UN NOUVEL ÉCOSYSTÈME POUR L’OFFICINE - Le Moniteur des Pharmacies n° 3020 du 22/02/2014 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3020 du 22/02/2014
 
OBJETS CONNECTÉS

Enquête

Auteur(s) : Chloé Devis

Capteurs, puces et réseaux virtuels sont en passe de reconfigurer les processus de soins. Ainsi, avec les objets connectés, l’individu malade ou simplement soucieux de son bien-être peut surveiller, analyser et partager à tout moment ses données physiologiques. Mais cette révolution technologique implique aussi l’invention d’un nouveau modèle économique et réglementaire. Il redéfinira le rôle des acteurs de santé dans le sens d’une médecine toujours plus préventive et personnalisée.

Balances, tensiomètres, montres, lentilles, brosses à dents, fourchettes, textiles… Tous ces objets et bien d’autres existent aujourd’hui en version « intelligente » pour prendre en charge notre condition physique au plus près de ses besoins. La convergence des technologies de pointe, d’Internet et des savoirs médicaux est ainsi en train d’aboutir à un renversement de perspective, où c’est « la médecine qui va au patient plutôt que l’inverse », comme le résume Jean-Roch Meunier, délégué général du pôle de compétitivité en santé Medicen.

Quelles sont donc les particularités d’un objet connecté ? Sa fonction d’origine se double d’une capacité à collecter des données précises via un capteur ou une puce et à les transmettre à d’autres objets connectés, aussi bien qu’à des terminaux informatiques, le tout en temps réel. L’application permet non seulement de stocker les valeurs recueillies, mais aussi de les interpréter, d’en suivre l’évolution, de les comparer ou de les croiser avec d’autres données. A ce jour, près de 15 milliards de produits de ce type, tous secteurs confondus, seraient en circulation à travers le monde. Ils pourraient être 80 milliards en 2020. Car l’Internet des objets touche à tous les aspects du quotidien : le domicile, l’environnement, les transports et, last but not least, le corps, son bien-être et ses pathologies.

Améliorer les connaissances sur l’efficacité des traitements

« Il est de plus en plus simple de concevoir des objets miniaturisés, dotés de capteurs ultrasensibles, peu consommateurs en énergie et qui communiquent facilement sans fil. Peu onéreux, ces outils sont utilisables en dehors de l’hôpital et des laboratoires d’analyse médicale. Ils peuvent être facilement portés, implantés à des textiles ou encore ingérés », explique Jean-Roch Meunier. Dans ce domaine, la France n’accuse pas de retard. Elle est même en pointe sur ce marché figurant parmi les « projets d’avenir » élus par le gouvernement afin de relancer l’industrie du pays. Parmi ses fleurons, la start-up Withings, à l’origine de la première balance connectée en 2006, vient de lever 23 millions d’euros pour financer son développement. « Sur les trois dernières années, une bonne moitié des projets R& collaboratifs déclinés sur des solutions TIC* et santé que nous soutenons intègrent des objets connectés », poursuit Jean-Roch Meunier.

Pour Jérôme Leleu, directeur de l’agence de communication digitale en santé Interactive Healthcare, il n’y a pas de doute : les objets connectés s’affirment comme une « tendance de fond » d’une e-santé déjà bien entrée dans les mœurs au travers de milliers d’applications disponibles sur les smartphones, mais aussi de diverses communautés très actives sur le web. Quelles sont les raisons de cet engouement ?

« La santé connectée soulève beaucoup d’espoirs, notamment dans le domaine des maladies chroniques, car la médecine est actuellement en quête de nouvelles pratiques. » D’abord, le nombre de patients et de paramètres de santé à surveiller explose avec le vieillissement des populations. Et alors que les cliniciens disponibles se font plus rares, la décision médicale tend à devenir de plus en plus personnalisée. « Aussi, l’idée de prendre en compte des données de santé automatiquement et facilement enregistrées pour en simplifier l’interprétation est attractive », détaille le docteur Nicolas Postel-Vinay, praticien à l’unité d’hypertension artérielle de l’hôpital européen Georges-Pompidou (Paris) et directeur du site automesure.com (lire encadré ci-dessus). « Les innovations permettent de détecter plus précocement les pathologies et de prendre en charge les patients de façon moins invasive », assure Jean-Roch Meunier. L’intérêt est multiple. « Les bénéfices sont immenses pour le patient, notamment en prévenant les épisodes aigus de la maladie par une autogestion. Et aussi pour le soignant, qui pourra mieux porter son diagnostic et proposer les meilleures pratiques. Pour sa part, le payeur devrait voir les dépenses diminuer », complète Richard Touret, président de la start-up Runware, qui s’apprête à lancer le kit connecté DiabéTIC.

