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Actualités
Auteur(s) : Loan Tranthimy
Alors que le gouvernement prépare un plan d’économies pour 2015-2017, l’une des pistes de réforme pour réduire les dépenses de santé évoquées dans Le Monde du 14 février a de quoi inquiéter. Il s’agit de faire baisser de 10 % le nombre d’officines, notamment dans les zones surdotées. Evoquée dans un rapport de l’IGAS en 2011, cette solution a été fortement suggérée dans un autre rapport commun IGAS/IGF de juillet 2012 (« Propositions pour la maîtrise de l’Ondam 2013-2017 »). Les divs y estimaient que « la concentration du secteur (via le durcissement des quotas d’installation en ville et d’allongement des périodes de protection en cas de regroupement) et l’assouplissement des règles d’emploi par officine seraient de nature à […] permettre de nouvelles baisses tarifaires pour l’assurance maladie. […] Une baisse de 10 % du nombre d’officines d’ici 2016 est possible et soutenable ». Ce qu’envisagerait d’ailleurs la CNAMTS…
Pour Gilles Bonnefond, président de l’USPO, cette idée est loin d’être nouvelle. « 10 %, c’est un chiffre qui n’a aucun sens. La stratégie de la CNAMTS est d’accélérer les baisses de prix des médicaments et de mettre la pression sur les pharmaciens pour qu’ils n’aient pas de bénéfice lié à la perte d’activité des pharmacies voisines. Nous avons proposé il y a deux ans, au-delà des regroupements, que des pharmaciens d’une même commune puissent indemniser un confrère pour que son officine en difficulté ferme correctement et que ces indemnités soient considérées comme une charge et non comme un rachat d’actif. Cela fait deux ans, et il ne se passe rien… »
Philippe Gaertner, président de la FSPF, abonde dans ce sens mais reste moins alarmiste : « Techniquement, les choses n’ont pas avancé sur ce point. Il faut simplifier les démarches de type rachat-fermeture. Mais si la volonté de l’Etat et de la CNAMTS était d’étouffer l’officine, alors il n’y aurait pas eu de signature du protocole d’accord sur les honoraires… »
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