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RÉGIONS
Actualité
Après les Alpes-Maritimes et Paris, voici les Hauts-de-Seine. A compter du 23 octobre, les pharmaciens du département sont priés de ne plus faire de tiers payant en cas de refus du générique par les patients. Les Hauts-de-Seine n'en sont pas à leur coup d'essai. En septembre, la CPAM avait organisé le « mois du générique » avec envoi de 150 000 courriers aux assurés, expositions dans les centres commerciaux et les mairies, rencontre avec les pharmaciens et mise à disposition d'un tampon « substitution générique refusée ».
La mobilisation a payé. Le département est passé de 54,5 % de taux de pénétration fin août à 57,2 % fin septembre. Mais la CPAM veut aller encore plus loin. « Il y des moments où il faut savoir forcer le destin, estime Alain Bourez, directeur de la caisse. Notre objectif à fin décembre est de 66,4 %, cette mesure va nous permettre de l'atteindre et de faire encore plus d'économies : chaque point gagné c'est 200 000 Euro(s). » Les syndicats ont signé l'accord à l'unanimité le 26 septembre. Mais attention, « les officines ayant un faible taux de substitution et qui ne progresseront pas malgré ces nouvelles mesures, seront convoquées pour un entretien », prévient Fabien Badinier, directeur de la gestion du risque.
La CPAM souhaite que toutes les pharmacies des autres départements de la région jouent également le jeu. « 15 % des médicaments que nous remboursons sont délivrés hors département », remarque Fabien Badinier. La CPAM sera entendue. La Seine-Saint-Denis doit en effet annoncer la signature d'un accord similaire la semaine prochaine, tandis que les caisses de l'Essonne et du Val-de-Marne informent les assurés « qu'il est envisagé de réserver le bénéfice du tiers payant seulement à ceux participant à la maîtrise des coûts ».
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