Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
ÉCONOMIE
Entreprise
Le bilan de l'année 2004 s'annonce positif pour la majorité des confrères. C'est ce que montre l'enquête du groupement CGP sur la tendance 2004 de 2300 pharmacies, notamment à partir de bilans et comptes de résultats clos au 30 juin dernier.
Le chiffre d'affaires augmente de 5,70% par rapport à 2003 de façon quasi homogène selon les types d'officines. Avec une progression plus importante du CA (+ 6,14 %), « les pharmacies de bourgs sont une fois encore les plus favorisées », relève Gérard De Marchi, expert-comptable (cabinet Codex à Lyon), membre du groupement CGP. Outre l'avantage d'avoir une clientèle captive, « elles se remettent en question, ont une approche aussi dynamique et une offre aussi diversifiée et large que les autres. »
Globalement, cette progression, qui devrait, selon Gérard De Marchi, atteindre 6 points à la fin de l'année, a plusieurs causes. D'abord, la cherté des produits qui sont mis sur le marché ou sortis de la réserve hospitalière. Ensuite, le développement de l'orthopédie qui se généralise avec une demande importante, puis un dynamisme accru sur le conseil et la parapharmacie. Enfin, une constante progression des dépenses de santé.
En analysant les ventes par classes thérapeutiques, Gérard De Marchi a constaté à partir d'octobre 2003 une baisse sensible de consommation des antibiotiques. Mais compensée par des pathologies qui durent avec des patients qui reviennent avec ou sans ordonnance. « Entre octobre 2003 et mars 2004, les chiffres d'affaires ont augmenté en moyenne de 6,28% par rapport à la même période précédente. » « Ce qui est extrêmement encourageant, observe pour sa part, Jean-Marie Burton (associé du cabinet Codex), c'est que le chiffre d'affaires croît sur tous les postes et que l'on arrive à conserver à peu près les parités entre les spécialités, le conseil et la parapharmacie. »
Une marge relativement stable en taux : 29,41 % contre 29,36 % en 2003. « Les produits chers ont un faible taux et tirent ce ratio vers le bas, de même que la baisse des remises grossistes a été sensible, mais l'effet générique compense ces phénomènes », explique Jean-Marie Burton. « Ceci ne va pas durer, en tout cas pas dans les mêmes proportions, craint Gérard de Marchi. D'un point de vue strictement financier, il faut que le générique continue à se développer car son essor crée une vive concurrence entre les laboratoires. L'arrivée d'une deuxième vague de TFR aurait un impact commercial, et donc financier, négatif et immédiat pour le pharmacien. »
Si la marge stagne en taux, elle progresse en valeur de 5,88 %, que l'on retrouve pratiquement au niveau de l'excédent brut d'exploitation. Celui-ci passe en moyenne, exprimée en pourcentage du chiffre d'affaires hors taxes, de 11,64 % à 11,61 % mais augmente de 5,47 % en valeur.
Les frais de personnel, quant à eux, représentent 10,15 % du CA HT en 2004 contre 10 % en 2003, soit une légère progression, mais ils suivent logiquement l'évolution du chiffre d'affaires.
2004 devrait finir sans brusque variation d'évolution. « Les pharmaciens doivent s'attendre à des modifications ou remises en cause en 2005, mais ils sont maintenant habitués, rien ne saurait être acquis. »
Le manque à gagner lié à la perte des produits de contraste vous inquiète-t-il ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !