TESTEZ-VOUS - Le Moniteur des Pharmacies n° 3020 du 22/02/2014 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3020 du 22/02/2014
 

Cahier Evaluation

Avez-vous assimilé l’essentiel des informations scientifiques et pharmaceutiques parues dans « Le Moniteur » depuis les quatre derniers mois ? Vous le saurez en vous testant sur cet ensemble de cas de comptoir, d’ordonnances pièges et de quiz. Ils portent sur les six derniers « Cahiers Formation » parus et sur tout ce que « Le Moniteur » a publié depuis trois mois autour du médicament. Bon test !

D’après Le Moniteur n° 3008 du 23 novembre 2013

NIMENRIX

1. Nimenrix est un vaccin méningococcique conjugué tétravalent. A partir de quel âge peut-il être administré ?

2. Quel est son schéma d’administration ?

3. Les effets indésirables suivants peuvent-ils être liés à Nimenrix ?

a 6 mois

b12 mois

c 24 mois

a Une injection unique

b Une primo-injection et un rappel 2 mois plus tard

a Symptômes pseudo-grippaux

b Symptômes gastro-intestinaux

c Céphalées

d Perte d’appétit

Réponses : 1 b. 2 a. 3 b, c, d. Les symptômes gastro-intestinaux et les céphalées sont plus fréquents chez les patients de plus de 6 ans, la perte d’appétit plus souvent observée chez les plus jeunes.

COMPTOIR

Photo mystère

De quoi s’agit-il ?

1 Clitocybe nébuleux

2 Entolome livide

3 Amanite phalloïde

Réponse : 2 L’entolome livide (toxique, lamelles jaunâtres à roses selon la maturité, lamelles très échancrées formant une gouttière autour du pied) est souvent confondu avec le clitocybe nébuleux (comestible, lamelles couleur crème qui descendent sur le pied), qui pousse aux mêmes endroits et aux mêmes périodes de l’année.

LYRICA

Vrai ou faux ?

La solution buvable Lyrica est ?

1 Réservée à l’adulte dans les mêmes indications que les gélules (épilepsie, troubles anxieux généralisés, douleurs neuropathiques).

2 Indiquée chez l’enfant.

3 Réservée aux sujets âgés ayant des difficultés à déglutir.

Réponses : 1 vrai. 2 faux. 3 faux.

D’après Le Moniteur n° 3009 du 30 novembre 2013

FLUSTIMEX

Vrai ou faux ?

Flustimex (paracétamol, chlorphénamine et vitamine C) :

1 Est indiqué à partir de l’âge de 12 ans.

2 Peut être administé au cours de la grossesse.

3 Est pris à raison de un sachet à renouveler après au moins 4 heures si besoin.

4 Ne peut pas être mélangé à de l’eau chaude.

Réponses : 1 faux, Flustimex est indiqué à partir de l’âge de 15 ans. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux.

COMPTOIR

Quel est le délai à respecter après une prise de risque pour effectuer un test de dépistage du sida fiable par ?

a Prise de sang

b TROD (test rapide d’orientation diagnostique)

c Test salivaire d’autodépistage

1 6 semaines

2 12 semaines

Réponses : a 1. b 2. c 2.

IMPÉTIGO

1. L’impétigo est une infection cutanée fréquente. Quel est l’agent responsable ?

2. Quels sont les antibiotiques per os qui possèdent une AMM dans l’impétigo ?

3. La durée de l’éviction scolaire obligatoire en cas d’impétigo est de ?

a Le staphylocoque doré

b Le streptocoque bêtahémolytique du groupe A

c Le streptocoque du groupe B

d Candida albicans

a Tous les macrolides

b L’amoxicilline

c La cloxacilline

d L’acide fusidique

e La minocycline

f La pristinamycine

a 48 heures si traitement local

b Jusqu’à guérison complète si traitement local

c 24 heures si traitement général

d 48 heures si traitement général

Réponses : 1 a, b. 2 c, d, f. Parmi les macrolides, seules l’érythromycine, la josamycine, la roxithromycine et la spiramycine ont une AMM dans l’impétigo. 3 b, d.

D’après Le Moniteur n° 3010 du 7 décembre 2013

PRODUITS POUR LENTILLES DE CONTACT

CAS 1

1. Mme V. porte des lentilles rigides. Elle souhaite utiliser une solution oxydante pour les nettoyer. Que pouvez-vous lui conseiller ?

