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Actualités
Auteur(s) : Myriem Lahidely
En Languedoc-Roussillon, une région où la moitié des généralistes installés a plus de 55 ans et les zones rurales concernent 20 % de la population, les contrats « Praticiens territoriaux de médecine générale » (PTMG) sont une aubaine. Fin décembre, cinq médecins ont signé
Le 1er mars, après trois ans de remplacement, Sabrina Rousseau s’installe à Sauve (Gard) dont la maison médicale cherchait un médecin depuis un an. « La participation de l’ARS est sécurisante, car intégrer une maison médicale entraîne de grosses charges à payer, sans compter d’autres cotisations en cours. Je ne serais probablement pas venue sans cette aide. » La jeune généraliste, qui souhaite s’installer ici de façon pérenne, espère constituer sa clientèle en moins d’un an.
Le Bousquet-d’Orb n’a pas eu la même chance. Ce village situé à l’ouest de Lodève s’est doté d’une maison médicale flambant neuve avec appartements de fonction et pharmacie. Il cherche sans résultat un médecin depuis un an et demi qui pourrait bénéficier d’un contrat de praticien territorial de médecine générale.
Frédéric Abecassis, président de l’URPS-pharmaciens, fait remarquer : « Le revenu garanti par l’ARS n’est pas un argument déclencheur. Les médecins qui s’installent dans ces zones auront forcément de l’activité. Ce qui prévaut, c’est la qualité de vie près de centres où il y a de l’activité culturelle, scientifique, etc. » Jean-Paul Ortiz, président de l’URPS-médecins, apporte sa réserve : « Le revenu complété par l’Etat est finalement assez bas, et sera facilement atteint. Cela ne devrait pas coûter cher à l’Etat, contrairement à l’estimation qui a été faite. Mais il y a des aspects techniques à adapter, notamment la durée du contrat (un an), qui est limitative, surtout pour un jeune interne qui vient de passer sa thèse et a tout à monter. »
L’ARS prévoit six nouveaux PTMG cette année.
* Deux dans le Gard, deux dans l’Hérault et un dans l’Aude (un sixième, prévu en Lozère, n’a pas été conclu).
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