflibercept). Pour une efficacité optimale, il est recommandé de débuter :

a Dans les 10 jours une fois le diagnostic posé.

b Dans les 3 mois une fois le diagnostic posé.

2 – Comme Lucentis (ranibizumab), Eyléa :

a Est aussi indiqué dans les formes sévères de DMLA sèche (atrophique).

b Est un médicament d’exception.

c Nécessite une prescription initiale hospitalière.

3 – Mme G. appréhende la première injection intravitréenne. Vous lui expliquez qu’il s’agit d’un geste indolore, et lui précisez aussi qu’elle :

a Doit être à jeun.

b Ne doit pas se maquiller les yeux ni le visage.

4 – Vous vérifiez également que Mme G. :

a A une prescription de collyre antibiotique à administrer pendant les 3 jours suivant l’injection intravitréenne.

b Dispose d’un numéro de téléphone pour la joindre en cas d’urgence.

5 – Son mari vous téléphone le lendemain de l’injection d’Eyléa. Mme G. se plaint de « bulles » présentes dans son champ visuel et de « corps flottants ». Est-ce normal ?

a Oui, ces troubles doivent aller en diminuant.

b Il faut appeler en urgence le médecin.

Réponses : 1 a. Le traitement doit être débuté le plus tôt possible quel que soit le niveau d’acuité visuelle initial du patient. 2 b. Les anti-VEGF sont des médicaments d’exception indiqués dans la DMLA exsudative ou humide. Leur prescription est réservée aux ophtalmologistes, en ville ou à l’hôpital. 3 b. L’injection est effectuée en ambulatoire sous anesthésie locale et ne nécessite pas d’être à jeun. 4 b. La prescription d’un collyre antibiotique en post-injection intravitréenne n’est pas systématique (efficacité mal établie, sélection de souches résistantes). 5 a. La présence de bulles liée à l’injection d’air est normale de même que celle de corps flottants ou d’hémorragie conjonctivale. En revanche, dans les 5 jours suivant une injection intravitréenne, toute douleur, rougeur ou trouble allant en s’aggravant nécessite un appel en urgence au médecin.

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 Une autosurveillance (par exemple au moyen de la grille d’AMSLER) est recommandée chez tous les patients atteints de DMLA.

2 Une HTA ou une dyslipidémie sont susceptibles de favoriser l’apparition d’une DMLA ou de l’aggraver.

3 La supplémentation vitaminique (caroténoïdes, vitamines C et E, zinc) est réservée aux formes sèches de DMLA.

4 Une consultation en urgence s’impose devant toute modification et persistante de la vision (déformation des lignes, scotome…).

VRAI FAUX

Réponses : 1 Vrai. Elle doit se faire œil par œil et être au moins hebdomadaire dans les formes exsudatives. 2 Vrai. 3 Faux. La supplémentation vitaminique est principalement indiquée pour freiner la maladie et sa bilatéralisation, qu’il s’agisse de formes sèches ou humides. Cette supplémentation est instaurée sur avis médical. 4 Vrai.

1 – M. T., fumeur, est atteint de DMLA. Il vous tend une ordonnance d’exception mentionnant Visudyne (vertéporfine). Vous vérifiez qu’il a été informé du risque de photosensibilisation qui suit la séance de photothérapie dynamique. Ce risque est majeur :

a Les 2 jours suivant la perfusion de vertéporfine.

b Les 5 jours suivant la perfusion.

2 – Durant cette période, M. T. devra suivre les conseils suivants :

a Rester le plus possible dans une pièce sombre.

b Mettre des lunettes de soleil en cas de sortie à l’extérieur du domicile.

c Appliquer une crème solaire en cas d’exposition au soleil.

d Eviter l’exposition à des lumières fortes (halogène, lampes des cabinets médicaux…).

3 – Pour limiter l’aggravation de la maladie, M. T. doit surtout :

a Arrêter le tabac.

b Arrêter toute consommation d’alcool.

c Enrichir son alimentation en protéines.