2. Quels comprimés de déprotéinisation peut-elle y associer ?

3. Elle vous demande quelle est la fréquence de renouvellement des lentilles rigides ?

a Polyrinse

b Aosept Plus

c Easysept

a Totalcare déprotéinisation

b Ultrazyme

c Unizyme

a Tous les 6 mois

b Tous les 3 ans

c Tous les un à deux ans

Réponses : 1 b. 2 a, c. 3 c.

CAS 2

Mme P. vient d’avoir des lentilles. Quels conseils pouvez-vous lui prodiguer ?

a Bien se laver les mains à l’eau et au savon avant toute manipulation.

b Ne pas se baigner avec des lentilles.

c Rincer l’étui à l’eau après la pose des lentilles.

d Renouveler la solution multifonction dans l’étui toutes les semaines en cas de non-port des lentilles.

e Changer d’étui à l’ouverture d’un nouveau flacon.

Réponses : a, b, e. Le rinçage à l’eau de l’étui expose à un risque de kystes d’amibes résistants à la décontamination. La solution doit être renouvelée tous les mois en cas de non-port des lentilles.

COMPTOIR

Photo mystère

De quoi s’agit-il ?

1 If

2 Pyracantha

3 Houx

Réponse : 3.

UVESTÉROL D

Quelles modalités doivent être respectées pour l’administration d’Uvestérol D à un enfant ?

1 Vider lentement la pipette dans la bouche.

2 Insérer la pipette dans la bouche et le laisser téter.

3 L’enfant doit être en position semi-assise.

4 Il ne doit pas être allongé tout de suite après la prise.

Réponses : 2, 3, 4.

D’après Le Moniteur n° 3011/3012 du 14 décembre 2013

TOXOPLASMOSE

Vrai ou faux ?

1 Chez le patient immunocompétent, la primo-infection d’une toxoplasmose peut provoquer fièvre, asthénie, adénopathies cervicales et altération de l’état général.

2 Les sujets ayant été en contact avec le parasite sont immunisés à vie.

3 Chez le patient immunodéprimé, la forme sévère d’une toxoplasmose est cutanée.

4 Au cours de la grossesse la primo-infection peut avoir des conséquences fœtales graves. Plus elle a lieu tôt, pire elles sont.

Réponses : 1 vrai, la primo-infection étant toutefois asymptomatique dans 80 % des cas. 2 vrai. 3 faux, les manifestations sont neurologiques, oculaires, pulmonaires ou cardiaques. 4 vrai, les conséquences sur le fœtus peuvent être la mort in utero, des atteintes neurologiques ou oculaires pouvant nécessiter une surveillance à vie.

D’après Le Moniteur Formation n° 3014 du 11 janvier 2014

DIABÈTE DE TYPE 1

CAS 1

1. Mlle D., 20 ans, vient d’être diagnostiquée diabétique de type 1. L’ordonnance qu’elle vous tend comporte notamment la prescription de 2 types d’insuline, Insuman Rapid Optiset avant chaque repas et Insulatard Flexpen. Mlle D., un peu perdue, vous pose des questions et vous lui faites les réponses suivantes :

2. Les injections d’insuline rapide se réalisent de préférence :

3. Dans les semaines qui suivent la découverte d’un diabète, les doses d’insuline :

a L’insuline rapide doit être injectée 5 minutes avant les 3 principaux repas.

b Quel que soit le type d’insuline prescrit, celle-ci se conserve au moins 4 semaines à température ambiante après une première utilisation.

c A la fin de l’injection, il faut attendre 5 à 10 secondes avant de retirer l’aiguille pour que l’insuline ne ressorte pas.

a Au niveau des cuisses ou des fesses.

b Au niveau de l’abdomen ou des bras.

a Sont souvent importantes.

b Peuvent baisser transitoirement.

Réponses : 1 b, c. Les insulines d’action rapide comme Insuman Rapid s’administrent environ 20 minutes avant un repas, contrairement aux analogues rapides de l’insuline (insuline « ultrarapide ») qui, eux, s’administrent immédiatement avant un repas. 2 b. Les injections d’insuline rapide se réalisent plutôt au niveau de l’abdomen ou des bras, alors que les insulines d’action longue sont plutôt administrées au niveau des cuisses et des fesses. 3 b. Après la découverte d’un diabète, les doses d’insuline peuvent baisser transitoirement (« lune de miel ») durant quelques semaines. Une autosurveillance glycémique accrue est justifiée durant cette période.

CAS 2

L’insulinothérapie de M. P. vient d’être modifiée par son diabétologue. Celui-ci est désormais sous Lantus Solostar et Humalog Kwikpen. Le médecin lui a recommandé d’intensifier l’autosurveillance glycémique.

