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Actualité
Selon les laboratoires AstraZeneca, fin mai, un peu plus de une boîte sur deux d'oméprazole 20 mg (52 %) qui sort des officines est un générique. Indépendamment de l'ampleur de leur mobilisation sur ce groupe génériques, les pharmaciens ont eu la bonne surprise de pouvoir compter sur la participation des médecins. « Sur la période du 10 au 15 mai, nous avons relevé 26 % de prescriptions en DC, contre 4 % avant la chute du brevet de Mopral », indique Bernard Barjot, directeur des synergies opérationnelles chez AstraZeneca. Il faut croire que sur cette molécule tant médiatisée au moment de l'échéance de son brevet, les médecins se sont sentis obligés de jouer le jeu vis-à-vis de leurs patients. Les achats, quant à eux, ne permettent pas d'apprécier la tendance car, en mai, les pharmaciens étaient toujours dans une phase de déstockage.
La bataille sur l'oméprazole est également juridique. Les contrôles de formulation effectués par AstraZeneca révèlent que l'un des deux fabricants d'oméprazole officiellement reconnus, en l'occurrence l'espagnol, n'a pas respecté le brevet de formulation, toujours valide. AstraZeneca vient donc d'assigner en référé les quatre laboratoires de génériques qui ont fait appel à ce fabricant. Le verdict des juges n'est pas attendu avant septembre. Dans l'intervalle, aucune saisie des stocks des génériques d'oméprazole concernés n'a été effectuée, les pharmaciens n'ont donc pas à craindre de ruptures de livraisons.
Enfin, au moment où Bercy se préoccupe des marges arrière, AstraZeneca met son nez dans les remises et contrats de coopération commerciale des génériqueurs. « Nous sommes juste dans une phase de recueil de pièces comptables afin d'en vérifier leur conformité avec la loi », indique Bernard Barjot, ajoutant qu'il n'y aucune action en cours devant les tribunaux.
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