Sombre renaissance - Le Moniteur des Pharmacies n° 3039 du 05/07/2014 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3039 du 05/07/2014
 

Marchés 2013

MÉDICAMENT FAMILIAL

Auteur(s) : François Pouzaud

Avec la crise, les Français ont boudé l’automédication en 2013. Après plusieurs années de hausse, le marché est au point mort en valeur et régresse en volume. Ce retournement de tendance laisse perplexe sur les comportements d’achat et montre que l’automédication est pratiquée avec plus ou moins de conviction.

Le segment de l’automédication, défini comme la part des produits de prescription médicale facultative achetée sans ordonnance, a connu une croissance faible en 2013. Selon IMS Health, il progresse de 1,7 % en valeur, atteignant un chiffre d’affaires de 2,16 milliards d’euros. En volume, les ventes s’établissent à 444,4 millions d’unités, marquant une croissance de 0,6 %. Deux médicaments sur trois achetés en automédication concernent l’OTC strict, c’est-à-dire les médicaments non remboursables et non soumis à prescription. Sur ce dernier segment, IMS Health fait état d’un bilan plus terne. Son chiffre d’affaires est atone, en progression de 0,1 % à 1,786 milliard d’euros, alors que les ventes en unités reculent de 0,9 % à 307,9 millions. Par ailleurs, la prescription de ces médicaments a diminué de manière beaucoup plus nette (- 9,3 %). Sur ce marché en panne de croissance, la situation profite aux leaders. Le top 10 des marques d’automédication progresse de 0,7 % en valeur en 2013, soit un supplément de chiffre d’affaires de 2,7 millions d’euros par rapport à 2012. De fait, sa part de marché (PDM) est passée en un an de 19,1 % à 19,6 %. Cette concentration autour des marques phares s’observe depuis 2008. Actuellement, les dix premiers laboratoires pèsent plus de 60 %.

Des facteurs qui pénalisent le marché

Les causes de ce revers sont plurifactorielles : condiv général morose, baisse de la fréquentation des officines, recours plus important aux consultations médicales généré par l’épidémie de grippe de l’hiver 2012-2013, absence de déremboursements… Ceux-ci étaient responsables les années précédentes d’un point de croissance. Le marché affichait pourtant une dynamique encourageante, marquée par une progression constante depuis 2008, année de lancement du libre-accès. La contre-performance de 2013 montre qu’il ne faut pas trop s’enflammer. Les conditions nécessaires au décollage du marché de l’automédication ne semblent pas encore véritablement réunies. Pour le moment, le déploiement de l’e-pharmacie n’a rien révolutionné. A ce jour, la vente en ligne représente moins de 0,1 % des ventes sur l’automédication. Pour Claude Le Pen, professeur d’économie de la santé et consultant pour IMS Health, la question de fond de l’automédication est politique: « Les pouvoirs publics ne sont toujours pas sortis de l’ambiguïté qui les paralyse depuis des années, explique-t-il. Ils hésitent encore entre favoriser la vente de produits à prescription médicale facultative sans ordonnance pour des raisons économiques et la freiner pour ne pas nuire à un égal accès aux soins pour tous les Français. » De plus, pour l’année en cours, l’Afipa (Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable) redoute un coup de frein du fait de la hausse de la TVA de 7 à 10 %, qui se répercute progressivement sur les prix publics des médicaments OTC.

L’antalgie dit merci au paracétamol

Stimulé par la prescription médicale et dominé par le paracétamol (90,2 % de part de marché), le marché de l’antalgie s’élève à 520 millions de boîtes (en cumul mobile annuel à fin mars 2014. Source: fabricants). Les autres principes actifs n’occupent qu’une place modeste. L’ibuprofène représente 8,1 % et l’aspirine 1,7 %. En 2013, l’OTC strict progresse dans le domaine de l’antalgie, de 3,1 % à 36 millions d’unités vendues et de 3,7 % à 134,6 millions d’euros, selon IMS Health. Cela ne repose pas sur l’aspirine, de moins en moins consommée en OTC et dont les ventes reculent de 15,3 % en volume et de 14,5 % en valeur. Pourtant surexposé sur les linéaires au regard de sa part de marché, l’ibuprofène marque une régression en unités vendues (– 1,7 %) et augmente peu en chiffres d’affaires (+0,8 %). A contrario, le paracétamol affiche une progression de 2,5 % en unités et de 2,4 % en chiffre d’affaires. « Les nouvelles présentations créent de la valeur sur le marché OTC », indique Laurent de Gasquet, directeur marketing UPSA. Il ajoute que les hauts dosages (1 g pour le paracétamol, 400 mg pour l’ibuprofène), les présentations pratiques (EfferalganOdis, DolipraneOro…) et les formules à action rapide (Efferalgan 1 g effervescent, Nurofenflash, Spedifen…) contribuent au dynamisme des ventes. Sur un marché de l’antalgie en vente libre caractérisé par l’hétérogénéité des statuts des médicaments et la diversité de l’offre, Doliprane s’adjuge la moitié des ventes en unités. Dafalgan et Efferalgan occupent respectivement 24 % et 13 % des parts de marché.

