Un laboratoire plein de ressources - Le Moniteur des Pharmacies n° 2630 du 27/05/2006 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2630 du 27/05/2006
 

TAKEDA

Carrières

Takeda a doublé de taille en six ans. Sa filiale française ne prévoit pas de création de postes cette année mais des recrutements ponctuels. La double compétence (pharmacien et école de commerce par exemple) est requise pour intégrer ce groupe japonais peu avare en termes d'avantages financiers.

Le laboratoire Takeda va bien et sa filiale française en profite : avec une croissance à deux chiffres depuis quelques années, sa masse salariale augmente également, même si, aux ressources humaines, aucun plan de recrutement de pharmaciens n'est réellement à l'ordre du jour pour 2006. « Il n'y aura pas cette année de création de poste. En revanche, nous pourrons être amenés à recruter ponctuellement pour répondre à une demande sur un poste existant », précise Marie-Claude Bouhassira, responsable des ressources humaines.

Double compétence requise.

Takeda accueille régulièrement des stagiaires pharmaciens sur divers postes, aux départements des ventes, du marketing ou des affaires réglementaires. « Que ce soit pour un stage, un CDD ou un CDI, nous appliquons les mêmes règles de recrutement », ajoute Marie-Claude Bouhassira. Le diplôme de pharmacien est loin d'être le minimum requis, une école de commerce (HEC, ESCP, ESSEC...) constituant un passage quasi obligé pour briguer un poste au marketing ou aux ventes.

David-Alexandre Serbinenko est titulaire d'un mastère marketing obtenu à l'ESSEC : « Je suis arrivé chez Takeda début 2006. Je voulais travailler sur des marchés importants dans une structure qui me permette d'avoir une certaine liberté. J'aime pouvoir être une force de propositions, et c'est pour cela que je cherchais une entreprise réactive. »

Pour Benoît Toussaint, c'est un stage de fin de 6e année qui lui a permis de découvrir le laboratoire : « Je me suis vite rendu compte de la nécessité de compléter ma formation de pharmacien par un diplôme complémentaire. Je me suis donc inscrit à un DESS marketing pharmaceutique. La double casquette offre indéniablement des ouvertures en matière d'emploi, en particulier chez Takeda. »

Démarché par un cabinet de recrutement après un début de carrière chez GlaxoSmithKline puis divers postes chez Merck Sharp #amp; Dohme-Chibret aux études de marché et au marketing, David-Alexandre Serbinenko est actuellement chef de produit Kenzen. « Je gère la conception et la réalisation du plan de stratégie produit en France. J'ai en charge la conception et la réalisation de tout le matériel à destination des forces de ventes ainsi que le matériel de promotion pour les symposiums. De plus, je coordonne la communication avec les réseaux. Chez Takeda, la créativité et l'imagination tiennent une place importante, d'autant plus que le condiv juridico-légal est de plus en plus contraignant. Nous avons plus de marge dans la mise en place des actions, la hiérarchie est moins pesante de façon directe, je connais mon marché et mes supérieurs me font confiance... Mais cela suppose aussi plus de responsabilités au final... »

Un management franco-japonais.

L'appartenance à un groupe d'origine japonaise entraîne-t-elle des différences perceptibles côté management ? C'est oui pour Mélanie Bazelly, responsable adjointe aux relations commerciales, successivement en poste à New York aux études de marché et au marketing opérationnel chez Sanofi, adjointe en officine, puis en poste au service relations commerciales d'un grand laboratoire français. « La culture japonaise est très différente de la culture américaine. C'est une exigence de tous les instants, sur tous les aspects, alors que les Américains privilégient des objectifs bien précis. Si la hiérarchie n'est pas pesante, les Japonais suivent tout ce que l'on fait dans le détail », ajoute la jeune femme.

Des primes à la performance.

Pour motiver ses collaborateurs, Takeda mise d'abord sur des avantages substantiels en termes financiers et de formation. « Nous avons un système de rémunération relativement avantageux : un fixe plus une prime », note la responsable des ressources humaines. Au titre de la rémunération variable collective, 15,59 % de la masse salariale est reversée aux collaborateurs, un intéressement à la participation parmi les plus intéressants de l'industrie pharmaceutique puisque la moyenne se situe autour de 9 %.

Outre une prime de fin d'année sous forme de 13e mois et une prime de vacances forfaitaire de 1 230 euros distribuée en mai, les salariés bénéficient également d'une rémunération variable individuelle, le bonus pouvant atteindre pratiquement deux mois de salaire. « Deux entretiens au cours de l'année permettent à chaque salarié de fixer avec son supérieur hiérarchique la définition d'objectifs qualitatifs et quantitatifs. Lors du second entretien, l'atteinte de ces objectifs est évaluée sur une échelle de 1 à 6. Ce formalisme, qui permet une grande transparence, donne au collaborateur la possibilité de connaître immédiatement les résultats de son évaluation », complète Marie-Claude Bouhassira. Autre avantage non négligeable : le décompte se faisant en jours ouvrés, les salariés bénéficient de six semaines de vacances.

Second aspect développé par les ressources humaines de Takeda : l'effort financier consenti par le laboratoire pour la formation professionnelle est largement supérieur à l'obligation légale ou même à la moyenne déployée dans le secteur de l'industrie pharmaceutique. « Nous consacrons 5,04 % de notre masse salariale pour développer les compétences de nos collaborateurs, quand la loi nous oblige à investir 1,6 %. En moyenne, les laboratoires consacrent 4,5 % de leur masse salariale à la formation. Chez Takeda, notre croissance permanente, notre culture managériale, basée sur la performance et la qualité nous poussent à miser sur la formation de nos collaborateurs. »

Un entretien annuel permet de déterminer les besoins en formation de chaque salarié en fonction des orientations du laboratoire. « Notre but est clair : aider chacun à travailler mieux en étant plus efficace et en partageant les compétences », explique Marie-Claire Bouhassira. Un objectif symbolisé par le Trophée Takeda : une prime financière de 1 000 euros remise aux trois meilleurs projets présentés par les équipes du laboratoire.

Takeda en quelques chiffres

En France :

- 200 salariés en 2000 ; 486 en 2006 dont 14 pharmaciens en poste et 1 stagiaire.

- Chiffre d'affaires : 270 millions d'euros en mars 2006.

Dans le monde :

- 15 000 collaborateurs dont 6 000 postes dédiés aux activités de recherche #amp; développement.

- Chiffre d'affaires au 31 mars 2004 : 7,56 milliards de dollars américains.

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