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Vous êtes vous déjà demandé combien de fois chaque jour vous téléphoniez aux prescripteurs ? Et pour quelles raisons ? Les étudiants lyonnais l'ont fait.
Au cours de leur stage entre novembre 2006 et février 2007, les 84 étudiants de 6e année de la fac de Lyon ont analysé 1 929 appels téléphoniques donnés à des prescripteurs, soit en moyenne presque deux appels par semaine et par officine. « Une quantité probablement sous-estimée mais qui donne tout de même un panorama des échanges interprofessionnels », précise Olivier Catala, promoteur de l'étude, titulaire à Amplepuis (Rhône) et professeur associé à la faculté de pharmacie de Lyon.
La médecins généralistes ont représenté, sans surprise, la grande majorité des prescripteurs contactés (65 %), suivis des spécialistes hospitaliers (17 %) et des spécialistes exerçant en ville (13 %). Huit fois sur dix le prescripteur a été disponible immédiatement pour répondre à la demande.
Les raisons motivant un appel concernent à 46 % des problèmes liés aux médicaments (rupture de stock ou arrêt de commercialisation le plus souvent). Les contacts sont aussi en relation avec la posologie (18 %), une interaction, une redondance (16,5 %) ou simplement un problème administratif (15%). Très peu d'appels (1,5 %) abordent les allergies, les effets indésirables ou la pharmacovigilance.
L'intérêt de cette étude est aussi de mesurer l'impact des appels sur la dispensation. Dans 85 % des cas l'ordonnance est modifiée et la solution proposée par le pharmacien est acceptée par le prescripteur une fois sur deux.
« Ces résultats nous donnent un retour tangible par rapport à l'intérêt et l'utilité des appels aux prescripteurs », souligne Delphine Ulrich, maître de stage, titulaire à Villeurbanne (Rhône).
Toutefois la procédure d'appel et la traçabilité des informations recueillies mériteraient d'être améliorées. En effet, l'information recueillie et l'attitude adoptée ne sont notées dans le dossier patient informatique que 8 fois sur 100. Les opinions pharmaceutiques sont anecdotiques (10 sont rédigées sur 1 929 contacts analysés). Seules deux officines sur les 84 ayant participé à l'étude disposent d'une procédure écrite sur la démarche à adopter lors de la prise de contact avec le prescripteur.
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