Une « mauvaise » grippe

Portées par un hiver 2012-2013 rigoureux, les épidémies de grippe font plus le jeu de la prescription médicale que de l’automédication. Pour l’Afipa, le marché des voies respiratoires hors prescription régressait de 3,9 % en chiffre d’affaires l’an dernier, portant le marché à 509 millions d’euros. Sur le segment OTC, la baisse est moins palpable et circonscrite aux antitussifs, estime IMS Health. Leurs ventes régressent de 0,9 % en valeur et de 1,9 % en volume, sur un marché emmené par les marques Bronchokod, Exomuc et Coquelusédal. Les antigrippaux reculent de 2 % en unités mais enregistrent une progression de 2,7 % en valeur. Pour leur part, les traitements du mal de gorge sont au beau fixe (+ 1,4 % en valeur et + 1,2 % en volume).

Chef de gamme à la Cooper, Laurent Simon analyse les tendances d’une saison à l’autre. « Entre septembre 2013 et mars 2014 versus la même période un an plus tôt, le marché des médicaments OTC de la toux et du pharynx recule de l’ordre de 13 % en volume, contre seulement 6 % sur les maux de gorge, indique-t-il. Les pics d’épidémie de grippe ont favorisé la prescription médicale. En dehors de ce condiv, les pathologies hivernales ont été anodines et ont peu entraîné de ventes en automédication. C’est l’effet cumulé de ces deux tendances qui explique la forte baisse des ventes. »

Le bilan est donc contrasté sur ce marché où les marques à forte notoriété, placées derrière le comptoir et/ou en libre-accès, impulsent une dynamique en étendant leurs gammes et en améliorant leur visibilité, à l’image de Lysopaïne, numéro 1 dans le pastillage et numéro 2 dans le classement des dix meilleures ventes OTC en valeur et en volume. Au coude-à-coude avec la gamme Strepsils (17,2 % de part de marché en valeur) dans le Top 5 des marques, Lysopaïne (17 % de PDM) mise sur son nouveau présentoir en forme de tube géant et sur sa nouvelle référence pour l’enrouement et les irritations de gorge, Vox Lysopaïne, pour marquer l’avantage. Dans le classement des ventes par produits, Maxilase sirop (7,6 % de parts de marché) et Hexaspray (6,9 %) complètent le podium. A la Cooper, Laurent Simon souligne que 70 à 80 % des ventes de pastilles font suite à une demande de marque, alors que les ventes de collutoires dépendent majoritairement du conseil officinal. C’est ainsi que Colludol est devenu le deuxième acteur du segment avec 16,5 % de parts de marché en volume, derrière Hexaspray.

Sur le segment des antigrippaux, Oscillococcinum reste de loin la meilleure vente en valeur (35,7 millions d’euros générés en 2013 sur le grand modèle), y compris sur l’ensemble des segments de l’OTC. Le format de 30 doses a supplanté la présentation historique de 6 doses. Dans le Top 5 des marques en valeur, il culmine à 23,4 % de parts de marché, loin devant Fervex (11,5 % PDM), Actifed (8,6 %) et Vicks (6 %).

Concernant les ventes des anti-rhumes en unités, le chef de gamme à la Cooper rapporte un recul de 23 %, toujours en comparaison de saison à saison. « Le climat de défiance sur les médicaments à risque perdure et les autorités de santé ont adopté un message sévère sur la pseudo-éphédrine, qui a freiné les achats. Par ailleurs, le retrait de lots de Fervex en 2013 s’est traduit par une baisse des ventes car les personnes très attachées à cette marque ont préféré s’abstenir de traitement plutôt que se reporter sur une alternative », remarque-t-il.