Réponses : 1 a. 2 b, d. L’exposition à une lumière ambiante douce est recommandée car elle favorise l’élimination du produit. Les patients ne doivent pas s’exposer au soleil : une protection solaire est insuffisante. En cas de sortie, lunettes et vêtements couvrants sont de rigueur. 3 a. L’arrêt du tabac et une alimentation riche en fruits, légumes et en oméga-3 (poissons gras) sont recommandées.

D’après Le Moniteur n° 3064 du 24 janvier 2015

ZELBORAF

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 Zelboraf (vémurafénib), indiqué dans la prise en charge de certains mélanomes, est un médicament d’exception.

2 La posologie recommandée est de 8 comprimés par jour.

3 Les comprimés doivent toujours être administrés à jeun.

4 Pour les femmes en âge de procréer, une contraception efficace est nécessaire pendant le traitement et jusqu’à 6 mois après son arrêt.

5 Zelboraf est un médicament photosensibilisant.

6 Zelboraf nécessite une surveillance, régulièrement s’agissant des yeux.

VRAI FAUX

Réponses : 1 Faux. Zelboraf est un médicament à prescription hospitalière réservée aux spécialistes en oncologie médicale ou médecins compétents en cancérologie (prescription initiale et renouvellement). 2 Vrai. La posologie est de 4 comprimés matin et soir, pour une dose quotidienne de 1 920 mg. 3 Faux. La prise à jeun des deux doses quotidiennes de manière constante doit être évitée. 4 Vrai. 5 Vrai. 6 Vrai.

D’après Le Moniteur n° 3064 du 24 janvier 2015

HOMÉOPATHIE ET GROSSESSE

Reliez chaque FPC (formule de prescription courante) à son indication.

1 Aloe vera composé

2 Tabacum composé

3 Sepia composé

4 Æsculus composé

5 Passiflora composé

6 Hamamelis composé

7 Nux vomica composé

a Douleur et inflammation pelviennes.

b Anxiété.

c Diarrhée.

d Brûlures digestives, ballonnements.

e Jambes lourdes.

f Nausées.

g Crise hémorroïdaire.

Réponses : 1 c. 2 f. 3 a. 4 g. 5 b. 6 e. 7 d.

1 – Sepia est une souche incontournable au moment de la grossesse. Quand peut-on la conseiller ?

a En cas de nausées, surtout matinales.

b En cas de crampes musculaires.

c En cas de masque de grossesse.

2 – Mme C., enceinte de 2 mois, souffre de nausées. Vous lui conseillez d’emblée Sepia 9 CH à prendre le matin, associé à Luteinum 15 CH à prendre :

a Le matin.

b Le soir.

3 – Les nausées sont déclenchées par l’odeur des aliments et s’accompagnent d’une soif intense. Vous associez une 3e souche homéopathique :

a Colchicum autumnale 9 CH.

b Ipeca 9 CH.

c Hamamelis 9 CH.

Réponses : 1 a, c. Sepia est liée à une sensation de poids, de pesanteur, en particulier sur la sphère abdominopelvienne. Elle est à conseiller dans les cas de nausées (surtout matinales), de constipation avec sensation de besoin et d’hémorroïdes. Elle est également indiquée dans le masque de grossesse ou lors d’un état prédépressif, lorsque la patiente se replie sur elle-même. Pour les crampes musculaires, orienter vers Cuprum metallicum et Magnesia phosphorica. 2 b. 3 a.

Complétez par : Pulsatilla – Argentum nitricum – Gelsemium – Ignatia amara – Nux vomica.

1 … est conseillé chez la femme hyperémotive et d’humeur changeante, de façon paradoxale. Elle souffre de « boule à la gorge » ou de nœud à l’estomac ».

2 Si la patiente anxieuse est paralysée par le trac, souffre de diarrhées émotives et craint les examens médicaux, préférer…

3 Pour les patientes d’humeur changeante mais qui pleurent facilement et manquent de confiance en elles, et ont besoin d’être consolées, orienter vers…

4 … est à conseiller chez les femmes agitées, désordonnées, phobiques et pressées d’accoucher.

5 A une femme impatiente, hypersensible, autoritaire, irritable et intolérante à la contradiction, qui ne supporte pas la grossesse, donner…

Réponses : 1 Ignatia amara. 2 Gelsemium. 3 Pulsatilla. 4 Argentum nitricum. 5 Nux vomica.

1 – Mme J., enceinte de 7 mois et demi, souffre de douleurs dans le bas du dos, améliorées lorsqu’elle reste allongée. Vous pouvez conseiller :

1 Ruta graveolens 9 CH.

2 Bryonia 9 CH.

3 Rhus toxicodendron 9 CH.

2 – Mme J. se plaint également de jambes lourdes, gonflées, surtout le soir. Vous lui proposez Hamamelis 5 CH auquel vous ajoutez :

a Arnica montana 9 CH.

b Alumina 5 CH.

c Vipera redi 5 CH.

Réponses : 1 a et b. Rhus toxicodendron est indiqué dans les lombalgies améliorées par le mouvement. 2 a (action vasculoprotectrice) et c (jambes œdématiées et douloureuses).

Choisir le bon mot

1 Pour stimuler la lactation, proposer Ricinus communis 5 CH/30 CH, 5 granules avant chaque tétée.

2 Pour une action fortifiante, y associer Arnica montana/Alfalfa 6 DH.

3 Pour la fatigue physique après une perte de liquides vitaux, conseiller China rubra/Nux vomica 9 CH.

4 Silicea 9 CH est indiqué pour la convalescence et la déminéralisation après accouchement et pendant l’allaitement, à raison de une dose par semaine/mois.

Réponses : 1 Ricinus communis 5 CH. 2 Alfalfa. 3 China rubra. 4 Semaine.

D’après Le Moniteur n° 3065 du 31 janvier 2015

LE GINKGO BILOBA

1 – Les feuilles du Ginkgo biloba sont traditionnellement utilisées en phytothérapie :

a Dans les troubles circulatoires mineurs.

b Dans la cicatrisation des plaies superficielles.

c Dans les troubles cognitifs liés à l’âge.

2 – Le ginkgo peut être proposé aux adultes et :

a Aux femmes enceintes.

b Aux sujets âgés.

c Aux jeunes enfants.

3 – Le ginkgo interagit avec certains médicaments :

a Coumadine.

b Pradaxa.

c Ténordate.

Réponses : 1 a, c. 2 b. Le ginkgo est contre-indiqué pendant la grossesse et déconseillé chez les moins de 18 ans. 3 a, b, c.

L’OSTÉOPATHIE

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 L’ostéopathie est une technique thérapeutique manuelle permettant de prévenir et traiter les troubles fonctionnels du corps.

2 Une attestation de l’absence de contre-indication médicale est obligatoire avant chaque manipulation.

3 L’efficacité de l’ostéopathie est difficile à évaluer et son principal risque est un retard de diagnostic.

4 La consultation d’un ostéopathe est prise en charge par l’assurance maladie à hdiv de 33 euros.

VRAI FAUX

Réponses : 1 Vrai. 2 Faux. L’attestation est demandée par les ostéopathes non habilités (non professionnels de santé) pour les manipulations du rachis cervical, et, pour les nourrissons de moins de 6 mois, lors de la manipulation du crâne, de la face et du rachis. 3 Vrai. 4 Faux. La consultation n’est pas prise en charge par l’assurance maladie, et les honoraires des ostéopathes sont libres.

D’après Le Moniteur Formation n° 3065 du 31 janvier 2015

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 Le psoriasis est une affection dermatologique non prurigineuse.

2 Le psoriasis sévère est associé à une augmentation du risque cardiovasculaire.

3 Les spécialités à base de ciclosporine, Sandimmun et Néoral sont bioéquivalentes.

4 Une ordonnance d’acitrétine (Soriatane) doit être délivrée dans un délai de 3 jours à compter de la prescription.

5 L’acitrétine peut fragiliser les ongles.

6 Les kératolytiques locaux à base d’acide salicylique peuvent être associés aux dérivés de vitamine D pour une meilleure efficacité.

VRAI FAUX

Réponses : 1 faux. Le prurit peut grandement altérer la qualité de vie des patients. 2 vrai. 3 faux. 4 faux. Une ordonnance d’acitrétine doit être délivrée dans un délai de 7 jours à compter de la prescription. 5 vrai. 6 faux. Les dérivés de vitamine D sont inactivés à pH acide.

Associez chaque forme galénique à la localisation ou à l’aspect des lésions :

1 Lotion

2 Pommade

3 Crème

4 Gel

a Lésions de plis.

b Lésions du cuir chevelu.

c Lésions très kératosiques.

d Lésions peu squameuses.

Réponses : 1 b. 2 c. 3 a, d. 4 b.

1 – L’efficacité de l’acitrétine (Soriatane) apparaît :

a Au bout de 6 à 8 semaines.

b Au bout de 2 à 4 semaines.

c Au bout de 5 à 7 jours.

2 – Du fait d’un risque tératogène, un traitement par acitrétine chez une femme en âge de procréer impose une contraception efficace pendant :

a Toute la durée du traitement et deux mois après son arrêt.

b Toute la durée du traitement et six mois après son arrêt.

c Toute la durée du traitement et deux ans après son arrêt.

Réponses : 1 a. 2 c. En raison de la demi-vie très longue (120 jours) de l’étrétinate, tératogène. Pour cette même raison, le don de sang est en outre interdit pendant un traitement par acitrétine et les deux ans qui suivent.

QU’AURIEZ-VOUS RÉPONDU ?

Une contraception est-elle nécessaire chez les hommes traités par méthotrexate ?

Réponse : Oui. Le méthotrexate est tératogène et mutagène. Une contraception efficace doit être mise en place chez tous les patients traités par méthotrexate :

– chez la femme jusqu’à 3 mois après l’arrêt du traitement,

– chez l’homme, jusqu’à 5 mois après l’arrêt du traitement.

1 – M. X. est traité par méthoxsalène (Méladinine), 4 comprimés/séance de puvathérapie. Quand doit-il prendre ses comprimés :

a La veille de la séance d’irradiation UVA.

b 2 comprimés la veille et 2 autres comprimés 30min avant la séance.

c Les 4 comprimés 2 heures avant la séance.

2 – Quel conseil lui donner ?

a Conserver le port des lunettes noires 4 heures après la séance.

b Conserver le port de lunettes noires 10 heures après la séance.

Réponses : 1 c. 2 b.

D’après Le Moniteur n° 3066 du 7 février 2015

L’ALLANTOÏNE

1 – L’allantoïne est :

a Un ingrédient utilisé en cosmétique pour ses propriétés cicatrisantes, apaisantes.

b Une plante médicinale traditionnellement utilisée dans les crises de goutte.

c Un désordre du métabolisme des bases puriques.

2 – L’allantoïne est issue :

a De l’industrie chimique.

b De la racine de grande consoude.

c De la bave de gastéropodes.

Réponses : 1 a. 2 a, b ou c.

LES CROÛTES DE LAIT

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 Les croûtes de lait sont une manifestation clinique de la dermatite séborrhéique.

2 Elles sont dues à une mauvaise hygiène ou un problème d’alimentation.

3 Les soins spécifiques quotidiens doivent être menés pendant au moins 15 jours.

4 Les croûtes de lait imposent systématiquement une consultation médicale.

VRAI FAUX

Réponses : 1 Vrai. 2 Faux. Les croûtes de lait seraient dues à la persistance chez le nouveau-né d’hormones maternelles stimulant les glandes sébacées. Elles disparaissent généralement entre 6 et 9 mois. 3 Vrai. 4 Faux. Une consultation médicale s’impose si, malgré une prise en charge adéquate, les croûtes de lait persistent, s’étendent ou s’infectent, si un érythème fessier se déclare ou si des signes d’inflammation et/ou d’infection apparaissent.

D’après Le Moniteur n° 3066 du 7 février 2015

ANTICOAGULANTS ORAUX DIRECTS

Faut-il arrêter un traitement par AOD avant une chirurgie ?

Réponse : En cas de chirurgie programmée, l’arrêt de l’AOD dépend du geste chirurgical pratiqué et du risque hémorragique associé. Les actes considérés sans risque hémorragique (extraction de 1 à 3 dents, chirurgie superficielle dermatologique, chirurgie de cataracte…) ne nécessitent pas l’arrêt préalable du traitement. Les actes à risque hémorragique modéré (angiographie, biopsie vésicale ou prostatique…) ou élevé (péridurale, chirurgie abdominale ou thoracique…) nécessitent un arrêt du traitement pendant 1 à 5 jours selon l’AOD et la fonction rénale du patient.

De façon générale, encourager les patients à prévenir tous les professionnels de santé de la prise d’AOD.

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 Les AOD actuellement disponibles sont des inhibiteurs des facteurs Xa ou IIa de coagulation.

2 Les AOD ont un délai d’action plus rapide que les AVK.

3 Les AOD nécessitent une adaptation de posologie en fonction de l’hémostase.

4 En cas d’hémorragie grave sous AOD, un antidote est administré.

VRAI FAUX

Réponses : 1 Vrai. 2 Vrai. 3 Faux. Il n’existe pas de test de suivi de l’anticoagulation de routine. La posologie est fixe pour un patient et une pathologie donnés. 4 Faux. Il n’existe actuellement pas d’antidote disponible des AOD.

1 – Le dabigatran (Pradaxa) :

a Est éliminé par voie hépatique majoritairement.

b A une absorption fortement augmentée lorsque les gélules sont ouvertes.

c Interagit avec les inducteurs et inhibiteurs de la P-gp.

2 – Le comprimé de rivaroxaban (Xarelto) :

a Doit être pris pendant les repas pour les dosages à 15 mg et 20 mg.

b Ne doit jamais être écrasé.

c Peut fréquemment induire des vertiges et de l’hypotension.

3 – L’apixaban (Eliquis) :

a A le mieux démontré son intérêt dans la fibrillation auriculaire.

b Est un substrat du cytochrome P450 3A4.

c Est remboursé dans le traitement et la prévention de l’embolie pulmonaire et de thrombose veineuse profonde.

Réponses : 1 b et c. Le dabigatran est éliminé à 85 % par voie rénale. 2 a et c. Les comprimés de rivaroxaban peuvent être écrasés et mélangés à de l’eau ou de la compote. 3 a et b. L’apixaban a une AMM dans cette indication mais n’est actuellement pas remboursé.

ORDONNANCE

Quand Mme B. doit-elle commencer son nouveau traitement ?

Un relais d’une AVK vers un AOD peut être envisagé lors de difficultés majeures à maintenir l’INR dans la zone thérapeutique ou lorsque le traitement par AVK est mal toléré. Comme tous les AVK, la warfarine ayant une durée d’action longue (3 à 5 jours), il faut donc d’abord arrêter le traitement par AVK avant de débuter le traitement par AOD pour éviter une anticoagulation excessive. Dans ce cas, madame B. devra arrêter la prise de warfarine et débuter l’apixaban dès que son INR sera inférieur à 2.

D’après Le Moniteur n° 3067 du 14 février 2015

LES BRÛLURES

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 Une brûlure du 1er degré correspond à une brûlure peu étendue, dont la surface est inférieure à la surface de la paume de la main.

2 Une brûlure du 2e degré présente des phlyctènes.

3 Chez le nourrisson, une brûlure étendue à plus de 5 % de la surface corporelle nécessite une perfusion.

4 Les premiers gestes de secours consistent à refroidir rapidement la brûlure avec de l’eau, puis désinfecter avec un antiseptique.

5 Des pansements gras ou l’application de vaseline et compresse permettent de protéger la brûlure.

6 Une brûlure de 2e degré profond est moins douloureuse qu’une brûlure de 2e degré superficielle.

VRAI FAUX

Réponses : 1 Faux. Le degré d’une brûlure se définit selon la profondeur de la lésion. Une brûlure de 1er degré correspond à une atteinte superficielle de l’épiderme et se manifeste par un érythème douloureux, cicatrisant en quelques jours sans séquelles. 2 Vrai. 3 Vrai. 4 Faux. La règle des 15 (15 minutes sous l’eau à 15 °C à 15 cm du jet) doit bien être rapidement appliquée. Mais les antiseptiques, glaçons ou produits colorés type éosine doivent être évités. 5 Vrai. 6 Vrai.

D’après Le Moniteur n° 3067 du 14 février 2015

ORTHOPÉDIE – VOLET 1

1 – Juliette, 36 ans, a eu un accident de voiture. Elle présente une ordonnance émanant du service des urgences de l’hôpital sur laquelle est prescrite une minerve. Quelle orthèse délivrez-vous ?

a Un collier rigide C4.

b Un collier semi-rigide C3.

c La prescription n’est pas précise, vous devez interroger la patiente pour plus d’informations.

2 – En interrogeant Juliette, vous apprenez que les médecins ont diagnostiqué une entorse cervicale bénigne. Quelles orthèses sont les plus indiquées ?

a Un collier souple C1.

b Un collier semi-rigide C2 (non réglable en hdiv).

c Un collier semi-rigide C3 (réglable en hdiv).

3 – Après avoir contacté le prescripteur, celui-ci vous confirme la prescription d’un C2. Quand Juliette doit-elle le porter ?

a Jour et nuit.

b Le jour uniquement.

c La nuit uniquement.

Réponses : 1 c. Le terme « minerve » est souvent employé dans les prescriptions, sans pour autant désigner un type de collier cervical particulier. L’interrogatoire du patient puis une confirmation du médecin sont nécessaires. 2 b ou c. 3 a.

PHOTO MYSTÈRE

De quelle orthèse s’agit-il ?

Réponse. Il s’agit d’un gilet de contention et d’immobilisation GCI permettant de maintenir le coude au corps et d’immobiliser l’articulation scapulo-humérale de l’épaule.

Reliez chaque orthèse d’épaule à son indication.

1 Fracture de la clavicule

2 Arthrose de l’épaule

3 Rupture de la coiffe des rotateurs

4 Luxation de la tête humérale

a Epaulière.

b Gilet de contention et d’immobilisation.

c Anneaux claviculaires.

d Appareil d’abduction thoracobrachial.

Réponses : 1 c. 2 a. 3 d. 4 b.

1 – Mme H., 52 ans, est atteinte de rhizarthrose. Les orthèses indiquées sont :

a Une attelle grenouille.

b Une attelle de pouce.

c Une attelle de poignet/pouce.

2 – L’attelle doit être portée surtout :

a La nuit.

b Le jour.

Réponses : 1 b ou c si la douleur irradie dans l’avant-bras. 2 a. L’attelle est portée surtout la nuit pour mettre l’articulation au repos. Elle peut également être portée la journée pour les activités à risque.

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 La circonférence du cou est la seule mesure nécessaire pour définir la taille d’un collier cervical de type C1 ou C2.

2 Les ceintures lombaires se portent jour et nuit.

3 Hormis les orthèses maintenant le coude au corps, les orthèses de coude et d’épaule ne sont pas prises en charge par l’assurance maladie.

4 L’attelle de poignet/main est indiquée en phase aiguë d’épicondylite.

VRAI FAUX

Réponses : 1 Faux. La prise de mesure comprend un tour de cou et une hdiv de cou. 2 Faux. Le port nocturne de ceintures lombaires est déconseillé, sauf avis médical. 3 Vrai. 4 Vrai.

D’après Le Moniteur n° 3068 du 21 février 2015

STIVARGA

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 Stivarga (régorafénib) est le traitement de première intention du cancer colorectal.

2 Il peut être prescrit par tout médecin.

3 Il agit par inhibition de protéines-kinases.

4 La posologie recommandée est de 4 comprimés par jour répartis en 2 prises.

5 Les comprimés sont administrés au cours d’un repas léger pauvre en graisses.

6 Une fois le flacon ouvert, les comprimés ne se conservent que 7 semaines.

VRAI FAUX

Réponses : 1 Faux. Il constitue le traitement de dernier recours. 2 Faux. Stivarga est à prescription hospitalière réservée aux spécialistes et services de cancérologie et d’oncologie médicale. 3 Vrai. 4 Faux. La posologie recommandée est de 4 comprimés en une prise (soit 160 mg) pendant 3 semaines suivies d’une semaine d’arrêt. 5 Vrai. 6 Vrai.

LA PRESBYTIE

1 – La presbytie correspond à la perte progressive de la capacité à l’accommodation de l’œil. Elle est due :

a Au vieillissement normal de l’œil.

b A une anomalie génétique.

2 – Un patient presbyte :

a Ne voit pas de loin.

bNe voit pas de près.

Réponses : 1 a. 2 b.

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