questions de comptoir - Le Moniteur des Pharmacies n° 2682 du 16/06/2007 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2682 du 16/06/2007
 

Comptoir

Questions de comptoir

Un médecin a prescrit : « Pour la pose de perfusion, accessoires suivants : 2 cathéters 20 G, 2 prolongateurs de 75 cm, 2 champs imperméables, 7 bouchons Luer-lock ». Puis-je tarifer ces dispositifs médicaux comme un set de pose ?

Réponse. Le titre I de la LPPR (chapitre 1, section 2, sous-section 1 « Accessoires à usage unique pour pose de la perfusion ») indique que « les accessoires sont fournis soit à l'unité et pris en charge à partir des justificatifs des sommes dépensées à concurrence du tarif de responsabilité, soit sous forme de set ».

Les accessoires prescrits ci-dessus ne sont pas inscrits individuellement à la LPPR (cathéter, prolongateur, bouchon Luer-lock...). Mais, au vu de la prescription libellée sous forme d'une liste d'accessoires, ils peuvent être tarifés sous forme de set. Le code LPPR correspondant à l'ensemble est le 1182078 et le tarif de responsabilité est de 11,43 Û. Ce prix, non réglementé, autorise donc un dépassement par le pharmacien.

Le pharmacien peut également facturer un tarif inférieur à 11,43 Û si le prix des différents dispositifs médicaux prescrits est inférieur à ce montant. Il mentionnera alors sur sa facture le code LPPR affiné 1182078 ainsi que le code prestation AAD.

Source CNAMTS

Un client sous Viracept vous ramène les boîtes qu'il avait en sa possession. Il est très inquiet d'avoir absorbé un produit qui provoque des tumeurs.

Réponse. Plusieurs signalements d'odeur anormale ou désagréable ont été rapportés à Roche concernant le Viracept. La présence d'une impureté chimique, l'ester d'éthyle de l'acide méthanesulfonique, en est la cause et a conduit au retrait de toutes les présentations de la spécialité (voir notre « Actualité produit » page 20). Cet ester est connu pour provoquer des tumeurs chez l'animal. A ce jour, aucune donnée sur les conséquences potentielles d'une exposition à moyen et à long terme chez l'homme n'est connue.

En tout état de cause, si un risque existe il ne surviendrait pas dans l'immédiat. Les malades concernés doivent consulter le plus rapidement possible leur médecin afin qu'il modifie leur traitement antirétroviral. En cas de difficultés pour le contacter, ils peuvent se rendre au service des urgences de l'hôpital le plus proche.

Source Afssaps

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