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Actualités
Auteur(s) : Loan Tranthimy
La fin d’année s’annonce tendue entre le gouvernement et les professions libérales. En ligne de mire des contestations, deux réformes qui seront soumises au vote du Parlement début 2015. La première réforme conforme à la stratégie nationale de santé portée par Marisol Touraine, ministre de la Santé vise à réorganiser le système sanitaire. Seulement voilà, ce div comporte de nombreuses mesures qui ne sont pas du goût des médecins libéraux comme la généralisation du tiers payant en cabinet ou encore la vaccination par les pharmaciens. Depuis plusieurs semaines, pétitions, tracts et appels à la fermeture des cabinets du 24 au 31 décembre sont lancés par les syndicats pour protester contre ce projet de loi. Fait rarissime dans l’histoire syndicale médicale, les quatre syndicats de médecins généralistes (Unof/CSMF, FMF, MG-France et SML) se sont entendus sur des revendications communes. « Il y a des éléments de la loi de santé qui sont inacceptables. Non seulement on ne valorise pas la consultation des médecins généralistes, mais en plus on découpe en morceaux notre métier », martèle Claude Leicher, président de MG-France. Même intonation du côté de l’Unof, branche généraliste de la CSMF, qui demande la réécriture du div. Ce mouvement de contestation est rejoint par les cliniques privées, les médecins spécialistes et les internes.
L’autre réforme très contestée est le projet de loi Macron pour la croissance et l’activité. Suite à une réunion extraordinaire ce jeudi 27 novembre, l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) qui réunit 62 syndicats adhérents dont deux syndicats de pharmaciens (FSPF et UNPF) invite les professionnels libéraux à une manifestation nationale le 22 janvier. L’organisation présidée par Michel Chassang considère le projet de loi Macron, transmis au Conseil d’Etat est « inutile et dangereux » pour l’avenir économique et l’emploi. Elle demande le retrait de toutes les mesures concernant les professions libérales. Pour l’UNAPL, si cette réforme touche en premier lieu les professions juridiques, elle aura néanmoins un impact sur les professions de santé, « même si les dispositions les concernant sont transférées dans le projet de loi de santé ». Philippe Gaertner, président de la FSPF et vice-président délégué santé de l’UNAPL déclare soutenir ce mouvement.
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