Le domaine de la recherche peut également y trouver son compte : « les données recueillies à travers nos outils vont améliorer les connaissances sur l’efficacité des traitements », estime Alexis Normand, en charge du développement des activités santé chez Withings.

De plus en plus d’applications pour les personnes bien portantes

A ce jour, la pénétration des objets connectés dans les foyers français est encore faible, comme en témoigne un sondage Ifop pour l’Atelier BNP Paribas (voir encadré p. 35). Les intentions d’achat dans les trois années à venir concernent toutefois 12 % de ceux qui ne sont pas équipés, une proportion qui atteint 25 % chez les cadres. Avant même la confidentialité des données, les principaux freins à l’acquisition portent sur la fiabilité des informations recueillies et la capacité de les interpréter. C’est donc l’absence de caution médicale qui pose le plus question. Les professions de santé sont encore peu prescriptrices, au regard d’une approche émanant essentiellement du grand public. De plus, pour les jeunes entreprises, comme pour les acteurs de l’économie traditionnelle qui se lancent sur le créneau, il est plus aisé d’investir les circuits d’Internet et des grandes surfaces que de passer sous les Fourches Caudines de l’homologation médicale. « Le fait de s’adresser directement au patient sans prétendre au remboursement par la Sécurité sociale nous permet d’être beaucoup plus réactifs par rapport au marché, et de sortir un produit tous les six mois », reconnaît Alexis Normand.

La plupart des objets connectés mis en vente ces dernières années ciblent donc des personnes bien portantes auxquelles ils proposent un coaching sur mesure, notamment en matière de pratiques sportives ou de perte de poids, tout en misant sur un design attractif. Mais « la frontière est poreuse entre les objets à usage strictement médical et les autres. Le bien-être est une passerelle vers la prévention », arguë Jérôme Leleu. Derrière le « quantified-self » se profile le « modified-self ». Autrement dit, « le fait de mesurer permet de modifier ses habitudes en toute connaissance de cause », explique Alexis Normand. « Grâce aux données récupérées via nos balances sur une cohorte de 50000 utilisateurs français, nous avons pu vérifier que plus on se pèse, plus on perd du poids », affirme-t-il. En parallèle, les partenariats entre structures de soin et fabricants d’objets connectés se multiplient. Withings travaille ainsi avec les médecins du site automesure.com sur le suivi de l’hypertension artérielle, et son pèse-personne est utilisé par le CHU de Toulouse pour le suivi d’une cohorte de diabétiques. « D’une certaine manière, nous avons démocratisé les objets de télémédecine et nous sommes très satisfaits de constater qu’elle utilise nos produits, beaucoup moins chers que les instruments classiques du fait de l’industrialisation », se félicite Alexis Normand.

« En Ile-de-France, l’AP-HP, pôle hospitalo-universitaire de premier plan qui regroupe trente établissements, collabore étroitement avec nombre de start-up innovantes et implantées localement », indique Jean-Roch Meunier. A La Réunion, le CHU a été partie prenante dans la conception du DiabéTIC de Runware. Quant à la « fourchette connectée » HapiFork, elle va être testée dans le cadre du programme BariaMed de suivi postopératoire de l’obésité mis en place par le laboratoire LNC. Son directeur général délégué, Jean-Luc Treillou, tempère toutefois : « Il ne faut pas surévaluer la place des objets connectés, qui doivent être intégrés dans une prise en charge globale ». De même, Nicolas Postel-Vinay invite à faire la part des choses : « l’utilité des objets connectés est à évaluer au cas par cas, au travers d’une démarche scientifique rigoureuse. » Leur qualification sera déterminante sur le plan du régime juridique applicable.

