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Éditorial
Auteur(s) : Laurent Lefort
Manuel Valls, Emmanuel Macron et neuf autres ministres façon pom pom girls. Et pas n’importe où. A l’Elysée s’il vous plaît. Sitôt le projet de loi pour la croissance et l’activité adopté en Conseil des ministres, le Premier ministre est venu le présenter en personne à la presse. Remontés comme des coucous, les professionnels du droit, directement touchés par la loi Macron, continuent à en demander le retrait. Quant à l’UNAPL, qui regroupe l’ensemble des professions libérales, pharmaciens compris, elle appelle elle aussi à manifester le 22 janvier prochain, date à partir de laquelle le projet de loi sera examiné à l’Assemblée nationale.
Faut-il le rappeler, les pharmaciens, eux, s’en sont pour le moment bien sortis. Dès le départ, Manuel Valls n’était semble-t-il pas persuadé du bien-fondé des mesures touchant l’officine prônées à l’époque par Arnaud Montebourg. Il faut dire que, lorsqu’il était maire d’Evry, il s’était démené pour qu’une pharmacie s’implante dans une cité de sa ville. Une cité si difficile que même les facteurs ne voulaient plus livrer le courrier.
Devenu Premier ministre, Manuel Valls reste conscient du rôle de locomotive que joue une pharmacie pour faire venir ou revenir des commerces et doper l’activité d’un quartier. Pourtant, une réflexion pendant la conférence laisse perplexe. Il a en effet estimé que les pharmacies comptaient parmi les sujets qui n’étaient pas mûrs pour entrer dans le cadre de la loi. Leur sort n’est-il donc pas aussi scellé qu’il nous plairait de le croire ? Où s’agit-il simplement d’une manière comme une autre de botter en touche ?
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