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Actualités
Auteur(s) : Matthieu Vandendriessche
La ministre de la Santé dans une pharmacie. Une présence aussi rare qu’attendue, alors que Marisol Touraine se voyait reprocher depuis plusieurs semaines son silence sur la réforme des professions réglementées orchestrée par son collègue à l’Economie. « Les médicaments doivent rester dans les pharmacies », a-t-elle insisté, ajoutant cependant que « le statu quo n’est pas possible ». Voilà de quoi illustrer son propos. Dans cette officine du XVIIIe arrondissement de Paris, dont la titulaire est Isabelle Adenot, présidente de l’Ordre des pharmaciens, la ministre est venue lancer, vendredi 12 septembre, l’expérimentation de la dispensation d’antibiotiques à l’unité. Une dizaine de minutes ont été nécessaires au recueil de consentement, au découpage du blister pour ajuster la délivrance à la prescription et à la confection d’un nouveau conditionnement, comprenant le nom du patient, le médicament délivré, le dosage, la voie d’administration, la posologie, l’enregistrement à l’ordonnancier… Des mentions obligatoires notifiées dans le décret paru au Journal officiel mardi 16 septembre, qui fixe les modalités de cette expérimentation. Quatorze molécules
Marisol Touraine a précisé que l’effectif de 100 officines volontaires était atteint, mais que le recrutement se poursuit dans les 4 régions concernées (Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Limousin, Lorraine). « Nous avons besoin de 300 à 400 pharmacies bien réparties, dont les trois quarts seront expérimentatrices et le reste sera témoin », indique Bruno Ventelou, en charge de l’expérimentation au sein de l’INSERM. Sa mission est d’évaluer, à partir de novembre prochain et pendant un an, l’observance des patients. « Auront-ils par exemple une perception plus claire du moment où ils doivent prendre leur traitement ? », souligne le chercheur. Les participants seront interrogés quelques jours après la fin du traitement et les données croisées avec celles de l’Assurance maladie. Seront également évaluées les intentions de réutilisation du traitement par le patient et les modalités d’application en pharmacie. Lors de sa visite à l’officine, Marisol Touraine a prévenu : « Cela peut donner lieu très rapidement à une généralisation. » A toutes les officines et à d’autres molécules. Pour Bruno Ventelou, c’est certain, « il y a d’autres classes de médicaments où le conditionnement est plus désajusté »…
* Arrêté du 15 septembre fixant la liste des médicaments appartenant à la classe des antibiotiques.
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