1. En cas de glycémie inférieure à 4 mmol/l (0,72 g/l) associée à des signes d’hypoglycémie, M. P. doit :

2. En cas de glycémie supérieure à 2,5 g/l, il est impératif :

a Faire une injection de glucagon.

b Se resucrer avec 3 morceaux de sucre.

c Se resucrer avec 2 carrés de chocolat ou une banane.

a Qu’il modifie les doses d’insuline selon le protocole établi par son médecin.

b Qu’il augmente uniquement les doses d’analogue lent.

c Qu’il recherche les corps cétoniques.

Réponses : 1 b. Le resucrage se fait avec 3 morceaux de sucre. Le chocolat et les fruits ont un effet hyperglycémiant trop lent. 2 a, c. En cas de glycémie > 2,5 g/l, la recherche des corps cétoniques dans le sang ou les urines est impérative. En cas de cétonurie à 1 ou 2 croix, le patient suit le protocole de correction établi par le médecin. En cas de cétonurie à 3 croix ou plus, une hospitalisation rapide est nécessaire.

Est-il exact que la pratique d’une activité physique n’est pas recommandée sous pompe à insuline.

Faux. La pratique régulière d’une activité sportive est dans tous les cas fortement recommandée. Le patient doit adapter les doses d’insuline (ou le débit de la pompe) à son mode de vie (sport, alimentation), et non l’inverse.

D’après Le Moniteur n° 3014 du 11 janvier 2014

MONOPROST

Vrai ou faux ?

Le collyre Monoprost (latanoprost) réduit la pression intraoculaire en cas de glaucome à angle ouvert ou d’hypertonie intraoculaire.

1 Il peut provoquer un brunissement réversible de l’iris.

2 Les lentilles de contact doivent être retirées avant l’administration et peuvent être replacées 15 minutes après.

3 En cas d’oubli le soir, la dose peut être rattrapée le lendemain matin.

Réponses : 1 faux, le brunissement est irréversible. 2 vrai. 3 faux, la dose n’est pas rattrapée et la suivante est instillée au moment initialement prévu.

VOTRIENT

ORDONNANCE

Quels conseils donner au patient quant à la prise de cet anticancéreux ?

La dose prescrite est à prendre en une fois chaque jour. Les comprimés doivent être avalés entiers avec de l’eau au moins 1 heure avant ou 2 heures après un repas (modification de la pharmacocinétique du médicament par les matières grasses). L’association avec le jus de pamplemousse est à éviter.

D’après Le Moniteur n° 3015 du 18 janvier 2014

STOMIES

CAS 1

1. Mme M. est colostomisée, elle se plaint d’irritations autour de sa stomie et aimerait savoir comment la nettoyer :

2. Mme M. explique également que de mauvaises odeurs émanent de ses poches.

3. Son fils souffre actuellement de gastroentérite et elle craint de l’attraper à son tour. Hormis un traitement médicamenteux, quels conseils pouvez-vous lui donner ?

a Vous lui conseillez de la nettoyer uniquement à l’eau et au savon neutre.

b Vous lui conseillez l’emploi d’un antiseptique à base de chlorhexidine.

c Vous lui conseillez d’appliquer un baume hydratant.

d Vous lui conseillez une poudre type Orahésive pour absorber l’excès d’exsudat.

a Vous lui conseillez d’utiliser des poches sur lesquelles le filtre est interchangeable.

b Vous lui conseillez d’éviter la consommation de choux, concombre et champignons.

c Vous lui conseillez de boire davantage de boissons gazeuses.

d Vous lui conseillez l’emploi d’un désodorisant à introduire directement dans la poche.

a Il est indispensable de consulter dès l’apparition d’une diarrhée.

b Vous lui conseillez l’emploi de poches vidangeables tant que durent les diarrhées.

c Vous lui conseillez de diminuer les boissons, de boire davantage et d’augmenter la consommation de riz, pâtes et bananes.

Réponses : 1 a, d. Il faut éviter l’usage d’antiseptiques, qui fragilisent la peau, ou de baumes hydratants, qui diminuent l’adhérence de l’appareillage sur la peau. 2 a, b, d. Les boissons gazeuses tendent à provoquer des gaz. 3 b. Il est nécessaire de consulter seulement en cas de diarrhée persistante ou de présence de sang. En revanche, il faut conseiller d’augmenter les boissons, et d’augmenter la consommation de riz, pâtes et bananes.