Actifed Rhume Jour & Nuit occupe toujours la première place du segment devant Fervex, qui se maintient en deuxième position, malgré le recul de ses ventes. Quant à ­Rhinadvil, troisième du classement, il a bien négocié le virage du ­déremboursement en mai 2012. Il se hisse à 20 % de part de marché sur le segment des comprimés contre le rhume.

Les antiallergiques en forme

De plus en plus de patients allergiques ont recours à l’automédication pour soulager des manifestations essentiellement nasales, même si près de 60 % d’entre eux continuent à consulter leur médecin. Les rhinites allergiques sont en recrudescence et ce phénomène se traduit très clairement au travers des chiffres. L’an dernier, les ventes de traitements conseil de l’allergie par voie locale et générale ont progressé de 5,7 % en valeur, à 28,8 millions d’euros et de 7,2 % en volume, à 5,65 millions d’unités. Selon l’INSERM, la rhinite allergique touche près de 25 % des Français et sa prévalence n’a fait que progresser au cours des trois dernières décennies. En conseil, le choix du pharmacien se porte en priorité sur la cétirizine, en raison d’une présence dominante de cette molécule dans les formulations proposées (59 %), et à un degré bien moindre sur la dexchlorphéniramine (20 %) et la loratadine (8 %). Dans le trio de tête, Zyrtecset domine la solution nasale Humex Rhume des foins et Humex Allergie, comprimés à 10 mg de cétirizine, en volume. En valeur, en revanche, la solution Humex tient la corde.

Sur le segment antihistaminique, Humex Rhume est toujours l’acteur principal, avec 26 % de part de marché en valeur. Il devance toujours l’offre générique (18 %), les spécialités Polaramine (16 %), Zyrtecset (10 %), Alairgix (8 %), Rhinallergy (6 %), Actifed (5 %) et Doli­Allergie (4 %). Cependant, Humex a perdu 1,5 point de parts de marché au profit des génériques (+ 1 point), qui jouent la carte du prix, indique Anne-Cécile Morin, chef de produit senior Humex. Le médicament Alairgix tire lui aussi son épingle du jeu (+ 1 point).

Les substituts grillés par l’e-cigarette

L’année 2013 est marquée par une baisse importante du marché des substituts nicotiniques avec AMM, chutant de 5,1 % en valeur, à 100 millions d’euros, et de 4,2 % en volume, à 4,86 millions d’unités vendues. Le hors AMM, qui avait connu une forte poussée des ventes en 2012, chute encore plus violemment (de 49,4 % en valeur et 28,5 % en volume) et passe à un niveau de chiffre d’affaires (649 000 euros) inférieur à celui de 2011 (756 000 euros). Concernant les évolutions par forme galénique, ce sont surtout les patchs (– 16,5 % en valeur et – 16,4 % en volume) et les formes en cartouche pour inhalateur buccal (– 13,5 % en valeur et – 17,7 % en volume) qui affichent les plus fortes baisses. Les formes orales, toujours prépondérantes (56 % de parts de marché en valeur et plus de 71 % en volume), s’en sortent à moindre mal (– 0,7 % en valeur et – 2,7 % en volume) face à la vague déferlante des cigarettes électroniques.

Absentes en 2012, les solutions pour pulvérisation buccale ont mal choisi leur moment pour se lancer sur le marché des substituts nicotiniques. Les e-cigarettes leur ont volé la vedette, mais elles ont réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 3,03 millions d’euros pour 132 000 unités vendues, hissant d’emblée leur part de marché à 3 % en valeur, soit presque le double des cartouches pour inhalateur buccal. Déjà en perte de vitesse les années précédentes, les médicaments du sevrage tabagique de prescription obligatoire sont en perdition (– 35,9 % en valeur et – 37,1 % en volume). Sur ce marché morose, Nicopass pastille à la menthe fraîche dosée à 1,5 mg monte sur la plus haute marche du podium en unités et sur la deuxième en valeur. Son meilleur ennemi, Nicopatch 21 mg/24 h en boîte de 28 unités, occupe la première place en valeur et la troisième en volume, derrière Nicorette gomme sans sucre menthe glaciale. Le fiasco des patchs ne modifie pas le classement des laboratoires sur ce segment. Le groupe Pierre Fabre reste bien accroché à sa place de leader avec 47,1 % de part de marché en valeur, devant Novartis (25,9 %), GSK (19,8 %) et Johnson & Johnson (7,1 %). Ce dernier s’illustre davantage en tant que leader sur les formes d’action rapide (gommes, comprimés, inhaleur et spray), où ses ventes progressent. Grâce à ce segment dynamique, il est le seul acteur du quatuor de tête à avoir enregistré une croissance de son chiffre d’affaires en 2013.

