Désaccord entre syndicats patronaux et salariés - Le Moniteur des Pharmacies n° 3028 du 19/04/2014 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3028 du 19/04/2014
 
GRILLE DES SALAIRES ET TEMPS PARTIEL

Actualités

Auteur(s) : Fabienne Rizos-Vignal

La commission mixte paritaire qui s’est tenue le 10 avril dernier s’est achevée sur un constat d’échec. Qu’il s’agisse des salaires ou du temps partiel, aucun accord n’a été trouvé. Faute d’entente entre les partenaires sociaux, la grille des salaires n’évolue pas et le point plafonne à 4,26 euros depuis bientôt 18 mois. L’USPO était pourtant prête à concéder +1,1 % (ce qui aurait porté le point à 4,31 euros), « à condition de ne pas faire cavalier seul et de signer avec une autre chambre patronale », précise Daniel Burlet, le secrétaire général du syndicat. Mais la FSPF et l’UNPF avaient mandat pour une revalorisation ne pouvant dépasser 0,9 %.

Les fiches de paie ne devraient pas évoluer

Une proposition jugée trop faible pour les représentants de salariés. « Nous avons refusé en janvier une augmentation de 0,7 % sur 12 mois, ce n’est pas pour accepter 0,9 % en avril, sur 9 mois, ce qui nous ramènerait à 0,675 % sur 12 mois », démontre Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral de FO-pharmacie. Sans compromis possible, la grille des salaires reste au point mort. A moins d’un coup de pouce sur le smic en juillet prochain, les salariés ne verront aucune évolution de leurs fiches de paie. « La discussion sur les salaires est close pour 2014 », précise une source proche du dossier à l’UNPF.

Cette crispation du dialogue social n’était a priori pas propice à faire avancer le second dossier à l’ordre du jour portant sur le temps partiel. Sur ce sujet, le blocage provient principalement de dissensions internes aux syndicats de salariés. « Avec la CFDT, nous tenons à ce que les parties signataires s’engagent à entamer des discussions sur les autres dispositions de la loi du 14 juin 2013 », explique Christelle Degrelle, représentante CFE-CGC. Pour FO, il est hors de question de s’allier à cette position, « c’est un casus belli », insiste Olivier Clarhaut.

En l’absence d’accord de branche, la durée minimale de temps partiel passera donc à 24 heures par semaine à partir du 1er juillet.

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