Pas de veto à l'emploi de pharmaciens - Le Moniteur des Pharmacies n° 2634 du 24/06/2006 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2634 du 24/06/2006
 

LABORATOIRES VIRBAC

Carrières

Le spécialiste de la santé animale connaît une croissance continue et recrute en conséquence. Si les vétérinaires sont nombreux chez Virbac, les pharmaciens y ont toute leur place. Deux postes de responsables de fabrication sont à pourvoir.

Philippe Astruc a fait toute sa carrière chez Virbac, n° 9 mondial de la santé animale. Après avoir débuté comme assistant chef de service « Liquides et pâteux », il est, depuis deux ans, directeur de production pharmaceutique (encadrement des quatre unités de production). « Je dirige aujourd'hui la production de principes actifs virologiques, bactériologiques et biochimiques, ainsi que la mise sous forme pharmaceutique, c'est-à-dire de la formulation jusqu'au conditionnement secondaire du vaccin. » Philippe Astruc gère aussi en amont le développement industriel en biologie, qui comprend la réalisation des lots pour les dossiers d'AMM et les essais cliniques. « Pour la biologie, nous sommes le seul site de production pour l'ensemble des filiales. Dans l'un des bâtiments du site, classé P3, nous manipulons ainsi le virus de la rage », détaille-il.

Le site de Carros (Alpes-Maritimes), siège social du groupe, comprend aussi une unité de production de liquides et pâteux à usage externe (sprays, shampooings, lotions), une autre de colliers antiparasitaires et une autre de formes stériles (injectables et intramammaires), ainsi que les laboratoires de recherche et de contrôle et les bâtiments administratifs. Ces établissements couvrent en grande partie le large champ d'activités de Virbac : vaccins (20 millions produits par an environ), produits dermatologiques, produits d'hygiène de la peau, soins buccodentaires et gériatrie.

Recrutement de pharmaciens renforcé.

La présence de diplômés vétérinaires au sein des laboratoires est marquée. « Nous faisons évidemment plus appel à eux pour ce qui touche au développement, à la vente et au marketing. La connaissance technique du produit et du client est importante. Les vétérinaires préfèrent des professionnels qui connaissent leur métier », précise-t-on du côté des ressources humaines.

Les seize diplômés en pharmacie sont essentiellement employés dans les services liés à la fabrication : production pure, contrôle qualité et assurance qualité. « C'est le cas des responsables d'unités, du directeur industriel France, des trois directeurs de production spécialisés, du contrôle qualité - qui compte un responsable pour l'activité biologie et un second pour l'activité pharmaceutique - et de l'assurance qualité (quatre personnes) », détaillent encore les ressources humaines.

Le recrutement de pharmaciens a été renforcé lors la mise en place des normes de bonnes pratiques de fabrication à partir de 1996 dans l'industrie vétérinaire. Arrivé en 1991, Vincent Leyendecker, directeur assurance qualité industrielle, a suivi cette évolution. « Je suis resté dix ans au contrôle qualité puis j'ai participé à la mise en place des bonnes pratiques de fabrication et du système d'assurance qualité. Dans les années 2000, ce sont les bonnes pratiques de laboratoire qui ont suivi. Nous avons doublé les recrutements. » Deux nouveaux postes sont aujourd'hui à pourvoir (voir encadré ci-dessous).

Objectif satisfaction client.

« Depuis deux ans, une démarche d'amélioration continue est mise en oeuvre, ciblée sur la compétitivité industrielle et la satisfaction du client », souligne Philippe Astruc. Une démarche qui se décline en différentes méthodes. Exemple : la méthode SMED (« single minut exchange of die »), qui a pour but d'améliorer les changements de lots et de formats sur les équipements de production, avec comme objectif une réduction de 50 % dans les deux ans.

Les postes des responsables de services de production et contrôle qualité ont été redéfinis. « Nous les avons réorientés vers l'animation de terrain et le suivi de leurs unités de production. Et nous avons intégré cette notion d'animation de la performance avec des analyses de la production tout au long de la journée et une analyse hebdomadaire de l'activité », précisent les ressources humaines.

Pour accompagner cette évolution, les ressources humaines se sont réorganisées l'an dernier avec l'arrivée d'une nouvelle directrice groupe. Un poste de « gestionnaire des talents » a été créé et deux responsables des ressources humaines France ont été dédiés au « suivi opérationnel du business ». « Les personnes que nous intégrions, notamment les jeunes pharmaciens, n'étaient pas suffisamment accompagnés dans leur rôle de managers, expliquent les ressources humaines. Notre nouvelle organisation permet de mieux les connaître, d'identifier leurs besoins et de proposer des solutions, avec notamment un cursus de formation interne adapté. Les managers sont chargés de coacher leurs collaborateurs et de faire remonter ces informations tout au long de l'année. Objectif : développer les compétences et identifier les meilleurs potentiels. » En outre, un entretien annuel est organisé ainsi qu'un suivi de pilotage tout au long de l'année.

Présent dans 28 pays et disposant de 35 filiales, le groupe Virbac veut également développer une culture de leadership international ainsi que des pratiques managériales communes. Dans ce cadre, l'expatriation est bien entendu possible. o

VIRBAC EN CHIFFRES

- 5e laboratoire sur le marché des animaux de compagnie en Europe et 9e pour les animaux de production.

- Un CA de 372,4 millions d'euros en 2005, en hausse de 4,9 % (à taux d'échange et périmètre comparables). La production alimente les demandes des vétérinaires à 60 % pour les chiens et chats, 35 % pour les animaux de production et 6 % pour les chevaux.

- 2 230 collaborateurs, dont 985 sur 6 sites en France : Carros, La Seyne-sur-Mer (laboratoire), Magny-en-Vexin (production), Vauvert (nutrition), Verzeille (produits d'aquariophilie), Wissous (Virbac Distribution). Les trois quarts des salariés français travaillent à Carros.

- Cinq centres de recherche dont un en France tourné vers le développement dans le domaine de la biologie et des molécules d'origine chimique.

DEUX POSTES À POURVOIR

- Le responsable de l'unité des formes stériles : il encadre une équipe de production d'environ 50 personnes qui couvre la fabrication, la répartition et le conditionnement des injectables et des intramammaires.

- Un responsable de la production des principes actifs biologiques : cette fonction devrait englober la nouvelle unité bactériologique en cours de réaménagement sur le site de Carros.

Les candidatures spontanées sont également les bienvenues.

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