TESTEZ-VOUS - Le Moniteur des Pharmacies n° 3060 du 13/12/2014 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3060 du 13/12/2014
 

Cahier Evaluation

Avez-vous assimilé l’essentiel des informations scientifiques et pharmaceutiques parues dans « Le Moniteur » depuis le 11 octobre ? Vous le saurez en répondant à cet ensemble de cas de comptoir, d’ordonnances pièges et de quiz inspirés des 5 derniers « Cahiers Formation » et des dernières publications du « Moniteur » autour du médicament. Bon test !

D’après Le Moniteur n° 3050 du 11 octobre 2014

MYCOSTER

Ordonnance

Que répondre à Julie ?

Malgré ses longs cheveux, multiplier le nombre d’applications n’est pas la bonne solution pour Julie : elle doit appliquer le contenu de 2 bouchons (au lieu d’un seul) sur ses cheveux mouillés et laisser agir 3 minutes (temps d’application normal), puis rincer abondamment.

LES ESCARRES

Relier chaque type de plaie au (x) pansement (s) adapté (s)

1 Nécrose sèche

2 Plaie exsudative ou fibrineuse

3 Plaie en cours de bourgeonnement

4 Érythème ou plaie en cours d’épidermisation

5 Plaie infectée

a Hydrocolloïde

b Hydrogel

c Hydrofibre

d Alginate

e Interface

f Pansement à l’argent ou au charbon

g Hydrocellulaire

Réponses : 1 : b. 2 c, d, g. 3 a, e, g. 4 a, e. 5 f.

D’après Le Moniteur n° 3051 du 18 octobre 2014

Photo mystère

De quoi s’agit-il ?

Réponse : ces taches rouges ou violacées sont le signe d’un purpura fulminans. Il s’agit d’un signe d’infection invasive à méningocoques qui constitue une urgence diagnostique et thérapeutique. Les taches de purpura fulminans ont la particularité de ne pas disparaître au test de la vitropression, qui consiste à appliquer un verre à fond plat sur la tache.

D’après Le Moniteur n° 3052 du 25 octobre 2014

LES INULINES

1 – Les inulines sont :

a Des probiotiques

b Des prébiotiques

2 – Les doses quotidiennes recommandées sont de :

a 5 à 10 grammes

b 5 à 10 milligrammes

Réponses : 1 b. 2 a.

PRÉECLAMPSIE ET ÉCLAMPSIE

Vrai ou faux ?

1 La prééclampsie est une pathologie grave de la grossesse caractérisée par une hypertension artérielle et une protéinurie.

2 Elle peut se compliquer d’une crise d’éclampsie (crises convulsives et/ou troubles de la conscience).

3 L’éclampsie n’apparaît qu’au cours du dernier trimestre de la grossesse.

4 La prise en charge de la prééclampsie est symptomatique et repose sur l’administration d’IEC en première intention.

Réponses : 1 Vrai. 2 Vrai. 3 Faux. L’éclampsie peut survenir à tout moment de la grossesse, à l’accouchement ou en post-partum. 4 Faux. Le traitement de première intention pour traiter l’hypertension artérielle de la prééclampsie est un inhibiteur calcique. Les IEC sont contre-indiqués pendant la grossesse.

D’après Le Moniteur Formation n° 3052 du 25 octobre 2014

LA SCHIZOPHRENIE

Vrai ou faux ?

1 Les manifestations cliniques de la schizophrénie sont continues.

2 Une schizophrénie est dite résistante en cas d’échec de deux traitements bien conduits.

3 On constate une hyperactivité dopaminergique et un taux de sérotonine plus élevé chez les patients schizophrènes.

4 Les troubles extrapyramidaux peuvent survenir des années après l’instauration du traitement.

5 Les antipsychotiques de 1re génération sont privilégiés en première intention.

6 La schizophrénie est due à des lésions neurologiques.

Réponses : 1 Faux. La schizophrénie se caractérise par une alternance d’épisodes aigus et de phases de rémission. 2 Vrai. 3 Vrai. 4 Vrai. 5 Faux. Les antipsychotiques atypiques (2e génération) sont privilégiés en 1re intention. 6 Faux. La schizophrénie est une maladie complexe impliquant plusieurs facteurs : susceptibilité génétique, anomalies neurodégénératives ou neurodéveloppementales, événements psychologiques ou sociaux marquants et traumatisants.

