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Actualité
Une préparatrice de la pharmacie du CHU de Nantes (hôtel-Dieu) a été mise en examen, le 28 octobre dernier, pour détournement de stupéfiants. Trois jours auparavant, elle avait versé un neuroleptique dans le café de ses collègues. Cinq préparateurs ont fait un malaise, l'un d'eux étant même admis aux urgences pour des troubles extrapyramidaux. A deux reprises, début septembre et mi-octobre, les pharmaciens constatent des disparitions inexpliquées sur des retours de stupéfiants. Le 20 octobre, lors de la déclaration de perte à la DRASS, la brigade des stupéfiants de Loire-Atlantique est alertée par celle du Morbihan qui soupçonnait déjà cette jeune femme de détournements similaires à l'hôpital de Lorient et dans une officine de Larmor-Plage (Morbihan). Le 22 octobre, informé, le pharmacien chef du CHU annonce à la préparatrice que son CDD ne sera pas renouvelé. Elle commet son forfait le 25 et est arrêtée le 26.
Pour Patrick Thomaré, chef de service de cette PUI, « ce dramatique incident arrive dans un condiv de démocratisation de la prise en charge de la douleur. Nous devons assurer une sécurisation maximale. Car plus il y a de stupéfiants distribués, plus il y a risque de mésusage. Ce n'est que grâce à la rigueur de la gestion des retours des stupéfiants que ces deux disparitions ont pu être détectées ».
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