Or, à l’heure actuelle, le flou règne encore. Si certains objets connectés, comme le tensiomètre de Withings ou le cardiofréquencemètre de Runware, ont d’ores et déjà décroché le statut de dispositif médical, qu’en est-il de la profusion d’applications mobiles destinées à la télésurveillance de maladies chroniques ? Une question qui en entraîne une autre, celle d’une potentielle prise en charge. En tout état de cause, le modèle de financement de ces nouveaux outils devra composer avec les particularismes du système français. Assurance maladie, mutuelles, assureurs ou même entreprises, qui paiera et dans quelles conditions ? « Nous sommes habitués à un niveau élevé de prise en charge de notre santé. Aussi, il n’existe pas réellement en France de marché grand public de l’observance. Nous sommes loin du modèle nord-américain, où la culture de la prévention est beaucoup plus ancrée dans les mœurs et les assurances davantage impliquées dans la chaîne de valeur », relève Isabelle Hilali, vice-présidente stratégie et marketing d’Orange Healthcare. « Le système français pose aussi la question de l’investissement du corps médical dans la mesure où il n’y a pas actuellement de temps ni de rémunération spécifiques pour permettre aux médecins d’analyser ces données », observe Nicolas Postel-Vinay. Le défi est également de taille pour des acteurs privés comme l’industrie pharmaceutique, encore relativement attentiste à quelques initiatives près comme le programme Bariamed initié par LNC ou un lecteur de glycémie signé Sanofi (voir encadré ci-contre). « Son intérêt pour le marché des objets connectés est réel, confirme Jérôme Leleu. Reste à voir comment elle va intégrer la question du service aux patients, qui implique une dimension collaborative à laquelle ils ne sont pas habitués. »

A la fois sur le plan technique, humain et éthique, le traitement des données s’affirme en effet comme l’enjeu clé dans la structuration de l’écosystème des objets connectés. « La créativité foisonnante que nous observons actuellement doit s’accompagner de la construction des services associés et donc d’une vraie interopérabilité entre les différents appareils et plateformes, y compris les dossiers des patients », souligne Isabelle Hilali. La démarche devra bien entendu prendre en compte la sécurité des données personnelles, la CNIL demeurant l’autorité référente en la matière dans l’attente d’une clarification juridique à l’échelle européenne. Certains opérateurs mettent en avant une approche volontariste : « Parce que nous souhaitons encadrer les pratiques de nos partenaires, nous avons créé une charte de protection des données », précise Isabelle Hilali. « Face aux évolutions très rapides du secteur, tous les acteurs doivent réfléchir ensemble à la problématique de la coordination des usages et à son corollaire, le pilotage de la big data, qui passe par le respect de la confidentialité », plaide pour sa part Caroline Blochet, directrice générale de Medissimo, qui vient de lancer le pilulier communicant Imedipac.

Les officines en première ligne dans la santé connectée

Sensibilisés de fait à cette question, les pharmaciens eux-mêmes ont leur épingle du jeu à tirer de la révolution des objets connectés. « Dans un condiv où ils doivent à la fois aller chercher de nouvelles sources de revenus et développer de nouveaux services », pointe Alexis Normand. Son entreprise, Withings, a d’abord investi les grandes enseignes d’électronique et les canaux virtuels. Fort de l’intérêt manifesté par de nombreux titulaires, elle lorgne désormais sur les croix vertes. « Il s’agit de toucher un nouveau public, qui a besoin d’être particulièrement conseillé et rassuré pour adopter ces objets, en premier lieu les personnes âgées, les plus concernées par les pathologies chroniques », justifie Alexis Normand. Dans la même optique, le pilulier Imedipac et le kit DiabéTIC débarqueront en pharmacie courant 2014. « Grâce au traitement automatisé des données, le professionnel peut recentrer sa mission sur les entretiens thérapeutiques en s’appuyant sur des mesures fiables en temps réel, avec à la clé une amélioration significative de l’observance », fait valoir Caroline Blochet. Sur tous ces aspects, Nicolas Postel-Vinay est plus prudent. « Les personnes âgées sont encore peu équipées en smartphone et les pharmaciens n’ont ni les compétences ni le temps de se faire vendeurs de high-tech. Cela dit, ils peuvent donner leur avis sur l’intérêt de l’outil et aider à lire les résultats. »