QUESTION

Quels sont les symptômes du syndrome malin des neuroleptiques (SMN) ?

→ Il associe une hyperthermie, une pâleur cutanée, une agitation motrice, des troubles du tonus musculaire avec rigidité extrapyramidale et des troubles du système nerveux autonome (tachycardie, tachypnée, incontinence, tremblements…). Ce syndrome est favorisé par la déshydratation. Une augmentation rapide des doses, une posologie forte, une administration parentérale, des antécédents de SMN sont des facteurs prédisposants. Le SMN impose une hospitalisation.

1 – Mme F., 35 ans, a acheté il y a deux jours Risperdalconsta LP 25 mg/2 ml et l’a laissé à température ambiante. Peut-elle l’utiliser aujourd’hui ?

a Oui, Risperdalconsta ne se conserve pas au frais.

b Oui, avant reconstitution, il se conserve au maximum 7 jours à 25 °C.

c Non, le produit est altéré au-delà de 6 h à température ambiante.

2 – Mme F. s’inquiète d’écoulements mammaires « de lait ». Que peut-on lui conseiller ?

a De faire un test de grossesse.

b De consulter son médecin car il s’agit probablement d’un effet indésirable de son traitement.

Réponses : 1 b. 2 b. Les antipsychotiques peuvent provoquer une hyperprolactinémie (galactorrhée, troubles sexuels…) par blocage des récepteurs dopaminergiques hypophysaires.

Ordonnance

Pouvez-vous délivrer cette ordonnance ?

Non, l’association Motilium (dompéridone) et Haldol (halopéridol) est contre-indiquée par antagonisme réciproque. De plus, cette association majore le risque de troubles du rythme (torsades de pointes).

Mme L., sous clozapine depuis 2 mois, a mal à la gorge. Que faites-vous ?

a Vous lui conseillez des pastilles antiseptiques et antalgiques.

b Vous l’incitez à consulter son médecin sans délais.

c Vous lui indiquez qu’il s’agit d’un effet indésirable transitoire de son traitement.

Réponse : b Des signes d’infections (fièvre, angine) sous clozapine peuvent être révélateurs d’une agranulocytose.

D’après Le Moniteur n° 3053 du 1er novembre 2014

HÉMOSTASE ET MÉDICAMENTS ACTIFS SUR L’HÉMOSTASE

Vrai ou faux ?

1 L’action de l’aspirine est réversible en 24 heures.

2 Le fondaparinux est un dérivé de l’héparine qui n’expose pas au risque de thrombopénie induite par l’héparine.

3 Les héparines non fractionnées ont une demi-vie courte (2 heures).

4 Les nouveaux anticoagulants oraux (NACO) ont une action irréversible sur la coagulation.

Réponses : 1 Faux. L’action de l’aspirine sur la cox-1 est irréversible, contrairement au flurbiprofène qui lui a une action réversible en 24 heures. 2 Vrai. 3 Vrai. 4 Faux. Les NACO ont une action réversible.

SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DES TRAITEMENTS ANTICOAGULANTS

Mme S. est sous Sintrom depuis 9 mois. Son INR est stable (2,7). Mme S. doit faire surveiller son INR :

a Tous les 15 jours

b Tous les mois

c Pas de contrôle de l’INR

Réponse : b. L’intervalle entre deux mesures d’INR peut être d’un mois si l’INR est stabilisé.

D’après Le Moniteur n° 3054 du 8 novembre 2014

Photo mystère

Quelle est cette plante médicinale dont les feuilles sont utilisées dans le traitement des symptômes associés aux cystites récidivantes bénignes de la femme adulte ?

Réponse : la busserole, également appelée raisin d’ours (Arctostaphylos uva-ursi). En raison de sa teneur en arbutine, prodrogue de l’hydroquinone et potentiellement toxique à hautes doses, cette plante ne doit pas être utilisée en continu sur de longue période (risque d’atteinte hépatique, de mélanopathies et de cancers). Son utilisation est limitée à 1 semaine et 5 cures par an.

