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Actualité
Le dossier médical personnel sera en ordre de marche en temps et en heure, a assuré Xavier Bertrand, secrétaire d'Etat à l'Assurance maladie, le 15 mars lors de la conférence inaugurale des ordres professionnels de santé au Médec. Au 1er janvier 2007, nous serons sur une première marche : un dossier simple, sûr et convivial qui permettra d'éviter les redondances médicales et l'iatrogénie. Ensuite, nous améliorerons. » Xavier Bertrand était visiblement venu pour rassurer son auditoire sur l'avenir d'un des piliers de la réforme de l'assurance maladie. Car beaucoup commencent à douter de l'échéance de 2007. De l'aveu même d'Alain Coulomb, directeur de la Haute Autorité de santé, « le calendrier politique semble bien en avance sur le calendrier technique ». « Depuis Roissy [un séminaire de travail qui s'est tenu en octobre, NdlR], que s'est-il passé ? Rien de notre point de vue », assénait Jean-Luc Bernard, président du Collectif interassociatif sur la santé (usagers). Le chantier devrait reprendre avec la mise en place d'un groupement d'intérêt publique chargé de piloter la construction du dossier médical personnel (DMP) dont l'arrêté de nomination doit paraître au JO dans les prochains jours. Mais d'autres craintes persistent. Il semble, par exemple, que certains médecins souhaitent continuer à tenir un dossier médical papier en plus du DMP, en y faisant figurer des informations restant inaccessibles aux malades. « Ces deux dossiers ne doivent pas coexister, il en va de la cohérence et de la continuité des soins », estime Claire Compagnon, de la Ligue contre le cancer. Autre demande des patients, la maîtrise de leur dossier. « On veut un masquage sélectif des informations, c'est-à-dire pouvoir choisir à qui on dit quoi », insiste Jean-Luc Bernard.
Du côté des ordres, le DMP fait naître beaucoup d'espoirs. Isabelle Adenot, présidente de la section A de l'ordre des pharmaciens, propose de l'abonder avec les informations dont disposent les officinaux à travers leur dossiers pharmaceutiques. Elle souhaite dans un premier temps « chaîner » l'ensemble des dossiers des 23 000 pharmacies.
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