Les 5 conditions nécessaires pour pratiquer l’irrigation colique

1 Avoir une colostomie gauche

2 Avoir des selles solides

3 Ne pas souffrir de hernie ou d’un prolapsus

4 Ne pas subir de radiothérapie ou de chimiothérapie

5 Disposer d’une trousse d’irrigation adaptée

CAS 2

1. M. V. est urostomisé. Il va partir en voyage en Asie et se demande ce qu’il doit prévoir en termes d’appareillage. Vous lui conseillez :

2. M. V. aimerait également savoir s’il pourra profiter de la mer :

a D’acheter ses poches sur place car elles risquent de se détériorer lors du voyage en avion.

b De choisir des poches de grande capacité et des attaches de jambe pour plus de confort.

c De surveiller si sa poche reste intacte au décollage et à l’atterrissage.

a Les baignades sont possibles lorsque l’on porte une stomie.

b Vous lui conseillez de changer de poche après chaque baignade.

c Vous lui conseillez le port de poches de petite taille très discrètes sous le maillot de bain.

Réponses : 1 b. Il faut prévoir suffisamment de matériel pour couvrir la période du séjour ainsi que des imprévus car se fournir en poches est quasi impossible dans certains pays. Les poches résistent très bien à la pression lors d’un voyage en avion. 2 a, c. Il n’est pas nécessaire de changer la poche après chaque baignade en mer. En revanche, il faut le faire en piscine car le chlore peut endommager l’adhésif du support.

D’après Le Moniteur n° 3015 du 18 janvier 2014

BEXSERO

1. A partir de quel âge peut-on administrer Bexsero, vaccin antiméningococcique B ?

2. Quel est le nombre de doses requises en primovaccination chez l’adolescent de plus de 11 ans et l’adulte ?

a 2 mois

b 6 mois

c 2 ans

a 3 doses à un mois d’intervalle au moins

b 2 doses à un mois d’intervalle au moins

c 2 doses à deux mois d’intervalle au moins

Réponses : 1 a. 2 b.

ALOPÉCIE FéMININE

Quel est le traitement adapté à chacune de ces alopécies féminines ?

1 Effluvium télogène

2 Alopécie androgénique

3 Pelade

a Minoxidil 2 %

b Minoxidil 5 %

c Topique corticoïde

d Association antiandrogène + estrogène

e Compléments alimentaires à base de minéraux, vitamines et acides aminés.

Réponses : 1 e. 2 a, d. 3 c.

D’après Le Moniteur Formation n° 3016 du 18 janvier 2014

DIABÈTE DE TYPE 2

CAS 1

1. Mme X. est diabétique de type 2. Le médecin a ajouté Amarel 1 mg (glimépiride), un comprimé par jour, à son traitement par metformine. Vous lui expliquez comment prendre ce nouveau médicament :

2. Le médecin n’a pas prescrit de lecteur de glycémie à Mme X. :

a Au repas du soir.

b Juste avant un petit déjeuner consistant.

c Le matin dans tous les cas, même si elle ne prend pas de petit déjeuner.

a C’est normal, le glimépiride (Amarel) n’induit pas d’hypoglycémie.

b C’est sans doute un oubli : l’autosurveillance glycémique est recommandée lors de la mise en route d’un traitement par sulfamide hypoglycémiant.

Réponses : 1 b. Le glimépiride, comme tous les sulfamides hypoglycémiants, expose à un risque d’hypoglycémie. Sa prise s’effectue juste avant un petit déjeuner suffisamment riche en sucres lents, à défaut juste avant le repas principal de la journée. 2 b.

CAS 2

1. L’association metformine-gliclazide ne suffit plus à équilibrer le diabète de M. Y. L’endocrinologue a ajouté Victoza (liraglutide). Vous expliquez au patient :

2. L’ajout du liraglutide au sulfamide hypoglycémiant :

3. M. Y. doit faire l’injection de liraglutide :

a Que des nausées et des diarrhées sont fréquentes en début du traitement.

b Que des troubles visuels peuvent survenir.

c Que, contrairement à l’insuline, ce traitement ne nécessite pas d’adaptation des posologies.

a Nécessite d’intensifier l’autosurveillance glycémique.

b Nécessite souvent de diminuer la posologie du sulfamide hypoglycémiant.

c N’implique pas de précaution particulière.

a Impérativement le matin.

b 1 heure avant un repas.

c A n’importe quel moment de la journée.