D’après Le Moniteur Formation n° 3054 du 8 novembre 2014

LES VITAMINES

1 – Martin, 35 ans, est végétalien strict. De quelles vitamines manque-t-il ?

a Vitamine B9

b Vitamine B12

2 – Martin fume plus de 20 cigarettes par jour. Quelle supplémentation lui conseiller ?

a Béta-carotène

b Vitamine C

Réponses : 1 b. La vitamine B9 est présente dans de nombreux légumes (légumes à feuilles vert foncé : épinards, brocolis, cresson…). 2 b. Le béta-carotène est à éviter chez les fumeurs (risque accru de cancer du poumon). En revanche, les gros fumeurs voient leurs besoins en vitamine C augmenter.

Complétez les espaces en pointillés par les vitamines suivantes :

Rétinol, Béta-carotène, Vitamine B9, Vitamine C, Vitamine D, Vitamine E

1 Une supplémentation en … est recommandée 4 semaines avant la conception et 8 semaines après le début d’une grossesse.

2 La … est déconseillée en cas de crise de goutte.

3 Une femme enceinte doit limiter sa consommation d’abats (aliments riches en … ).

4 En revanche, les aliments riches en … (fruits et légumes colorés) sont sans danger.

5 … et … sont des antioxydants puissants.

6 La principale source de … est l’exposition solaire.

Réponses : 1 Vitamine B9. 2 Vitamine C. 3 Rétinol. 4 Béta-carotène. 5 Vitamine C et Vitamine E. 6 Vitamine D.

Ordonnance

Que répondre à M. L ?

Au contraire, si M. L a l’habitude de manger du chou, il faut continuer. Le retrait brutal d’un aliment riche en vitamine K consommé régulièrement peut perturber un INR. Pour les patients sous AVK, l’essentiel est de ne pas fluctuer dans ses habitudes alimentaires.

Vrai ou faux ?

1 Les réserves corporelles de vitamine B12 peuvent couvrir les besoins pendant plusieurs années.

2 La vitamine C résiste à la cuisson.

3 Même à dose alimentaire, la vitamine E a un effet anticoagulant.

4 Il n’existe pas d’hypervitaminose D.

Réponses : 1 Vrai. 2 Faux. La vitamine C est la plus fragile de toutes les vitamines, elle est sensible à l’air, la lumière et la chaleur. 3 Faux. La vitamine E fluidifie le sang à doses > 40 mg/jour. 4 Faux. Pour des doses > 10 000 UI/jour, la vitamine D peut provoquer des calcifications tissulaires, des lithiases rénales et de la déminéralisation osseuse.

D’après Le Moniteur n° 3055 du 15 novembre 2014

LE FAVISME

Vrai ou faux ?

1 Le favisme est dû à un parasite responsable de la destruction des globules rouges.

2 Il se manifeste par des crises hémolytiques responsables d’une anémie parfois sévères.

3 La vitamine C est contre-indiquée dans les cas de favisme.

4 Certains aliments (fèves…) sont à éviter car ils peuvent déclencher une crise d’hémolyse.

5 Bactrim est l’un des seuls antibiotiques pouvant être prescrit en cas de favisme.

6 L’hémolyse aiguë est une urgence médicale.

Réponses : 1 faux. Le favisme est une pathologie génétique due à un déficit enzymatique en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD). 2 vrai. 3 faux, mais la vitamine C nécessite un respect strict de la posologie (ne pas dépasser 1 g/j). 4 vrai. 5 faux. Bactrim est contre-indiqué. 6 vrai.

D’après Le Moniteur Formation n° 3055 du 15 octobre 2014

L’ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC)

1 – M. Y., en surpoids, hypertendu et diabétique, est sous clopidogrel car il a fait un AVC il y a quelques mois. M Y. voudrait une boîte d’ibuprofène pour calmer sa lombalgie qui récidive. Que faire ?

a Proposer à M. Y. du paracétamol à la place de l’ibuprofène.

b Délivrer l’ibuprofène.

