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Actualité
La politique économique des produits de santé engagée par le gouvernement depuis près de trois ans doit être poursuivie. » ça, on l'avait déjà bien compris suite aux dernières orientations données par Xavier Bertrand le 26 septembre en matière de politique de santé lors de la présentation du PLFSS. Mais là, les ministres de l'Economie, de l'Industrie et de la Sécurité sociale se joignent au ministre de la Santé et l'écrivent noir sur blanc dans la lettre d'orientation au président du Comité économique des produits de santé, Noël Renaudin, bien connu de la profession pour son goût des TFR. Lettre d'orientation soumise mercredi dernier à l'avis du conseil de l'UNCAM. Le gouvernement y demande un soutien (en termes de prix) aux produits apportant un « véritable progrès thérapeutique ». « Cependant, pour les médicaments apportant peu ou pas de progrès par rapport aux médicaments existants, il est demandé au comité de chercher, par voie conventionnelle ou à défaut par décision, une cohérence des prix au sein de chaque classe, en tenant compte de la présence de génériques. Dans les classes pharmacothérapeutiques qui le justifient, de nouvelles baisses de prix des médicaments sous brevet seront donc envisagées lorsqu'un générique arrive au sein d'une classe ou en cas de baisse de prix des génériques de la classe », précise la lettre.
Economie attendue par le gouvernement : 200 millions d'euros. Des TFR seront créés pour les groupes où le taux de substitution n'a pas atteint 55 % à 12 mois, 60 % à 18 mois ou 65 % à 24 mois, rappelle le gouvernement au CEPS, qui se voit incité à observer les prix des génériques à l'étranger pour éventuellement baisser leur prix en France. Il est également incité à améliorer l'harmonisation des grands conditionnements : les traitements chroniques à prise quotidienne devraient tous s'orienter vers des boîtes de 30 et 90, et les traitements à prise hebdomadaire vers des boîtes de 28 et 84. Par ailleurs, le gouvernement demande au CEPS la signature d'un accord-cadre avec les fabricants de dispositifs médicaux.
Habituellement, le gouvernement attend que la loi de financement de la Sécurité sociale soit votée avant d'envoyer sa lettre d'orientation au CEPS, notent les industriels. Il semble vouloir aller plus vite cette année.
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