Réponses : 1 a, c. Les analogues du GLP-1 s’administrent à dose fixe, sans nécessité d’adaptation des doses en fonction de l’activité physique ou de la quantité de glucide pris au repas. 2 a, b. Leur association aux sulfamides augmente le risque d’hypoglycémie, ce qui implique d’adapter le plus souvent la dose du sulfamide et d’intensifier l’autosurveillance glycémique. 3 c. L’injection de liraglutide peut se faire à n’importe quel moment de la journée.

L’association metformine-inhibiteurs de la DPP-4 (ou gliptines) expose à des hypoglycémies. Vrai ou faux ?

Faux. Les gliptines et la metformine ne provoquent pas par eux-mêmes d’hypoglycémie. Les gliptines majorent ce risque lorsqu’elles sont associées à un sulfamide.

Ordonnance

Pouvez-vous délivrer cette ordonnance ?

Oui, mais en expliquant à la patiente qu’elle doit stopper la prise de metformine le jour de l’examen car l’association de celle-ci à un produit de contraste iodé expose à un risque grave d’acidose lactique. Elle ne reprendra son traitement qu’après vérification de sa fonction rénale, 48 heures après l’examen.

D’après Le Moniteur n° 3016 du 25 janvier 2014

ÉLIQUIS 5 MG

Vrai ou faux ?

1 Eliquis 5 mg est indiqué dans la prévention des événements thromboemboliques veineux après une chirurgie programmée pour prothèse totale de hanche ou de genou.

2 Est indiqué dans la prévention de l’AVC et de l’embolie systémique chez certains patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire.

3 Sa posologie usuelle est de 1 comprimé deux fois par jour.

4 Les comprimés doivent être pris impérativement à distance des repas.

Réponses : 1 faux. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux, les comprimés peuvent être pris pendant ou en dehors des repas.

ALLERGIE AUX PROTÉINES DU LAIT DE VACHE

1. En cas d’allergie aux protéines du lait de vache (APLV), les produits à exclure de l’alimentation sont :

2. Sont autorisés dans les biberons du nourrisson souffrant d’APLV :

a Ceux contenant du lait de vache.

b Ceux contenant du lait de chèvre ou de brebis.

c Ceux contenant du riz.

d Ceux contenant du soja.

a Les laits appauvris en lactose.

b Les laits HA.

c Les hydrolysats poussés de protéines.

d Les substituts à base d’acides aminés libres, sur prescription.

Réponses : 1 a, b, d. 2 c, d.

D’après Le Moniteur Formation n° 3017 du 1er février 2014

CONTRACEPTIFS HORS PIPULE

CAS 1

Claire B., 26 ans, utilise un anneau contraceptif Nuvaring. Elle vient aujourd’hui demander conseil : elle aurait dû mettre en place un nouvel anneau hier, mais elle a oublié. Elle est donc restée 8 jours sans anneau au lieu de 7. Claire précise qu’elle n’a pas eu de rapports sexuels récemment. Que lui répondre ?

a Cela n’a aucune importance : il faut conseiller à Claire de mettre son nouvel anneau dès que possible, mais aucune précaution particulière n’est à prendre.

b Il faut conseiller à Claire de mettre son nouvel anneau dès que possible et d’utiliser des préservatifs pendant 7 jours en cas de rapport.

c Il faut conseiller à Claire de ne pas remettre d’anneau et attendre les prochaines règles.

Réponses : b.

CAS 2

Ce matin, Léa C., 22 ans, téléphone à la pharmacie pour demander conseil : elle vient de s’apercevoir que son patch Evra s’était décollé durant la nuit. Comme elle a eu un rapport sexuel hier soir, elle est inquiète. Que lui répondre ?

a Il y a un risque de grossesse : une contraception d’urgence est justifiée. Par ailleurs, il faut recoller un patch et utiliser des préservatifs pendant 14 jours ou jusqu’aux prochaines règles.

b Il n’y a pas de risque de grossesse car le patch est resté décollé moins de 24 heures : il faut recoller un patch et continuer le schéma contraceptif habituel.

Réponses : b.

Ordonnance

Qu’en pensez-vous ?

Les cyclines faussent les résultats du moniteur de contraception Clearblue. Il faut déconseiller l’utilisation de ce dernier pendant le traitement de la parodontite. Des préservatifs peuvent être conseillés pendant ce temps.

Vrai ou faux ?

