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Actualités
Auteur(s) : Marjolaine Labertonière
Les informations sur le médicament ou la vaccination sont pléthore, que ce soit dans la presse, sur Internet… Une surabondance de laquelle les informations officielles ont bien du mal à émerger. En s’appuyant sur le constat que les patients se tournent encore souvent vers le médecin et le pharmacien pour obtenir un avis, les Académies de pharmacie et de médecine ont conjointement recherché des solutions pour que ce recours soit encouragé et soutenu.
Le Pr Gilles Bouvenot, qui a présidé jusqu’en janvier dernier la Commission de la transparence à la Haute Autorité de santé, a piloté ce travail. Il insiste sur « la valorisation du travail des pharmaciens, importants relais de l’information et professionnels de première ligne qui remplissent bien leur devoir ». Pour les aider à communiquer dans un langage commun avec les patients, les Académies plaident pour la mise en ligne d’une banque de données sur le médicament dont la rédaction intégrerait plusieurs niveaux de langage. Gilles Bouvenot souligne la nécessité pour le pharmacien d’être crédible « en actualisant ses connaissances par le développement professionnel continu tout en faisant savoir qu’il est un professionnel rigoureux et indépendant ».
Les Ordres professionnels sont également mis à contribution pour rappeler ce devoir d’information loyale et impartiale. A l’adresse des autorités de santé, les Académies préconisent la clarté dans la rédaction des notices et réclament des supports détaillant les symptômes justiciables de l’automédication. Elles leur demandent également une intervention rapide, cohérente et non ambiguë en cas de polémique, crise ou diffusion d’informations erronées.
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