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Actualité
Le Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) devait boucler jeudi son rapport annuel en y incluant notamment sa note sur le médicament. Comme nous l'annoncions dans notre édition du 6 mai dernier, cet avis n'est guère rassurant.
D'abord, le HCAAM stigmatise la forte prescription française liée à un comportement inadéquat de l'ensemble des médecins. Il estime que si la baisse de consommation de médicaments ne devait pas se poursuivre, il faudrait « muscler les instruments de la régulation macroéconomique du médicament » pour éviter que « la croissance des revenus et des marges » des laboratoires, des grossistes et des pharmaciens ne se poursuive « au-delà de l'optimum »...
Certes, notre système garantit un accès rapide à la population au médicament, mais « il convient de procéder régulièrement à une analyse de fond de ce système pour en vérifier le bien-fondé et en actualiser les fondements et mesures de mise en oeuvre », analyse encore le HCAAM.
L'instance prône par ailleurs davantage de sorties du remboursement pour de nombreux produits à prescription médicale facultative qui « ne sont pas stratégiques dans la pharmacopée », sans quoi ce sont des dépenses plus pertinentes qui ne seront pas prises en charge. Le corollaire serait la mise en place d'un « service médical rendu d'automédication ».
Les membres du HCAAM ont également débattu de la concentration verticale qui existe chez nos voisins européens.
Bref, pour le Haut Comité, la restructuration de notre système de distribution pharmaceutique n'est pas un tabou. Reste à savoir ce qu'en penseront nos politiques.
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