2 – M. Y. sait qu’il ne doit plus fumer mais il a beaucoup de mal à ne pas reprendre. Peut-il s’aider des substituts nicotiniques ?

a Non, pas dans les mois qui suivent un AVC.

b Oui, sans problème.

Réponses : 1 a. Les AINS, notamment au long cours, augmentent le risque cardiovasculaire. De plus, leur association à un antiagrégant plaquettaire comme ici le clopidogrel augmente le risque hémorragique et ulcérogène. Mieux vaut recommander à M. Y. de prendre du paracétamol en attendant de voir le médecin. Si un AINS doit être prescrit à ce patient sur plusieurs jours, son association à un inhibiteur de la pompe à protons sera recommandée. 2 b. Les substituts nicotiniques n’augmentent pas le risque d’accidents cardiovasculaires. Ils peuvent tout à fait être utilisés après un AVC ou un AIT car l’arrêt du tabac est primordial.

1 – M. V., 50 ans, a fait un accident ischémique transitoire (AIT) il y a quelques jours. Quel traitement a-t-il été impérativement instauré pour éviter tout risque de récidive d’accident vasculaire transitoire ou constitué ?

a Une statine.

b Un anticoagulant.

c Un traitement par aspirine à faible dose.

2 – Vous vérifiez que M. V. et sa femme qui l’accompagne savent reconnaitre les signes évocateurs d’un AVC : bouche asymétrique, trouble de l’élocution, difficulté à bouger un bras ou une jambe, et parfois également :

a Des céphalées intenses.

b Une diminution ou une perte de la vision.

c Des troubles de l’audition.

3 – Savent-ils également comment réagir ?

a Amener M. V. le plus vite possible à l’hôpital le plus proche.

b Appeler en urgence le 15 ou le 112.

c Appeler le 15 ou le 112 uniquement si les symptômes persistent plus d’une heure.

Réponses : 1 c. La prescription d’un antiagrégant plaquettaire (généralement l’aspirine ou le clopidogrel) est systématique après un infarctus cérébral ou un AIT. Un anticoagulant (AVK ou nouveau anticoagulant) est indiqué si l’accident vasculaire est causé par une fibrillation auriculaire. 2 a, b. Une diminution ou une perte de la vision ou des céphalées sévères doivent aussi alerter. 3 b. L’appel sans délai au 15 ou au 112, y compris si les symptômes régressent, est la règle pour toute personne témoin, professionnel de santé ou entourage.

Vrai ou faux ?

1 Après un infarctus cérébral ou un AIT, la consommation d’alcool doit être limitée voire arrêtée.

2 Une contraception microprogestative est définitivement contre-indiquée.

3 La fatigue est très fréquente après un AVC.

4 La survenue d’une dépression est fréquente chez le patient victime d’un AIT ou d’un AVC.

Réponses : 1 Vrai. La consommation d’alcool doit être arrêtée ou limitée à 3 verres par jour chez l’homme, 2 verres par jour chez la femme. 2 Faux. Une contraception progestative (DIU hormonal ou microprogestatif) est possible mais n’est généralement pas instaurée dans les suites immédiates de l’accident. Une contraception estroprogestative est en revanche définitivement contre-indiquée. 3 Vrai. 4 Vrai.

Quels traitements sont contre-indiqués avec les AVK :

a Le millepertuis

b Daktarin gel buccal

c La doxylamine

Réponses : a, b. Le miconazole majore le risque hémorragique. Le millepertuis majore le risque thrombotique. L’association de ces traitements aux AVK est formellement contre-indiquée.

Ordonnance

M. C doit-il arrêter son traitement avant l’intervention dentaire ?

Non. Il est généralement recommandé de poursuivre le traitement par antiagrégant plaquettaire ou AVK (à condition que l’INR soit bien compris entre 2 et 3) en cas de chirurgie dentaire (risque de saignement mineur). M C. doit en revanche prévenir son dentiste avant.

D’après Le Moniteur n° 3056 du 22 novembre 2014

KALYDECO

Vrai ou faux ?