Cependant, des initiatives se font jour précisément pour épauler le pharmacien dans cette phase de transition. Ainsi, Médecindirect commercialisera Sympad auprès des officines à partir de mars, un espace e-santé de vente d’objets connectés, d’éducation, de contrôle et de dépistage des patients. « C’est un nouvel écosystème pour le pharmacien, qui pourra valoriser son rôle auprès de patients devenus exigeants pour leurs soins et de plus en plus désireux d’agir de manière préventive sur leur santé », développe François Lescure, directeur général de Médecindirect. Aux yeux de Jean-Roch Meunier, c’est aussi l’égalité de l’accès aux soins qui est en jeu derrière la médiation officinale. « En démultipliant les possibilités, ces nouvelles technologies permettent de redonner au pharmacien un rôle central dans le maillage territorial de la santé, estime-t-il, tout en restant confiant. Les avancées technologiques vont entraîner l’autorégulation du système. En dépit des contraintes réglementaires et des corporatismes particulièrement forts en santé, la tendance est irréversible. » Et à l’image de ce qui s’est passé pour le Net, Nicolas Postel-Vinay en est convaincu, « ce sont les patients qui vont faire évoluer et s’adapter les médecins ».

* Technologies de l’information et des communications.

Tensiomètres connectés Omron : les bénéfices d’une plateforme de gestion de santé

En mars, Omron lancera sur le marché français trois modèles connectés. La référence M6 Comfort IT cible les personnes âgées, de forte corpulence et les femmes enceintes?; le modèle M3 IT est essentiellement adapté au domicile, tandis que le tensiomètre RS8 est conçu pour se déplacer. Il se connecte via la technologie NFC, possède une fonction de mise en graphique, un capteur de positionnement avancé (à LED).

Développée par la même entreprise, BI-Link, la plate-forme associée à ces produits, va permettre de télécharger et de consulter facilement ses résultats, de les partager avec son médecin ou son pharmacien, de définir des objectifs et un programme de suivi.

L’application donne la possibilité de visualiser sa pression artérielle sous forme de graphiques, la moyenne journalière et les alertes, à partager là encore si besoin avec le médecin. A terme, la plate-forme Bi-Link permettra de gérer l’ensemble des appareils connectés de la marque Omron.

PRIX PUBLICS ESTIMÉS : 95 à 105 € (M6 Comfort IT), 69 à 79 € (M3 IT), 125 à 140 € (RS8).

www.bi-link.omron.com

Imedipac (Medissimo) : un dispositif de PDA communicant

Après le pilulier sécurisé, Medissimo lance le premier pilulier intelligent. Récompensé par le prix de l’Innovation au Consumer Electronics Show de Las Vegas, cet outil conçu pour la bonne observance des patients polymédiqués sera commercialisé en 2014. Présenté sous forme de semainier composé de 28 alvéoles (pour chaque moment de la journée), le boîtier dispose comme son prédécesseur d’une fermeture adhésive et étanche pour éviter les contaminations. Il est équipé de la technologie sans contact à courte portée NFC et de capteurs optiques pour la reconnaissance des médicaments. Préparé par le pharmacien, le médecin ou un aidant, il rappelle au patient l’heure de sa prise par une alerte (son, SMS ou alerte téléphonique). Une fois le médicament administré, l’information est enregistrée et peut être transmise à un tiers, médecin ou aidant. Tout oubli ou erreur de prise peut être connu et signalé. L’application mobile donne accès à l’historique des prises et des événements associés.

PRIX PUBLICS ESTIMÉS : NC

www.imedipac.com

Des craintes d’ordre social éthique

Les nouveaux « anges gardiens » de notre santé ne nous veulent pas forcément que du bien, comme le rappelle le docteur Nicolas Postel-Vinay, praticien à l’hôpital européen Georges-Pompidou à Paris. La validité d’un objet connecté doit ainsi se jauger, dans un premier temps, à l’aune de « la qualité et de la fiabilité du capteur, de la connectique ainsi que du logiciel de traitement des données ». Mais pas seulement. « Nous devons aussi nous poser la question de la pertinence médicale de la valeur mesurée », ajoute le médecin. Certaines informations n’ont aucun intérêt à être recueillies au domicile. Ainsi, le rythme cardiaque, donnée surveillée par les sportifs, est d’une interprétation médicale plus controversée si l’on ne dispose que de ce seul paramètre.

