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SANTÉ PUBLIQUE
Actualité
Le suivi de la cohorte « E3N » jusqu'en 2002 le confirme : seuls les THS à base d'estrogènes et de progestérone micronisée n'augmentent pas le risque de cancer du sein. Cette bonne nouvelle était déjà signalée en 2004 lors de la publication des premiers résultats de l'étude « E3N » (suivi entre 1990 et 1997), mais pour une durée moyenne de traitement moindre (3,3 ans). Cependant, il apparaît aujourd'hui que l'emploi de n'importe quel progestatif de synthèse ou de dydrogestérone avec des estrogènes est associé à une augmentation significative du risque de cancer, et ce, quelle que soit la durée du traitement hormonal substitutif, y compris sur de courtes durées.
Alors que les premiers résultats ne montraient pas d'élévation du risque chez les femmes hystérectomisées sous estrogènes seuls, il semble que le risque est finalement augmenté pour une durée de traitement supérieure à cinq ans.
Le Quotidien du médecin du 20 octobre 2005 annonce ces résultats présentés lors du 11e congrès mondial de la ménopause la semaine dernière en Argentine.
La poursuite de l'étude française menée par l'INSERM auprès de femmes cotisant à la MGEN a permis de surveiller 70 000 femmes ménopausées pendant une durée moyenne de 7,7 ans. La durée moyenne du THS était de 5,5 ans. Au total, 1 900 cas de cancer ont été répertoriés.
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