1 Kalydeco (ivacaftor), indiqué dans le traitement de la mucoviscidose, est réservé à l’adulte.

2 Kalydeco est un médicament d’exception.

3 Les comprimés doivent être administrés au cours d’un repas riche en graisses.

4 Kalydeco se conserve entre 2 et 8 °C.

Réponses : 1 Faux. Kalydeco est indiqué chez les patients de plus de 6 ans. 2 Vrai. 3 Vrai. 4 Faux. Kalydeco se conserve à température ambiante.

LES SALMONELLOSES NON TYPHIQUES

1 – Les salmonelloses non typhiques se manifestent :

a Après une période d’incubation de 12 à 72 heures.

b Par de la fièvre, des céphalées et un syndrome gastro-intestinal.

c Par de la fièvre, des céphalées et une toux sèche.

2 – En pratique, pour un adulte sans problème de santé particulier, il faut conseiller au comptoir :

a Une bonne réhydratation.

b Du lopéramide contre la diarrhée.

c Une consultation médicale en urgence.

Réponses : 1 a, b. 2 a. Le lopéramide est contre-indiqué car, en ralentissant le transit, il existe un risque de dissémination des germes par franchissement de la barrière intestinale. Préférer le racécadotril ou la diosmectite. Une prise en charge médicale est privilégiée chez les patients à risque.

D’après Le Moniteur Formation n° 3056 du 22 novembre 2014

LES AINS

Vrai ou faux ?

1 L’inhibition des enzymes cox-1 explique les propriétés anti-inflammatoires, antalgiques et antipyrétiques des AINS.

2 Le flurbiprofène 50 mg est indiqué en prévention secondaire d’accident ischémique myocardique.

3 Comparés aux autres AINS, les coxibs augmentent le risque thrombotique.

4 La toxicité digestive des AINS se manifeste uniquement pour les formes orales.

5 Les AINS peuvent induire des vertiges et des étourdissements.

Réponses : 1 Faux. L’inhibition de la cox-2 explique ces propriétés. 2 Vrai. 3 Vrai. 4 Faux. La toxicité digestive s’explique par le mode d’action des AINS (inhibition de la cox-1 et diminution de la synthèse des prostaglandines E1) et se rencontre aussi avec une administration rectale ou injectable. 5 Vrai.

1 – La prise d’un protecteur gastrique (IPP, misoprostol) est justifiée :

a Pour toute prescription d’AINS.

b Chez les patients à partir de 65 ans.

c Chez les patients avec des antécédents de saignement digestif induit par AINS.

2 – L’acide tiaprofénique

a Expose à un risque de cystite majoré.

b Est indiqué comme antipyrétique.

c Est indiqué chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 kg (4 ans).

3 – Sous kétoprofène gel, l’exposition aux UV :

a Est à proscrire pendant la durée du traitement uniquement.

b Est à proscrire pendant le traitement et 15 jours après l’arrêt.

c Reste possible avec un écran solaire.

4 – Le piroxicam

a Présente un risque plus élevé de toxidermie grave.

b A une action sélective sur la cox-2.

c Doit faire envisager une protection gastrique chez tous les patients.

Réponses : 1 b. Les AINS sont contre-indiqués en cas d’antécédents de saignement digestif induit par AINS. 2 a et c. 3 b. L’application sur la zone traitée d’écrans solaires et autres cosmétiques contenant de l’octocrylène expose à un risque d’allergie croisée. 4 a et c.

Ordonnance

Qu’en pensez-vous ?

Les AINS doivent être évités dans la prise en charge de la fièvre et de la douleur de l’enfant atteint de varicelle. Ils peuvent favoriser la survenue de complications infectieuses à type d’impétigo, d’abcès sous cutanés, de dermohypodermite (cellulite, érysipèle…) voire de fasciite nécrosante. En outre, l’aspirine est également à éviter car elle expose à un risque de syndrome de Reye (atteinte hépatique et encépharopathie) chez l’enfant atteint de virose.

Mme M. s’est récemment fait poser un dispositif intra-utérin (DIU). Elle arrive affolée à la pharmacie. Elle prend depuis 2 jours Rhinadvil rhume et sa voisine lui a dit que l’ibuprofène diminue l’efficacité de son DIU. Que dites-vous à Mme M. ?

a Vous lui recommandez d’arrêter Rhinadvil rhume et d’appeler son gynécologue.

b Vous rassurez Mme M. la prise ponctuelle d’ibuprofène n’a pas d’impact sur l’efficacité de son DIU.

