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Comptoir
Questions de comptoir
Auteur(s) : Yolande Gauthier*, Nathalie Belin**
Réponse : L’inscription d’une substance sur la liste des substances vénéneuses – cas de la mélatonine (arrêté du 23 septembre 2011) – n’a pas d’incidence directe sur son emploi dans les compléments alimentaires. En effet, ceux-ci sont des denrées alimentaires et, à ce titre, doivent répondre aux obligations du droit alimentaire. Par ailleurs, les compléments alimentaires sont régis par une réglementation européenne, laquelle reconnaît 2 allégations de santé aux compléments alimentaires contenant de la mélatonine : soulager les effets du décalage horaire, à condition de délivrer 0,5 mg de mélatonine par prise, et réduire le temps nécessaire à l’endormissement, à condition de délivrer 1 mg de mélatonine par prise et d’être prise juste avant le coucher. La DGCCRF indique s’assurer en particulier que les compléments alimentaires qui contiennent de la mélatonine n’exposent pas à un risque pour les consommateurs (dose, présentation…) et qu’ils n’entrent pas dans la définition des médicaments.
La mélatonine étant présente à hdiv de 2 mg dans un médicament (Circadin), la DGCCRF a refusé les compléments alimentaires apportant des quantités équivalentes ou supérieures.
Sources : DGCCRF, ANSES, Légifrance, Autorité européenne de sécurité des aliments.
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