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Actualité
Trois nouveaux groupes bientôt sous TFR, trois autres pressentis et 16 sous surveillance. L'été sera chaud !
Les « TFR au fil de l'eau » mettent la profession sous pression permanente. Lors de la dernière réunion du Comité de suivi des génériques, Noël Renaudin, président du CEPS, a fait part de son intention de passer sous TFR trois nouveaux groupes : le captopril hydrochlorothiazide, l'amisulpride 200 mg et la roxithromycine 100 mg. Sans que les syndicats aient à crier à l'injustice ! En termes de taux de pénétration, les génériques de ces trois molécules étaient en effet loin du compte (25 %, 20 % et 12%). Mais le CEPS a inscrit également sur ses tablettes la roxithromycine 150 mg (58 %), la norfloxacine 400 mg (52 %) et la dompéridone (60 %).
Cette nouvelle tentative de Noël Renaudin d'imposer des « TFR hauts » (après un premier coup d'essai avorté sur la spironolactone altizide) a déclenché un tollé général. Pour Gilles Bonnefond, secrétaire général de l'USPO, ces molécules ne sont pas éligibles au TFR : « Les génériques de la roxithromycine ont progressé de 3 % en cinq mois, les résultats sur la dompéridone sont pénalisés par l'absence de présentation générique de la forme sirop, l'été se prête bien à un redoublement d'effort des pharmaciens et à une progression de la substitution sur la norfloxacine. »
Enfin, 16 autres molécules* sont dans le collimateur du CEPS, la pénétration des génériques étant trop faible à son goût. En agissant de la sorte, le CEPS fait clairement comprendre qu'il ne se contentera pas de taux élevés de substitution et que seul le maintien de la croissance sauvera les génériques des TFR. « Les molécules ne tomberont pas si elles progressent, clame Gilles Bonnefond. Comme on ne peut pas demander plus aux pharmaciens qui substituent à 100 %, les seuls à pouvoir faire évoluer les chiffres sont ceux qui ne substituent pas ou peu. C'est pourquoi l'action initiée par la CNAM auprès de certains médecins et pharmaciens doit être comprise comme une aide incitative. »
En cas d'échec, « Noël Renaudin s'est dit prêt à recevoir toute proposition du Comité de suivi concernant des contrats d'objectifs sur ces molécules dont les taux de pénétration sont stagnants, malgré leurs niveaux très hauts, ou des baisses de prix des molécules princeps », indique l'UNPF.
Le dernier sujet abordé lors de la réunion du Comité de suivi des génériques était les baisses de prix, objet d'une négociation à part entre le GEMME et le CEPS. Toutefois, deux grandes orientations se dessinent : des baisses de prix sur les anciennes molécules inscrites au Répertoire couplées à une harmonisation afin de créer un prix unique du générique par classe et des baisses de prix plus fortes (jusqu'à 50 %) sur les groupes « poids lourds » et chers du Répertoire présentant un différentiel de prix important avec les princeps, et qui seront d'autant plus élevées que la liste sera restreinte.
* Les 16 molécules : rilménidine, ciprofibrate, paroxétine, aciclovir crème à 5%, amoxicilline 1 g en sachets, ceftriaxone (tous dosages et toutes formes), furosémide 20 et 40 mg, alprazolam 0,25 et 0,50 mg, acébutolol 200 et 400 mg, amiodarone, captopril 25 et 50 mg, céliprolol, gliclazide, lopéramide, bétahistine, zopiclone.
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