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Actualités
Auteur(s) : Hélène Mauduit
L’Allemagne va expérimenter sur 5 ans une collaboration inédite entre médecins et pharmaciens pour maîtriser la polymédication des malades chroniques. Lancée par la Caisse d’assurance maladie AOK de Saxe et Thuringe (2,7 millions d’assurés sur 6,2 millions d’habitants) en partenariat avec les syndicats de médecins et de pharmaciens de ces deux régions, ce projet appelé ARMIN comporte plusieurs objectifs : réduire au strict nécessaire le nombre de médicaments prescrits, assurer une bonne observance des traitements de la part des assurés prenant plus de 5 médicaments prescrits par jour, diminuer les interactions et l’iatrogénie médicamenteuses et modérer les dépenses. Pour cela, le médecin devra prescrire en dénomination commune internationale (DCI), permettant ainsi au pharmacien de choisir entre les médicaments de marque ou les génériques. Les professionnels de santé échangeront sur le suivi du traitement et ses modifications ultérieures par le biais d’une plate-forme informatique.
La prescription en DCI, peu pratiquée en Allemagne, est en soi une petite révolution. La coopération médecin-pharmacien sur la gestion des prescriptions est une autre avancée de taille. Les promoteurs du projet vantent le dialogue « d’égal à égal » qui s’instaurera, chaque professionnel conservant et apportant ses compétences. La Caisse d’assurance maladie AOK a dû fortement investir pour installer des logiciels d’aide à la prescription et à la dispensation spécifiques chez les professionnels volontaires. Ces derniers seront rémunérés pour ce suivi : 94,50 euros pour la première consultation de bilan, 21 euros par trimestre suivant. En outre, chaque ordonnance ARMIN sera rémunérée 20 cents au pharmacien et, pour le médecin, elle ne sera pas comptabilisée dans le quota de prescriptions défini par la caisse.
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