Génériques : Une cote d'amour en hausse

La popularité des génériques en France ne cesse de grandir. C'est ce que démontre une « méta-analyse » réalisée par l'Institut Louis Harris à partir des dernières enquêtes grand public (CREDOC, CNAMTS, Louis Harris, Ipsos, IMS Health) et de celle menée en novembre dernier par l'Observatoire de la pharmacie.

Selon l'Institut Louis Harris, les Français font de plus en plus confiance à leur médecin et à leur pharmacien en matière de génériques : plus de 80 % d'entre eux sont favorables à ce que le médecin leur prescrive ces médicaments et plus de 70 % sont d'accord pour que le pharmacien exerce son droit de substitution. Mais 40 % demandent des précisions au médecin et 51 % au pharmacien avant d'accepter.

Les différences habituellement relevées entre les pathologies aiguës et chroniques s'estompent : le taux d'acceptation de la substitution est de 79 % dans le premier cas et de 69 % dans le second.

Seulement 19 % des Français pensent encore qu'il peut y avoir des différences entre le princeps et le générique sur le plan de l'efficacité et 22 % au plan de la tolérance.

Autre résultat réconfortant : aujourd'hui, le générique fait partie intégrante de la gestion de la santé des Français : 64 % déclarent avoir consommé un générique au cours des douze derniers mois, tandis que ce médicament fait l'objet de demandes spontanées chez deux Français sur dix. La proportion d'officines qui en recueillent passe de 91 % à 93 % et ces demandes représentent maintenant 3,5 % des ventes contre 2,9 % en mai 2003.

Si les Français sont convaincus et comprennent l'utilité des génériques, leurs attentes restent toujours fortes en matière d'informations à l'égard des pharmaciens comme des médecins.