La CAVP vante la capitalisation - Le Moniteur des Pharmacies n° 2579 du 23/04/2005 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2579 du 23/04/2005
 

ENTREPRISE

Actualité

Al'heure de la retraite, les officinaux perçoivent automatiquement l'allocation du régime général plus celle provenant de leur régime complémentaire obligatoire versée par la Caisse d'assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP). En 2004, le cumul moyen versé aux allocataires s'élevait à 10 667 Euro(s) annuel, un montant encore trop juste pour se payer une maison médicalisée. Mais Bernard Lagneau, vice-président de la Caisse d'assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP), était surtout venu rappeler aux officinaux les vertus de la retraite par capitalisation : « Aujourd'hui, on ne peut plus compter sur le seul régime minimum par répartition et sur la vente de l'officine pour financer la retraite car personne ne peut dire quel capital il récupérera. » La CAVP propose de cotiser librement sur un compte personnel rémunéré à 4,75 % net (en 2004) d'impôts et de prélèvements sociaux sur l'épargne financière. En 2004 toujours, la CAVP a servi en moyenne 23 069 Euro(s) aux officinaux retraités qui avaient versé sur le plus haut niveau de cotisations pour leur retraite complémentaire par capitalisation. Soit 33 736 Euro(s) au total avec la retraite par répartition. « Lorsque vous placez 100 Euro(s) pour votre retraite, ailleurs on vous en reverse 90, et 99 à la CAVP », vante Bernard Lagneau, avant d'exhorter les officinaux à racheter leurs années manquantes. Depuis la loi Madelin de 1994, ils pouvaient déduire fiscalement leurs cotisations au régime complémentaire facultatif à hdiv de 45 000 Euro(s), ce qui leur laissait une large marge de manoeuvre pour racheter des trimestres manquants en plus de leur cotisations annuelles. Or, depuis la loi de finances de 2004, le plafond de déduction devient proportionnel au revenu (BIC) de l'assuré. Ce qui entraîne une baisse sensible des possibilités de rachats puisque pour retrouver le plafond de la loi Madelin, il faut un revenu de près de 200 000 Euro(s) annuel. Ainsi, par exemple, pour un BIC inférieur ou égal à 30 000 Euro(s), le plafond de déduction n'est plus que de 3 019 Euro(s). Mais la profession a obtenu un report pour l'application de ce div et peut continuer à bénéficier des largesses de la loi Madelin jusqu'en 2008.

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