Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
RÉSERVE HOSPITALIÈRE
Actualité
Pour Frédéric Chauvelot, praticien hospitalier, il est important d'avoir une méthodologie pour valider une prescription de médicament issu de la réserve hospitalière. Dans un premier temps, face à l'ordonnance, le pharmacien doit d'abord vérifier la recevabilité de la prescription (PIH, PH, surveillance particulière...) dont découlent les règles de délivrance. La qualité du prescripteur, la liste (ou stupéfiant) et le taux de remboursement sont également contrôlés.
Il doit aussi connaître l'indication, la classe pharmacologique, l'objectif thérapeutique puis se pencher sur le plan de prise : posologie, rythme d'administration et durée du traitement. Les contre-indications et les interactions médicamenteuses contre-indiquées doivent être connues car le pronostic vital du patient en dépend. Le pharmacien a donc besoin de connaître le résumé des caractéristiques produit du médicament : un apprentissage par coeur est nécessaire.
Après le travail intellectuel, il est temps de se tourner vers le patient. Il ne faut jamais partir du principe que les conseils ont été donnés par le prescripteur, y compris les informations les plus simples. La première étape concerne donc les modalités d'administration du médicament : en cas de reconstitution d'un médicament injectable, expliquer le rôle des différents composants du kit. Le deuxième temps est celui de la communication sur les effets indésirables : il faut cibler les plus fréquents et donner ensuite les conseils adaptés pour éviter ou du moins limiter leur apparition. Par exemple, l'apposition d'un gant rempli de glace permet de limiter les réactions au point d'injection.
Les conditions de conservation d'un médicament sont le troisième élément important : il faut s'intéresser au schéma de vie du patient. Le quatrième point concerne la grossesse et l'allaitement : certains principes actifs ont une imprégnation corporelle prolongée, d'où la nécessité du suivi d'une contraception tout au long du traitement et parfois plusieurs mois encore après son arrêt. Le pharmacien doit également s'intéresser au suivi thérapeutique que requiert le médicament prescrit, d'autant que ce peut être un élément de validation de la prescription (médicament nécessitant une surveillance particulière).
Enfin, le pharmacien ne sait pas toujours comment parler de la maladie avec des patients parfois gravement malades. Le choix des mots demeure primordial. Le ton de voix adopté est capital, une attitude gestuelle concordante aussi !
Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !