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Entreprise
Auteur(s) : Stéphanie Bérard
Posséder un objet connecté de santé n’est pas encore ancré dans les habitudes : seulement 13 % des Français avouent en posséder un, d’après un sondage IFOP réalisé pour le groupe PHR. Ceux qui ont franchi le pas souhaitent surveiller et mesurer des constantes comme la tension et la température. Si une personne sur deux considère le médecin comme le professionnel de santé le plus compétent pour analyser ces données, 77 % seraient prêts à les partager avec leur pharmacien lors d’un entretien (voir infographie ci-dessous) et 65 % approuvent la création d’un espace réservé aux objets connectés dans la pharmacie.
Pour Lucien Bennatan, président de PHR, il n’est pas question de laisser s’échapper ce nouveau marché : « Le public doit s’habituer à voir des objets connectés dans la pharmacie. » Le groupement a d’ailleurs noué un partenariat avec Lick, un réseau de boutiques vendant des objets connectés et qui sélectionne ceux pouvant s’adapter à la vente en officine. Depuis quelques semaines, des objets connectés comme des « trackers », balances, oxymètres, autotensiomètres, thermomètres ou encore brosses à dents font partie du catalogue de PHR. « Des outils d’aide à la vente, comme des stop-rayons et un merchandising adaptés, seront aussi proposés aux adhérents pour installer un espace d’objets connectés », poursuit Lucien Bennatan, dont le groupement a déjà enregistré plus de 200 commandes.
Une première étape pour arriver à convaincre les patients que « le pharmacien dispose de toute l’expertise pour analyser les données de santé contenues dans les objets connectés ».
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