« Quant au soufflomètre proposé par une mutuelle de santé aux fumeurs souhaitant se sevrer, il est un parfait exemple de gadget dont le fonctionnement ne repose sur aucune base médicale solide », fustige Nicolas Postel-Vinay.

L’utilisation des objets connectés soulève également des craintes d’ordre sociétal et éthique : « Il n’est peut-être pas innocent de partager sur les réseaux sociaux des paramètres de santé. La CNIL a donc raison de faire œuvre de pédagogie sur ce sujet. » Et à l’heure de la publicité en ligne, le risque est réel d’une valorisation mercantile des données corporelles de santé connectée. « Or les produits qu’on cherchera à nous vendre ne seront pas tous utiles, certains seront peut-être même dangereux. » Autre motif de préoccupation, la possibilité de géolocaliser les utilisateurs.

« La télésurveillance est déjà une réalité pour les patients déments. Qui d’autre demain ?, s’interroge Nicolas Postel-Vinay. Ne peut-on pas imaginer que les déplacements des patients contagieux seront surveillés pour des raisons de sécurité sanitaire ? »

Le potentiel de la m-santé

Selon le cabinet de conseil PwC, la généralisation de l’utilisation des solutions de santé mobiles permettrait à la France d’économiser 11,5?milliards d’euros d’ici à 2017. Ceci en réduisant par exemple de 70 % les arrêts maladie liés à certaines pathologies chroniques et en dégageant du « temps médical » pour les praticiens à l’hôpital.

Sondage directmedica

Sondage réalisé par téléphone du 4 au 5 février 2014 sur un échantillon représentatif de 100 pharmaciens titulaires en fonction de leur répartition géographique et de leur chiffre d’affaires.

Lecteurs de glycémie Sanofi : un suivi démultiplié

Sanofi a lancé au printemps 2011 une gamme de lecteurs de glycémie connectés. Ils s’appuient sur la technologie de l’électrochimie dynamique, qui détecte un spectre d’informations plus large que les méthodes classiques. Le lecteur BGStar donne la possibilité de programmer des alarmes sonores d’hypo- ou d’hyperglycémie. Il comprend un indicateur d’atteinte des objectifs glycémiques caractérisés par un symbole souriant. La référence iBGStar est le premier lecteur de glycémie compact et compatible avec l’iPhone et l’iPod Touch. Il se connecte à l’application iBGStar Diabetes Manager (gratuite sur l’App Store). Ce carnet de suivi électronique affiche les résultats de glycémie en fonction des limites d’hypo- et d’hyperglycémie préalablement définies par le médecin. La connectivité avec l’iPhone permet d’envoyer les données en temps réel par e-mail. En relais du médecin traitant, Sanofi propose une assistance téléphonique personnalisée aux utilisateurs de ses lecteurs de glycémie.

A partir de cette année, les détenteurs d’iBGStar pourront également connecter leur appareil à la version iPhone de Diabeo, un dispositif de télémédecine assurant un suivi personnalisé en lien avec une équipe soignante.

PRIX PUBLIC : 73,22 € (kit comprenant un stylo autopiqueur avec embout, 10 lancettes stériles, 10 bandelettes, 1 embout transparent pour les autres sites de test et 1 étui de transport).

http://www.bgstar.fr/web/

Une percée timide dans les foyers

Selon un sondage Ifop pour l’Atelier BNP Paribas publié en décembre 2013, la part de la population disposant d’objets de mesure connectés est de 11 %, avec un taux de 14 % chez les 18-24 ans. Près des deux tiers des personnes équipées effectuent un relevé mensuel des mesures. Seuls 9 % des possesseurs d’objets connectés en ont eu connaissance via le corps médical, contre 16 % par le biais de leur pharmacie. De plus, 62 % des personnes sondées estiment que ces appareils ne peuvent pas être considérés comme des soins médicaux à part entière. Une proportion équivalente accepterait de partager les données recueillies grâce aux appareils de mesure connectés, principalement avec le corps médical.

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