1 L’ibuprofène diminue l’efficacité des DIU au cuivre.

2 Le millepertuis diminue l’efficacité des contraceptifs oraux mais n’interagit pas avec le patch ni avec l’anneau.

3 Les savons risquent d’inactiver les spermicides.

4 Les préservatifs constituent la seule méthode contraceptive efficace dans la prévention des IST.

5 Les préservatifs en polyuréthanne sont réputés moins résistants que ceux en latex.

6 Les DIU ne sont pas recommandés chez les nullipares.

Réponses : 1 faux, la baisse d’efficacité des DIU au cuivre par l’ibuprofène est aujourd’hui démentie. 2 faux, le millepertuis interagit avec tous les contraceptifs hormonaux, quelle que soit leur voie d’administration. 3 vrai. 4 : vrai. 5 vrai. 6 faux, le DIU peut être proposé en première intention à toutes les femmes, quelle que soit la parité.

Ordonnance

Qu’en pensez-vous ?

Les spermicides sont inactivés au contact des autres médicaments utilisés par voie vaginale. Aussi, leur utilisation est déconseillée pendant le traitement de la mycose. Il faut à la place conseiller à Mme K. des préservatifs, en privilégiant les modèles en polyuréthanne car le latex est également altéré par les excipients des ovules antifongiques.

D’après Le Moniteur n° 3017 du 1er février 2014

NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX

Relier les bonnes spécialités aux bonnes indications

1 Pradaxa 75 mg

2 Pradaxa 110 mg

3 Pradaxa 150 mg

4 Xarelto 10 mg

5 Xarelto 15 mg

6 Xarelto 20 mg

7 Eliquis 2,5 mg

8 Eliquis 5 mg

a Prévention des événements thromboemboliques veineux post-chirurgies programmées pour prothèse totale de hanche ou de genou.

b Prévention de l’AVC et de l’embolie systémique chez les patients adultes avec fibrillation auriculaire non valvulaire associée à un ou plusieurs facteurs de risque.

c Traitement de la thrombose veineuse profonde (TVP) et prévention des récidives sous forme de TVP et d’embolie pulmonaire suite à une TVP aiguë.

Réponses : 1 a. 2 a, b. 3 b. 4 a. 5 b, c. 6 b, c. 7 a, b. 8 b.

LÉGIONELLOSE

1. Quels sont les principaux symptômes de cette infection ?

2. Quel est le taux de mortalité ?

3. Comment limiter l’exposition aux légionelles ?

a Toux sèche.

b Vertiges, étourdissements.

c Syndrome pseudo-grippal avec fièvre.

d Rhabdomyolyse.

a 1 %

b 10 %

c 30 %

a Faire couler les robinets d’eau au moins une fois par semaine, à domicile.

b Détartrer et désinfecter régulièrement la robinetterie.

c S’assurer que la température de l’eau chaude des robinets ne dépasse pas 45 °C.

Réponses : 1 a, c. 2 b. 3 a, b.

D’après Le Moniteur n° 3018 du 8 février 2014

MYSTAR EXTRA

Quels sont les deux paramètres mesurés par ce lecteur ?

a Glycémie et hémoglobine glyquée

b Glycémie et glycosurie

c Glycémie et corps cétonique

Réponse : a, cette fonctionnalité ne se substitue pas aux analyses de laboratoire prescrites par le médecin..

CODOLIPRANE 500 MG/30 MG

Mme D. souhaiterait, pour son fils de 9 ans, avoir du Codoliprane 500 mg/30 mg en comprimés car ce dernier n’aime pas les formes effervescentes prescrites par le médecin. Que lui répondre ?

La modification de la forme galénique n’est pas possible pour le fils de Mme D. Si les comprimés effervescents, sécables, peuvent être prescrits chez l’enfant de plus de 15 kg (environ 3 ans), les comprimés « secs », non sécables, sont, eux, réservés à l’adulte à partir de 15 ans.

SCARLATINE

Vrai ou faux ?

La scarlatine est une maladie bactérienne due à un streptocoque bêtahémolytique du groupe A.

1 La scarlatine survient surtout chez les adolescents et les jeunes adultes.

2 Elle rend positif un test de détection rapide d’angine (TDR) pratiqué à l’officine.

3 Le traitement de première intention est un macrolide (azithromycine, josamycine ou clarithromycine).

4 Non traitée, la scarlatine peut entraîner une glomérulonéphrite ou un rhumatisme articulaire aigu.

Réponses : 1 faux. La scarlatine survient surtout chez les enfants de 5 à 10 ans. 2 vrai. 3 faux. Les macrolides sont le traitement de dernière intention. Le traitement de première intention est l’amoxicilline pendant 6 jours. 4 vrai.

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