Réponse : b. Les AINS peuvent d’ailleurs être prescrits pour améliorer les ménorragies et dysménorrhées liées au DIU.

Mlle V., 22 ans a passé le week-end chez ses parents. Pour soulager une lombalgie naissante, sa mère lui a donné Celebrex prescrit pour son arthrose. Elle vient d’apprendre qu’elle est enceinte et s’inquiète soudain. La prise de Celebrex pose-t-elle problème ?

a Oui. Le célécoxib est contre-indiqué dès le début de la grossesse.

b Non. Le célécoxib n’est contre-indiqué qu’à partir de 24 semaines d’aménorrhées.

Réponse : a. Les coxibs sont tératogènes et donc contre-indiqués dès le début de la grossesse. Il faut conseiller à Mlle V. de consulter son gynécologue.

M. H. présente une ordonnance de Metoject 10 mg (1 injection par semaine), et Voltarène 50 mg (3 cp par jour). L’association :

a Nécessite un contrôle régulier de l’hémogramme.

b Est contre-indiquée compte tenu du risque hématotoxique accru.

Réponse : a. L’association AINS-méthotrexate à faible dose (< 20 mg/semaine, voire 15 mg/semaine pour certains RCP) est possible, mais nécessite un contrôle régulier de la NFS. Les AINS sont déconseillés et l’aspirine contre-indiquée avec des doses de méthotrexate > 20 mg/semaine.

PRÉCISION

Dans le Cahier Formation « AINS – 17 cas pratiques » n° 219 du 22 novembre 2014, nous avons indiqué en page 9 que les AINS non sélectifs sont contre-indiqués à partir du 3e trimestre de grossesse. Or, les AINS sont contre-indiqués dès le début du 6e mois de grossesse (c’est-à-dire pendant les 4 derniers mois de la grossesse). Pendant les 5 premiers mois de la grossesse, leur utilisation doit être évitée.

D’après Le Moniteur Formation n° 3057 du 29 novembre 2014

LA CARNITINE

Vrai ou faux ?

1 La carnitine est un acide aminé essentiel.

2 Les sources alimentaires sont les viandes rouges et le lait.

3 La carnitine a un rôle essentiel dans le métabolisme énergétique lipidique.

4 L’allégation « contribue à la récupération musculaire après l’exercice » est validée par les instances européennes de santé.

Réponses : 1 Faux. La carnitine est une amine quaternaire, formée à partir d’acides aminés essentiels : méthionine et lysine. 2 Vrai. 3 Vrai. 4 Faux. Les autorités de santé européennes ont rejeté de nombreuses allégations concernant la carnitine, dont celle-ci.

LA GALE

1 – Jérôme, 37 ans, présente une ordonnance de Stromectol et Sprégal pour traiter une gale commune. Les comprimés de Stromectol doivent être pris :

a À jeun

b Au milieu d’un repas riche en graisses

2 – La lotion Sprégal doit être appliquée sur tout le corps :

a Visage et muqueuses compris

b À l’exception du visage et des muqueuses

3 – Sprégal doit être rincé après :

a 12 heures de contact avec la peau

b 24 heures de contact avec la peau

Réponses : 1 a. 2 b. Le visage ne doit être traité que dans les formes hyperkératosiques et profuses, ainsi que chez l’enfant, en protégeant les yeux et la bouche. 3 a.

D’après Le Moniteur Formation n° 3057 du 13 novembre 2014

LES PEAUX NOIRES ET MÉTISSÉES

Choisir le bon mot :

1 Le défrisage a une action réversible / irréversible sur le cheveu.

2 Appliquer un agent défrisant sur un cheveu déjà défrisé est recommandé / déconseillé.

3 Après un défrisage le cheveu est gainé / plus sec.

Réponses : 1 irréversible. 2 déconseillé. 3 plus sec.

