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CONSEIL
Actualité
Une petite révolution fait son nid en douceur : en 2004, plus de la moitié des mamans françaises ont décidé d'allaiter leur bébé. Pour faire face à ce changement d'habitude, Medela a organisé une conférence pour aider les pharmaciens à soutenir, voire à encourager cette pratique.
D'emblée, le docteur Azoug assure que la France a beaucoup de retard à rattraper par rapport à ses voisins européens : « Nous n'avons pas une culture de l'allaitement et il convient de lutter contre des idées reçues et les pratiques de certaines maternités qui mettent en avant sans preuve scientifique une marque de lait de substitution... »
Une question taraude toujours les mères : est-ce que le lait de vache a les mêmes qualités que le lait de la femme ? De nombreuses recherches répondent sans hésitation par la négative. Pour l'enfant, le lait maternel prévient les phénomènes allergiques, les infections (diarrhées, otites, pharyngites...) et fixe le fer au niveau intestinal. Enfin, il permet le développement tissulaire (système nerveux et rétine). Dernier point, il se digère beaucoup mieux que le lait de vache. Pour la maman, il prévient les carences en fer, fait effet de contraceptif naturel, permet de garder la ligne, évite une ostéoporose handicapante et diminue les cancers génitaux, assure-t-on.
Enfin, avantage non négligeable en période d'économie de santé, l'allaitement maternel coûte au maximum 137 euros pour six mois (en comptant quelques accessoires d'aide), alors que le lait de substitution revient en moyenne à 650 euros.
Pour en savoir plus : http://www.info-allaitement.org.
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