Plongée des veinotoniques

L’érosion des veinotoniques se poursuit en 2013, marquant un recul de 8,9 % en valeur et de 5,8 % en volume. Depuis leur déremboursement en janvier 2008, les ventes ne sont jamais parvenues à se stabiliser. Le discrédit jeté sur la classe après son déremboursement est toujours présent et la crise économique participe au ralentissement de la consommation de ces produits. Par ailleurs, les veinotoniques sont administrés en cure et les ventes, saisonnières, dépendent des conditions climatiques, qui ont été mauvaises au cours du premier semestre 2013. En outre, le segment souffre de l’émergence et de l’essor des compléments alimentaires (+ 9,3 %) et des soins cosmétiques pour les jambes, jetant le trouble dans l’esprit du consommateur sur une offre qui ne reflète pas assez les niveaux de preuve d’efficacité établis par les conférences de consensus. Dans ce condiv, Daflon (30,3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013) reste en tête des ventes devant ses challengers, Ginkor (17,5 millions d’euros) Endotélon et Esberiven Fort.

Des segments victimes des compléments alimentaires

L’intérêt pour les compléments alimentaires du confort intestinal, dont la croissance est à deux chiffres, fait du tort aux médicaments conseil de la sphère digestive, qu’il s’agisse des références centrées sur la digestion (– 4,9 % en chiffre d’affaires et – 5,6 % en unités), l’élimination hépatique (– 3,4 % en CA et – 3,2 % en unités) ou la constipation (– 3,9 % en CA et – 4,1 % en unités). Seuls les antidiarrhéiques enregistrent des ventes en très légère progression (+ 1,3 % en CA et + 0,3 % en unités).

Les solutions alternatives aux médicaments sédatifs sont également de plus en plus recherchées, en particulier du côté de la gente féminine, qui achète pour elle-même et pour sa famille. Les ventes de médicaments utilisés dans le trouble du sommeil ont reculé de près de 2 % en 2013, fixées à 17,6 millions d’unités pour un chiffre d’affaires quasiment stable (+ 0,4 %, 90,6 millions d’euros). En nombre de boîtes achetées, Donormyl est premier de sa classe. Il s’inscrit au Top 10 de l’OTC strict, en raison de son conditionnement restreint et, corrélativement, de la fréquence importante des renouvellements d’achat, car cet antihistaminique hypnotique a ses adeptes. Avec un chiffre d’affaires de 19,8 millions d’euros en 2013, Euphytose le devance, se plaçant même au sixième rang en chiffre d’affaires des produits d’automédication et au troisième rang des spécialités OTC strict. Assimilés aux médecines douces, les extraits de plantes sont souvent considérés comme les garants d’une certaine innocuité, tout comme l’homéopathie représentée par Sédatif PC, troisième en unités et en valeur de la classe. Les compléments alimentaires, parfois pénalisés par des doutes sur leurs allégations, n’emportent pas tous les segments. La dégringolade touche ceux des toniques (– 9,5 % en CA et – 9,3 % en unités) et des suppléments minéraux (– 6,7 % en CA et – 10,2 % en unités). Ces contre-performances profitent aux vitamines C (+ 4,1 % en valeur et + 3,9 % en volume) et aux associations multivitamines et minéraux (+ 11,8 % en valeur et + 11,2 % en volume). Leur fer de lance est le comprimé effervescent Berocca, qui atteint un chiffre d’affaires de 18,14 millions d’euros en 2013. Rien d’étonnant à cela : il a été le plus prescrit par les médecins. Un résultat qui n’a pas à rougir de l’évolution des ventes (+ 12,3 %) pour les vitamines et minéraux dans le domaine des compléments alimentaires (Source : Afipa).

