UNPF : attaque en règle contre l’assurance maladie

Les résultats de l’enquête de représentativité ont été publiés le 27 Avril dernier sur le site du ministère du Travail ; ce dernier a estimé que la masse salariale représentée par l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) était insuffisante pour garder son caractère représentatif en matière sociale. En effet, le syndicat ne représente que 4,4 % des 10 051 pharmacies syndiquées. 

« Ces résultats signifient ils - comme certains aiment à en répandre l’idée - la mort de l’UNPF ? », s’interroge le syndicat dans un communiqué publié le 4 mai. Pour mieux répondre que « L’UNPF est bien vivante et entend bien le rester et continuer à défendre sa philosophie et sa vision de la pharmacie et ce ne sont pas ses 118 années qui l’empêcheront de marcher ! » Et se montrer particulièrement véhémente à l’égard de l’assurance maladie : 
- « L’UNPF (…) combattra les tentatives actuelles de l’assurance maladie et de nos gouvernants qui font « main basse » sur la pharmacie, réalisant ainsi une véritable nationalisation déguisée de nos entreprises.» 

- « L’UNPF dénoncera systématiquement le double jeu pratiqué par l'assurance maladie et le CEPS qui s’entendent comme larrons en foire pour reprendre d’une main ce que l’autre nous a parcimonieusement accordé. » 

- « L’UNPF dénoncera tout racket des subventions légales accordées aux entreprises, tel que le fait l’assurance maladie avec le CICE, privant ainsi le réseau pharmaceutique de ressources dont bénéficient l’ensemble des entreprises dans ce pays.»

Le syndicat compte par ailleurs se battre « sans relâche pour un conventionnement liant la profession aux organismes privés ».

Enfin, à ceux qui parient sur une alliance avec l’un des deux autres syndicats, la position est sans appel : « L’UNPF restera indépendante et n’aura aucune tentation de regroupement. »