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Comme tous les assurés sociaux, Claire a reçu de sa caisse d'assurance maladie un formulaire lui demandant de désigner avant le 1er juillet 2005 son médecin traitant. C'est ce praticien choisi par chaque patient qui désormais doit être consulté en première instance afin de bénéficier d'un remboursement optimal.
Claire n'a pas encore fait son choix. Passé le 1er juillet, que risque-t-elle si elle n'a pas indiqué à sa caisse d'assurance maladie le nom de son médecin traitant ?
Lors de sa première demande de remboursement de soins effectués après le 1er juillet, Claire joindra le formulaire mentionnant le nom de son médecin traitant. Dans ces conditions, elle sera remboursée normalement.
Claire devra-t-elle obligatoirement choisir son médecin traitant parmi un généraliste ?
Généraliste ou spécialiste, le choix est libre.
Claire devra-t-elle passer par son médecin traitant avant de consulter son gynécologue ?
Non. Par exception, Claire pourra consulter directement son gynécologue pour les seuls actes définis dans la convention médicale (les examens cliniques périodiques, les actes de dépistage, la prescription et le suivi d'une contraception, l'IVG médicamenteuse) et en cas de suivi de grossesse.
Claire a un petit garçon de 7 ans. Pourra-t-il consulter un pédiatre, ou tout autre spécialiste, sans passage préalable par le médecin traitant ?
Oui. Les enfants de moins de 16 ans ne sont pas concernés par le dispositif du parcours de soins coordonnés.
Le mari de Claire souffre d'hypertension artérielle sévère. Pourra-t-il consulter son cardiologue sans solliciter à chaque fois son médecin traitant (généraliste) ?
Oui. Un protocole de soins personnalisé, pour les patients souffrant d'une des pathologies figurant sur la liste officielle des affections de longue durée (ALD), permettra de déroger au parcours de soins normal et d'accéder directement à un spécialiste.
Référence :
Loi du 13 août 2004 relative à l'assurance maladie (Journal officiel du 17 août 2004).
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