*En unités (source : IMS)

+ 1,7 %

Le marché de l’automédication progresse de 1,7 % en valeur, s’établissant à 2,16 milliards d’euros en 2013. Il représente 444,4 millions d’unités vendues, suivant une croissance de 0,6 %.

LE TOP 10 EN CA

1 Doliprane cp 1 000 mg (8)

2 Oscillococcinum dose globule (30)

3 Daflon cp pell. 500 mg (60)

4 Lysopaïne sans sucre cp à sucer (36)

5 Nurofenflash cp pell. 400 mg (12)

6 Euphytose cp enr. (120)

7 Bepanthen 5 % pommade (100 g)

8 Actifed Jour & Nuit cp nouvelle formule (16)

9 Berocca sans sucre cp eff. (30)

10 Ginkor Fort gélule (60)

Source : IMS

LES MEILLEURES VENTES*

MAL DE GORGE

1 Lysopaïne sans sucre cp à sucer (36)

2 Maxilase sirop (200 ml)

3 Hexaspray collutoire (30 g)

ANTIGRIPPAUX

1 Actifed Jour & Nuit cp nouvelle formule (16)

2 Humex Rhume cp jour (12) gél. nuit (4)

3 Rhinadvil cp enrobé (20)

ANTITUSSIFS

1 Bronchokod Gé 5 % sol. buv. sans sucre (250 ml)

2 Exomuc granulés en sachet (24)

3 Coquelusédal Nourrisson suppositoire (10)

ANTALGIQUES GÉNÉRAUX

1 Nurofenflash cp pell. 400 mg (12)

2 Nurofen cp enr. 400 mg (12)

3 Prontalgine cp (18)

VEINOTONIQUES

1 Tanakan cp enr. 40 mg (90)

2 Vitalogink cp pell. 40 mg (90)

3 Ginkgo Biogaran cp pell. 40 mg (90)

SÉDATIFS

1 Donormyl cp. pell. sec. 15 mg (10)

2 Euphytose cp enr. (120)

3 Sédatif PC cp (90)

ANTIDIARRHÉIQUES

1 Imodiumlingual lyoph. oraux 2 mg (12)

2 Imodiumcaps gél. 2 mg (12)

3 Ultra-Levure gél. 200 mg (10)

LES MEILLEURES VENTES*

ANTALGIQUES MUSCULAIRES

1 Voltarenactigo gel 1 % (60 g)

2 Arnigel gel 1er soin (45 g)

3 Décontractyl cp enrobés (24)

LAXATIFS

1 Dulcolax cp enr. gastrorésist 5 mg (30)

2 Microlax gel rectal (12)

3 Microlax gel rectal (4)

SUPPLÉMENTS MINÉRAUX

1 Magnevie B6 cp pell. (60)

2 Oligosol Cu-Au-Ag sol.buv. (60 ml)

3 Mag 2 amp. buv. (30)

CICATRISANTS

1 Bepanthen 5 % pommade (100 g)

2 Mitosyl pommade (150 g)

3 Biafine émul. (93 g)

ANTISEPTIQUES CUTANÉS

1 Alcool modifié Cooper (250 ml)

2 Cetavlon crème 0,5 % (80 g)

3 Eosine Cooper sol. appl. cut. (10)

MÉDICAMENTS POUR LE FOIE

1 Citrate de bétaïne Upsa cp eff. (20)

2 Oxyboldine cp eff. (24)

3 Oddibil cp enr. 250 mg (40)

INFECTIONS BUCCALES

1 Alodont bain de bouche (200 ml)

2 Hextril sol. bain de bouche 0,1 % (200 ml)

3 Eludrilpro sol.bain bouche (200 ml)

LE TOP 10 EN UNITÉS

1 Doliprane cp 1 000 mg (8)

2 Efferalgan cp eff. 1 000 mg (8)

3 Doliprane cp 500 mg (16)

4 Donormyl cp pel. séc. (10)

5 Lysopaïne sans sucre cp à sucer (36)

6 Dafalgan cp pell. 1 000 mg (8)

7 Doliprane cp eff. 1 000 mg (8)

8 Nurofenflash cp pell. 400 mg (12)

9 Dafalgan gél 500 mg (16)

10 Efferalgan cp eff. 500 mg (16)

Source : IMS

LES MEILLEURES VENTES*

ANTI-IRRITATION ANTIPRURIGINEUX

1 Apaisyl gel. 75 % (30 g)

