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SANTÉ PUBLIQUE
Actualité
Un patient sur quatre exerce « une pression de prescription » et trois fois sur quatre elle porte sur une prescription de médicaments. Dans plus de un quart des cas (27,1 %) il s'agit d'antalgiques puis des AINS (17,1 %), des médicaments de gastroentérologie (16,2 %), des anti-infectieux (14,3 %), des vitamines et antiasthéniques (11,4 %), des antiseptiques (10,5 %), des médicaments de la sphère ORL (9,5 %), des vasodilatateurs et veinotoniques (8,6 %).
« Les médicaments neuropsychiatriques ne concernent que 7,5 % des demandes de médicaments », s'étonnent les chercheurs de l'hôpital Purpan de Toulouse qui, pour obtenir ces résultats (Thérapie, vol. 58), ont suivi quatre médecins généralistes de la région Midi-Pyrénées dans leurs consultations et visites durant dix jours, étudiant ainsi 599 consultations. Il y aurait, selon eux, une pression « masquée » pour les psychotropes, les prescriptions étant acquises d'avance. « Nous avons remarqué qu'il s'avérait très difficile de supprimer le moindre psychotrope lors de la consultation », écrivent-ils. Les contraceptifs oraux ne sont pas inclus dans l'enquête.
Quant aux facteurs influençant cette pression de prescription, les divs ont surtout mis en évidence l'âge et le sexe : la fréquence de pression est plus importante de la part des femmes et des personnes âgées. Il n'y aurait, en revanche, aucune relation avec le statut socioprofessionnel. Les chercheurs ne précisent pas si les médecins répondaient favorablement aux pressions, mais citent une autre étude dans laquelle il y avait une réponse favorable deux fois sur trois.
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