Paris : Le tiers payant pourra être subordonné à l'acceptation du générique à partir du 16 octobre - Le Moniteur des Pharmacies n° 2645 du 07/10/2006 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2645 du 07/10/2006
 

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Vu l'importance de l'enjeu [le développement du générique], les représentants syndicaux des pharmaciens et la CPAM de Paris ont pris l'engagement de réserver le bénéfice de la dispense d'avance des frais aux assurés qui acceptent la délivrance de génériques. » C'est en ces termes que la caisse écrit, depuis le 28 septembre, aux officinaux parisiens pour les prévenir de la mesure destinée, dès le 16 octobre, à pousser le générique.

Les délégués de la CPAM remettent depuis lundi aux pharmaciens des documents explicatifs à l'intention des assurés. « Nous avons voulu faire passer le message que s'ils ne font pas d'avance, c'est un service que nous leur rendons », explique Marie-Armelle Vanot, présidente de la FSPF de Paris. Et que tous doivent participer à l'effort collectif... « Les documents expliquent que le pharmacien est susceptible de prendre cette mesure - à la demande de l'Assurance maladie. Nous n'aurions pas signé un accord où il est contraint et moteur dans le refus du tiers payant », précise Claude Japhet, président de l'UNPF. A noter que les médecins seront prévenus.

Objectif, booster un département dont le comportement risque d'être décisif pour l'atteinte de l'objectif national. « Nous aimerions gagner 15 points d'ici décembre », avance Marie-Armelle Vanot, qui estime que, sur la base des explications fournies, 90 % des gens devraient accepter le générique. Délicat tout de même, compte tenu notamment de la concentration de CMU à Paris, population que l'on sait réticente aux génériques... et pour laquelle le refus de tiers payant reste légalement impossible.

Il y aura un suivi de cette opération tous les 15 jours avec, le cas échéant, la visite d'un délégué de la caisse à l'officine. Une réunion prévue le 24 octobre permettra aux présidents des trois syndicats (FSPF, UNPF, USPO) d'expliquer aux officinaux parisiens (pas seulement aux syndiqués) l'action en cours. Histoire aussi de rappeler que le générique reste un atout économique en cette période difficile.

L'Assurance maladie espère une extension de la mesure aux autres départements franciliens.

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