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A chaque vote du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) et à chaque ponction prévue sur le médicament générique, les pharmaciens craignent logiquement pour leurs remises futures. Surtout que la pression sur les prix fabricant va quasiment doubler en 2018 : le générique paiera l’an prochain un écot de 240 M€ contre 133 M€ en 2017. Avec un impact sur la marge du réseau officinal estimé entre 55 M€ et 65 M€ selon les syndicats professionnels et patronaux USPO et FSPF.
Malgré les baisses de prix, les génériqueurs présents à la table ronde organisée lors du congrès Népenthès à Cannes Mandelieu (Alpes Maritimes) du 9 au 13 novembre ont rassuré les pharmaciens sur le maintien en 2018 du 1,2 milliard d’euros alloué au financement de leurs remises. « Cette valeur absolue va rester », rassure Jean Loaec, directeur commercial de Mylan, ajoutant que le potentiel de développement du générique à l’horizon de 2020 est de 7 milliards et qu’il sort une centaine de génériques par an. Ainsi, la croissance du marché en volume pour l’instant de 1 à 2 % par an, les perspectives d’un marché à 50 % en volume dans quelques années, l’augmentation de la prescription dans le Répertoire (actuellement de 46 %) grâce à la ROSP incitative des médecins et l’élargissement du Répertoire sont autant d’éléments concourant à stabiliser le niveau des remises. D’autant que, dans un contexte de concurrence, celui qui ne joue par le jeu est exclu du marché. Ses acteurs, en particulier les challengers, ne sont donc pas, a priori, disposés à lever le pied : maintien de la remise plafond de 40 % sur facture avec une évolution vers l’application d’une remise à la ligne pour Ranbaxy, remise à 40 % garantie sur 84 % du catalogue pour Arrow, remise pondérée à 37 % pour Teva… Stéphane Joly, P-DG de Cristers, va même jusqu’à prédire que « la part du générique va grandir dans les officines et impactera demain, non plus 30 %, mais 40 % de la marge. »
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