2 Onctose hydrocortisone crème (30 g)

3 Homéoplasmine pommade (18 g)

MULTIVITAMINES ET MINÉRAUX

1 Berocca cp eff. sans sucre (30)

2 Berocca cp pell. (30)

3 Elevit vit B9 cp pell. (30)

ANTIMYCOSIQUES

1 MycoApaisyl crème 1 % (30 g)

2 Lamisilate crème monodose 1 % (4 g)

3 MycoApaisyl poudre dermique (20 g)

COLLYRES

1 Désomédine 0,1 % unidose 6 ml (10)

2 Homéoptic unidose 0,4 ml (10)

3 Désomédine collyre 0,1 % (10 ml)

ANTIALLERGIQUES

1 Humex rhume foin sol. nas. pulv.

2 Zyrtecset cp pell. séc. 10 mg (7)

3 Humex allergie cp pell. séc. 10 mg (7)

LE TOP 10 DE L’OTC STRICT (EN UNITÉS)

1 Donormyl cp pel.séc. (10)

2 Lysopaïne sans sucre cp à sucer (36)

3 Nurofenflash cp pell. 400 mg (12)

4 Citrate de bétaïne Upsa cp eff. (20)

5 Actifed Jour & Nuit cp (16)

6 Nurofen cp enr. 400 mg (12)

7 Prontalgine cp (18)

8 Euphytose cp enr. (120)

9 Maxilase sirop (200 ml)

10 Hexaspray collutoire 2,5 % (30 g)

Source : IMS Health

LES MEILLEURES VENTES*

OTOLOGIE

1 Cérulyse gouttes 5 % (10 ml)

2 Auri-gouttes (15 ml)

3 Osmotol gouttes (10 ml)

SEVRAGE TABAGIQUE

1 Nicopass pastille menthe fraîche 1,5 mg (gamme)

2 Nicorette gomme sans sucre menthe glaciale (gamme)

3 Nicopatch 21 mg/24 h (28)

TROUBLES DÉPRESSIFS

1 Mildac cp pell. 600 mg (15)

2 Mildac cp pell. 300 mg (40)

3 Millepertuis Arkogélules 185 mg (42)

VITAMINE C

1 Vitamine C 1 000 Upsa cp eff. (20)

2 Vitamine C 500 Upsa cp à croquer (30)

3 Vitascorbol sans sucre cp à croquer (24)

TONIQUES

1 Guronsan cp eff. (30)

2 Revitalose amp buv. 5 ml (14)

3 Sargenor amp.buv. 5 ml (40)

ANTIHÉMORROÏDAIRES

1 Titanoréïne crème (40 g)

2 Titanoréïne suppositoires (12)

3 Séborrhoïde crème (30 g)

ANTINAUSÉEUX

1 Vogalib sans sucre lyoph. oraux 7,5 mg (8)

2 Cocculine cp orodisp. (40)

3 Mercalm cp pell. séc. (15)

LE TOP 10 DE L’OTC STRICT (EN CA)

1 Oscillococcinum dose globule (30)

2 Lysopaïne sans sucre cp à sucer (36)

3 Euphytose cp enr. (120)

4 Bepanthen 5 % pommade (100 g)

5 Berocca sans sucre cp efferv. (30)

6 Tanakan cp enr. 40 mg (90)

7 Nurofenflash cp pell. 400 mg (12)

8 Actifed Jour & Nuit cp (16)

9 Prontalgine cp (18)

10 Donormyl cp pell. séc. (10)

Source : IMS

LES MEILLEURES VENTES

DIGESTION

2 Poly-Karaya sach. gran. 10 g (30)

2 Polysilane Upsa gel sachet (12)

2 Météospasmyl caps molles (30)

ANTALGIQUES BUCCAUX

2 Camilia sol.buv. unidose (30)

2 Pansoral gel. pr appl.bucc. (15)

2 Dolodent baume (27 g)

ANTIHERPÉTIQUES LABIAUX

2 Activir crème tube 5 % (2 g)

2 Activir crème flacon pompe 5 % (2 g)

2 Aciclovir Mylan crème 5 % (2 g)

GYNÉCOLOGIE

2 Abufène cp 400 mg (30)

2 Mycohydralin crème vaginale tube (20 g)

2 Mycohydralin cp vaginal 200 mg (3)

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