Les CAP vous conseillent - Le Moniteur des Pharmacies n° 2532 du 17/04/2004 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2532 du 17/04/2004
 

Actualité

Enquête

L'officine est l'endroit où sont posées les questions les plus diverses, notamment sur les intoxications par les plantes et les erreurs thérapeutiques (doses erronées, erreurs de voie d'administration ou de médicament...). La règle de base est de ne pas jouer aux apprentis sorciers et d'appeler le CAP, friand de ces informations. Mais que pouvez-vous faire pour aider les CAP ?

Maryvonne Ayek (Marseille) : « J'aimerais que les officinaux gardent leur excellence sur les champignons et les plantes. Beaucoup de personnes nous appellent pour connaître la comestibilité des champignons qu'ils viennent de ramasser parce que leur pharmacien ne peut pas leur répondre. Nous ne savons pas où les adresser. Il serait intéressant que les officinaux aient un pharmacien référent ou un réseau vers qui diriger les demandes. »

Luc De Haro (Marseille) : « L'intérêt d'avoir un pharmacien au bout du fil est de nous permettre de bénéficier d'une évaluation sérieuse par un professionnel de santé compétent. Dialoguer avec le pharmacien permet de recueillir plus facilement les informations comme les circonstances de l'intoxication avec le patient à l'officine. Le pharmacien est un excellent intermédiaire qui nous permet de récolter de précieuses informations. »

Georges Lagier (Paris) : « Il existe encore des millions de thermomètres à mercure en France dont le bris déclenche un véritable plan orsec. Le mercure est très toxique et nécessite une récupération par des services municipaux spécialisés. Nous n'arrêtons pas de militer pour ça, de lutter pour une récupération dans laquelle les pharmaciens pourraient s'impliquer. »

Corinne Pulce (Lyon) : « Les deux mille erreurs thérapeutiques recensées au CAP de Lyon pourraient être évitées. Elles sont rarement le fait d'une mauvaise délivrance mais sont plutôt dues aux mauvaises utilisations par les patients. Cela serait très fructueux que les pharmaciens nous contactent, non seulement pour recevoir un avis sur la gravité potentielle de l'erreur, mais aussi pour que nous puissions recenser ces cas. C'est nous qui détenons l'information mais ce sont les pharmaciens qui peuvent agir. »

Claudine Cabot (Toulouse) : « Les pharmaciens peuvent se former sur les conduites à tenir en cas de contact avec des produits toxiques, comme les gestes de décontamination des mains, de la bouche et des yeux, et sur l'utilisation du charbon activé. Ils peuvent jouer un rôle dans la prévention des intoxications au monoxyde de carbone, première cause de mort domestique et très toxique pour le foetus, en diffusant des plaquettes informatives. Un pharmacien, qui a fait sa thèse au CAP, a élaboré une affiche et un dépliant qui malheureusement n'ont pas pu être diffusés faute de financement. »

Patrick Harry (Angers) : « Un stage pour les étudiants de cinquième année de pharmacie au CAP est très formateur. Chez nous ils élaborent des plaquettes sur des sujets de pharmacologie ou de toxicologie. Une brochure reprenant des conseils de prévention est en cours de réalisation, les pharmaciens pourraient la diffuser. »

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