1 – Lina, métisse, se plaint de la peau de son visage, trop sèche. Elle pose sur le comptoir une crème hydratante classique mais demande si elle est adaptée.

a Vous lui déconseillez. Pour sa peau foncée, Lina devrait utiliser une crème spécifiquement adaptée aux peaux hyperpigmentées.

b Vous confirmez son choix. Les produits de soin pour les peaux noires ou métissées sont les mêmes que ceux pour les peaux blanches.

2 – Très satisfaite de vos conseils sur les peaux foncées, Lina revient pour un autre problème : elle voudrait dissimuler quelques taches apparues suite à des lésions inflammatoires type bouton d’acné. Vous lui conseillez :

a Un dépigmentant à base d’acides de fruits.

b Un dépigmentant à base d’acide kojique

c Un dépigmentant à base d’hydroquinone.

3 – Lina s’interroge sur le maquillage. Pour unifier le teint, vous lui précisez :

a Qu’elle peut utiliser un fond de teint classique qui s’adapte aussi bien aux peaux blanches qu’aux peaux noires.

b Qu’elle ne devrait utiliser que des fonds de teint adaptés aux peaux noires et métissées.

Réponses : 1 b. 2 a ou b. Tous les soins dermocosmétiques dépigmentants, qu’ils soient à base d’acides de fruits, d’acide kojique, d’acide azélaïque, de vitamine C ou de résorcinol, sont adaptés aux peaux noires et métissées. L’hydroquinone ne devrait être délivrée que sur avis médical. 3 b.

Vrai ou faux ?

1 L’hydratation est le premier conseil à donner aux personnes à peau noire ou métissée.

2 Pour les gommages corporels, le gant de crin est vivement recommandé.

3 La cortisone, dont l’usage est détourné pour la dépigmentation volontaire, est responsable d’une atrophie cutanée et de vergetures bien visibles.

4 Les crèmes dépilatoires sont à éviter sur les peaux foncées

5 Pour les hommes, préférer la tondeuse à barbe pour éviter une pseudo-folliculite ou une acné chéloïde.

6 Les peaux noires et métissées vieillissent plus vite.

Réponses : 1 Vrai. 2 Faux. L’utilisation du gant de crin est au contraire à éviter. 3 Vrai. 4 Faux. L’épilation à la crème dépilatoire est à privilégier car il n’y a pas de risque de poil incarné. 5 Vrai. 6 Faux. Le vieillissement cutané est retardé grâce à la densité des fibres de collagène et des fibroblastes qui rendent la peau plus souple et plus résistante.

1 – Mariam a de longs cheveux crépus qu’elle trouve trop secs. Vous lui proposez, en plus d’un shampooing nutritif, un soin capillaire graissant spécifiquement formulé pour son type de cheveu qu’elle doit appliquer :

a Sur le cuir chevelu, la racine, et la longueur du cheveu.

b Sur la longueur du cheveu uniquement.

2 – Mariam refuse le soin graissant car elle utilise déjà de la glycérine. Selon vous :

a La glycérine n’est pas recommandée.

b La glycérine est une bonne alternative.

Réponses : 1 b. 2 a. Les produits trop gras comme la glycérine sont à éviter.

D’après Le Moniteur n° 3058-59 du 6 décembre 2014

L’ÉLEUTHÉROCOQUE

1 – L’éleuthérocoque est une plante médicinale indiquée dans :

a L’asthénie fonctionnelle

b La prise en charge des douleurs arthrosiques

2 – Elle est utilisée :

a Au long cours

b Par cure de 2 mois maximum

3 – Elle peut être proposée :

a À partir de l’âge de 6 ans

b À partir de l’âge de 12 ans

Réponses : 1 a. 2 b. 3 b.

TOXICITÉS UNGUÉALES IATROGÈNES

Parmi ces principes actifs, lesquels peuvent induire des onychopathies ?

a Les taxanes

b Les AINS

c Les rétinoïdes

d Les IPP

e Le fluorouracile

f Les inhibiteurs de tyrosine kinase

Réponses : a, c, e, f.

AUBAGIO

Aubagio (tériflunomide) est indiqué dans :

a L’hémangiome de l’enfant

b La sclérose en plaques de l’adulte

c La mucoviscidose

Réponse : b.

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